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Images des activités en cours à l'atelier

12/03/18

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Suite de la construction accompagnée du Skerry d'Hervé : il est ici occupé à finir de lisser les pièces de tissu de verre sur l'intérieur de la coque, et nous allons bientôt saturer ce tissu de résine époxy afin de créer un composite bois-verre-époxy.

 

Hervé utilise la "squeegee" pour étaler la résine et la faire pénétrer dans le tissu de verre, qui devient ainsi transparent. On voit que la stratification ne couvre que la sole et la première paire de bordés. En effet, c'est le fond du bateau qui est à la fois le plus maltraité (à l'extérieur par les contacts avec des surfaces dures et à l'intérieur sous les semelles de l'équipage) et le plus solicité afin de rigidifier la coque. Cette stratification intérieure sera complétée par une stratification sur l'extérieur de la coque, également limitée à la sole et les deux bordés bas.

 

Nous ajoutons une bande de renfort dans l'étrave et dans l'étambot. Les deux paires de bordés du haut ne sont pas stratifiées afin de limiter le poids de la coque. En effet, la stratification sur une face ajoute environ 350 g par m2, soit 2.5 kg environ pour les deux faces. Ce poids serait multiplié par 2 ou 3 si l'on stratifiait toute la surface des deux cotés, sans apporter d'avantage significatif.

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Hervé utilise un pinceau pour saturer d'époxy la bande de renfort de l'étambot.

 

Pendant que l'époxy de cette stratification durcit, je pose les renforts de fibre de verre de part et d'autre du skeg de "Gustave".

 

Hervé rabote les espars de son gréement à misaine au tiers : bôme, mât et vergue. Ceux-ci sont constitués de deux épaisseurs de sapin contrecollées. Nous avons tout d'abord affiné les extrémités de ces espars sur la scie de table, et Hervé est occupé à "lisser" ces 4 faces au rabot, avant de tailler 4 nouvelles faces en rabattant les arêtes.

         
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Puis nous traçons et découpons les joues du gouvernail.

 

Les deux Skerry passent le maximum de temps dans l'espace chauffé sous la mezzanine car les nuits sont encore très fraîches et l'atelier n'est qu'à 10°...

 

Nous venons de re-suturer en place la cloison centrale, puis nous avons fait les joints-congés sur sa face avant et arrière, au contact avec le bordé, nous avons ensuite vissé et collé le puits de dérive, et enfin les trois paires de cale-pieds de nage.

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Prise de vue audacieuse à travers l'ouverture de la trappe du caisson arrière. C'est la main d'Hervé qui nettoie les excédents d'époxy chargée que nous avons utilisée pour réaliser les petits joints-congés de renfort autour des cale-pieds.

 

Nous avons collé les scarfs des lattes des listons. Ceux-ci sont effet réalisés en deux épaisseurs car il serait délicat de les cintrer pour les coller s'ils étaient d'un seul tenant. Les lattes sont livrées dans le kit du Skerry en trois segments (toujours la contrainte du carton de 2.49 m), avec des scarfs prêts à coller. Nous avons repassé un coup sur les joints sur l'extérieur de la coque et bouché tous les trous des sutures.

 

Hervé s'adonne au ponçage du matin, presque une tradition chez Arwen Marine...

         
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Nous venons de verser 240 ml de résine époxy sur le tissu de verre couvrant l'extérieur de la coque, et Hervé l'étale à la squeegee.

 

Le tissu devient totalement transparent lorsqu'il est saturé d'époxy. Il faut cependant veiller à ce qu'il garde un aspect mat, causé par la trame, qui doit rester clairement visible. S'il est brillant, c'est qu'il y a trop de résine, ce qui cause un poids excessif de la stratification et risque de faire flotter le tissu dans la résine, ce qui réduit la qualité du composite.

 

Nous ajoutons, comme à l'intérieur, une bande de renfort sur l'étrave (visible ici) et sur l'étambot.

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Comme à l'intérieur, c'est au pinceau qu'Hervé sature les bandes de renfort.

 

Collage du premier pli des listons : on sort la collection de presses !

 

Hervé passe l'aspirateur après avoir poncé les "nouveaux" joints, afin de les lisser et de créer une adhérence mécanique pour la prochaine couche. Cette image illustre la légèreté du Skerry : Hervé incline la coque en appuyant d'une seule main.

         
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Et encore un ponçage... Hervé prépare la coque pour la prochaine couche d'époxy.

 

Nous venons de coller les sièges (les bidons servent à presser les collages) et nous allons maintenant coller le second pli des listons.

 

Le lendemain, nous juchons le Skerry en hauteur afin de faire les joints-congés dans l'angle entre le dessous des sièges et le haut des cloisons.

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Mettre le bateau dans cette position demande un peu de travail, mais on a ainsi une bonne position de travail à hauteur d'oeil pour faire les joints-congés.

 

Dernière opération de cette construction accompagnée : le façonnage des listons. Nous avons commencé par passer un coup de "tank" (ponceuse à bande) sur la face inférieure des listons afin d'éliminer les excédents d'époxy durcie et mettre à niveau les deux lattes, puis nous passons le "tank" sur la face supérieure (ce que fait Hervé sur cette image), et nous finissons par découper les extrémités en arrondi, puis par passer un coup de défonceuse afin d'arrondir leur arête supérieure extérieure. Hervé devra encore coller le skeg et passer une couche d'époxy sur toute la surface intérieure et extérieure.

 

Rassemblement au Lac d'Orient : rien de neuf depuis les dernières "nouvelles". J'espère qu'il fera aussi beau que les deux années passées !

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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