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Images des activités en cours à l'atelier

21 avril 2014

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Pierre est de retour à l'atelier cette semaine et nous installons ensemble trois bandes-molles sous la semelle de l'aileron et sous les quilles de bouchain. Notez au passage les nuances de cette teinte "Brume de Jade" en fonction de l'éclairage et des reflets. Notez également comment la peinture révèle les moindres imperfections de la surface qu'elle habille...

 

Les bandes-molles sont réalisées à l'aide d'un profilé demi-ovale en laiton qui doit être cintré pour suivre le contour de l'arête à protéger, puis percé et fraisé. Il est fixé à l'aide de petites vis laiton ou bronze, avec une couche de mastic siliconeentre la quille et la bande-molle.

 

Nous organisons un petit Salon Nautique de Clairoix à l'occasion des mouvement de bateaux nécessaires pour sortir puis ranger la scie de table (notez l'abondance de sciure au premier plan à gauche).

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De gauche à droite (comme les élections), les deux Yoles de Chester, d'abord celle de Pierre, désormais nommée mais point encore baptisée, la "mienne", le Skerry au-dessus du Silmaril (je rappelle que tous deux sont à vendre), et derrière, c'est Gandalf sous une bâche bleue. Les bennes à déchets de mes voisins ne font pas partie de l'exposition.

 

Gros plan sur le gouvernail de la yole de Pierre : c'est en fait un gouvernail de Prame d'Eastport, avec une légère réduction de surface du safran. Le mien, tout comme la tête de gouvernail, est dessiné sur mesure, taillé au maximum de la surface disponible dans une de mes chères chutes. Il est un peu petit et je vais en couper un second plus grand au cas où. En effet, je suis partagé entre deux théories contradictoires. La première tendrait à dire qu'un petit safran suffirait car il est fort éloigné de la dérive, pivot autour duquel le bateau va virer, et donc son bras de levier lui donne une force importante. La seconde stipule que le safran fait partie du plan anti dérive, et la dérive étant de surface modeste et placée relativement en avant par rapport au centre de voilure, il vaudrait mieux que le safran soit un peu plus grand.

 

Voici l'une des grosses toletières mobiles que j'ai montées sur les plats-bords de "ma" Yole de Chester. Derrière, le support (également mobile) de la coulisse n'est pas encore pourvu de ses rails, qui seront vissés sur des lattes de sapelli collées sur le bord extérieur haut du caisson.

   

 

   
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Les toletières font 32 mm d'épaisseur, soit la hauteur du tube du support de dame de nage. Elles sont fixées par deux vis avec rondelle et écrou à travers les cales de la serre. Je réfléchis à un autre système de fixation qui ne nécessiterait pas de percer les cales et permettrait aussi plus de liberté de réglage en longitudinal sans devoir faire une multitude de trous.

 

Le moment du premier essai sur l'eau est arrivé, et Pierre est venu ce jour avec son Pirmil "Thema" afin de tester le transport superposé visible ici. Les 42.5 kg (mesurés, nous avons pesé les deux yoles grâce au dynamomètre de Gérard) de la Yole de Chester modifiée ne font guère de différence sur le poids de l'ensemble.

 

Pierre m'a aidé à poser la "mienne" plus conventionnellement (je suis payé au nombre de signes) sur les barres de toit. Celle-ci pèse 42 kg, ce qui signifie que les modifications que j'ai faites pèsent 6 kg (la Yole de Chester standard pèse 36 kg sans ses planchers). Le pied de mât et le puits de dérive doivent justifier la moitié de ce poids, avec un autre kilo pour la serre ajourée, et ce sont donc 2 kg de surpoids dans la construction, principalement dans l'augmentation de 40% de la surface stratifiée. Je n'ai aucun regret car la yole est ainsi plus rigide et plus solide.

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Nous avons descendu la yole de Pierre pour la jucher sur le chariot alu Nautiraid que je souhaitais tester.

 

Ce chariot, au prix dérisoire de 79.00 euros TTC, se plie totalement et les deux roues se démontent grâce à une goupille à anneau très pratique : l'ensemble se loge ainsi facilement dans la Yole de Chester, le Skerry, le PassageMaker Dinghy ou tout autre petit bateau. Notez la béquille pliable qui tient le chariot en position pendant que vous posez le bateau dessus.

 

Nous voici à pied d'oeuvre, au bas de la cale de mise à l'eau du port de plaisance de Compiègne. Nous avons descendu tour à tour les deux yoles au bord de l'eau grâce au chariot alu Nautiraid, et sans même devoir amarrer le chariot sous le bateau, grâce aux 4 bandes anti dérapantes sur les supports. Un produit épatant !

         
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Pierre a commandé une voile houari sur mesure pour sa yole, et en attendant, il va utiliser une petite voile au tiers de 2.80 m2 que j'avais fait faire pour équiper une Arwen, au tout début de mes aventures. Je m'étais bien amusé avec cette voile pendant l'été 2009 sur le Doris 12.

 

Pierre semble se recueillir avant d'envoyer la voile... Mais détrompez-vous, il n'est pas en train de se mettre au clair avec Neptune, en fait il mémorise le mode d'emploi de son appareil photo.

 

Grâce à son étambrai ouvert, Pierre peut adapter n'importe quel mât, dont celui que j'avais fait pour le Doris 12.

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Et c'est parti ! Pierre est ici assis sur le tabouret de nage qu'il a transformé en coulisse en lui adaptant 4 petites roues et en collant deux "rails" au fond de sa yole. Simple et élégant.

 

L'installation un peu hâtive du gréement du Doris 12 rend difficile l'étarquage de la petite misaine, ce dont témoigne le léger pli entre le point d'écoute et le haut du guindant.

 

Pierre a changé de position : il est maintenant assis au fond de la yole, car il n'arrive pas à s'habituer à prendre des coups de bôme (son "Thema" est dépourvu de bôme). De plus, il a ainsi une meilleure visibilité sous la voile et son centre de gravité est plus près de la flottaison.

         
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Malgré la modestie de la surface de cette voile, la moindre risée fait démarrer la yole, au grand plaisir de Pierre. Nous sommes remontés légèrement en amont du centre ville de Compiègne afin d'avoir un peu plus de largeur et un vent moins perturbé.

 

La faiblesse de la brise ne permet de juger de l'efficacité réelle des quilles de bouchain comme plan anti dérive, mais au cours de cet essai Pierre a pu étaler le courant de l'Oise et gagner au vent quand il y en avait assez, ce qui montre qu'elles jouent au moins partiellement leur rôle.

 

Pour moi, c'était trop tôt pour tester mon gréement, mais j'ai tout de même testé ma coulisse, pas terminée, mais assez avancée pour être utilisée. Nous avons chacun essayé plusieurs longueurs d'avirons : 2.25 m, 2.40 m et 2.70 m. Sans portants, il est inutile de dépasser 2.40 m.

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Le système de drosses sur élastique fonctionne parfaitement. Pierre barre en tirant vers l'avant ou vers l'arrière sur l'une ou l'autre des deux drosses, qui courrent sous la serre de chaque bord.

 

Pierre s'est dit très favorablement surpris de la stabilité latérale de la Yole de Chester. Un peu tôt cependant pour parler de sa raideur à la toile...

 

Assis au fond de la yole, Pierre a une bonne visibilité à 360°.

         
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Avec une surface de toile plus importante et une petite brise maniable, on va bien s'amuser !

 

Retour à l'atelier : je m'attaque aux finitions sur "ma" yole. Ici je pose la bande-molle en profilé demi-ovale de laiton. Le moment délicat de cette opération est le cintrage du profilé, qui doit se conformer au contour de l'aileron. Je me dis qu'il serait plus facile de cintrer le profil avant la peinture, alors qu'il est encore possible de passer un coup de rabot ou de ponceuse à bande pour ajuster l'arrondi de l'une ou l'autre des extrémités de l'aileron...

 

Je pose aussi les lèvres qui obturent l'ouverture du puits de dérive. A défaut, dès que l'on va un peu vite sans dérive, l'ouverture crée des turbulences qui font remonter de l'eau par le puits de dérive.

         
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Je mets la Yole de Chester en lévitation afin de la remettre à l'endroit pour la suite de ses finitions.

 

Photo de fin de journée : après avoir rentré Gandalf (la courbe claire au premier plan en bas de l'image) et fermé le grand volet, j'aime bien l'éclairage sur mon petit groupe de bateaux.

 

J'arrive enfin au moment de gréer la voile au tiers de 5.80 m2 (et je suis très content !) Cette voile est théoriquement destinée au Skerry, au Doris 17 ou au PassageMaker Dinghy. J'ai fait des espars creux et fins pour qu'ils soient légers et je suis agréablement surpris par leur rigidité.

         
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Je profite de cet essayage pour déterminer la position de l'encornat latéral de bôme, et positionner le capelage d'écoute sur la bôme, et valider celui de la drisse sur la vergue, établi conformément au plan des espars du PassageMaker Dinghy.

 

Je me suis dépéché de découper et profiler mon nouveau safran, nettement plus sérieux que le précédent, visible ici à gauche. Le nouveau a une surface doublée grâce au décrochement sur le bord d'attaque et à l'augmentation de sa profondeur.

 

J'ai aussi collé les deux crémaillères qui tiendront la plaque de cale-pied sur ma coulisse mobile. Celle-ci sera donc réglable sur 5 incréments de 5 cm chacun. J'ai aussi "scalpé" l'entretoise qui se trouve sur l'arrière des deux rails, car elle coupait les mollets du nageur.

         
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Tous mes espars sont prêts pour le vernis, après un dernier ponçage partiel sur les cales d'étambrai et de pied de mât. On aperçoit sur la bôme l'encornat latéral et les deux plaquettes qui recevront les coinceurs de mon système de prise de ris semi-automatique : une bosse de ris unique frappée sur la bôme au point d'amure et au point d'écoute passe par les deux oeillets du guindant et de la chute, revient sur deux poulies fixes et passe dans les deux coinceurs placés à 30 cm en avant et en arrière du mât, sous la bôme.

 

Didier a équipé le Shearwater 17 qu'il a construit l'été dernier d'un gréement de portant. Lorsqu'il n'est pas utilisé, le mât est replié en arrière et la voile est pliée en éventail. On dresse le gréement en tirant sur l'étai, renvoyé sur un coinceur à l'avant du cockpit. Simple, pratique et élégant. Didier écrit : "Ce système de voile fonctionne super bien. Dimanche dernier par vent de force 6, le kayak surfait  de vague en vague, à peine besoin de pagayer. En jouant avec la dérive on dirige le kayak parfaitement. C'est vraiment un très bon bateau qui démarre au surf très facilement."

 

 

Plus que quelques jours avant notre rassemblement au Lac d'Orient. Nous sommes maintenant 33 bateaux inscrits, dont 7 Skerry, 4 Doryplume, 5 plans F.Vivier, et bien d'autres. Tous ceux qui veulent voir ces bateaux et rencontrer leurs skippers-constructeurs (et peut-être embarquer pour un essai) sont les bienvenus. Par contre, les inscriptions sont closes, il n'est plus possible de venir dîner ou dormir à la Résidence du Lac (mais vous pouvez venir en "candidat libre"). Nous aurons aussi 4 bateaux de chez Nautiraid : 3 kayaks pliants (enveloppe souple sur armature bois) et le Coracle S (voilier pliant conçu selon la même technique). Si vous souhaitez essayer ces bateaux, c'est l'occasion à saisir...

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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