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Images des activités en cours à l'atelier

12/03/12

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Le travail me reprend, et je procède à l'ouverture de la sole pour le passage de la dérive du Skerry "Gustave". J'ai tout d'abord tracé une médiane entre le centre des deux vis qui tiennent les jambes du puits de dérive, puis deux limites latérales à 7 mm de part et d'autre, ce qui me laisse en principe une sécurité de 3 mm de chaque coté (le puits fait 20 mm de largeur). J'ai ensuite percé un trou de 12 mm de diamètre à chaque bout, mais pas trop près des vis, et je m'aprête à jouer de la scie sauteuse.

 

J'ai donc relié mes deux trous par un trait de scie, sur chacun des deux cotés, et j'ai agrandi cette fente grâce à la défonceuse, montée avec une fraise droite à guide : le roulement du guide prend appui sur la face intérieure des joues et des jambes du puits pour faire une découpe dans leur prolongement.

 

Dernière étape : un passage à la défonceuse équipée cette fois de la fraise en quart de rond, également à guide, afin d'arrondir l'arête de la découpe. Il ne reste plus qu'à passer deux couches d'époxy claire sur la tranche de la sole nouvellement exposée.

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En parallèle, je colle deux mâts et 4 bômes ou vergues (sur les voiles au tiers que j'utilise, la bordure est de même longueur que la têtière). Le calibre de départ des bômes et vergues est identique, mais leur profilage sera différent, car elles ne travailleront pas de la même façon. Pour les mâts j'ai tout simplement scié dans la longueur des chevrons pour ne garder que les 36 mm extérieurs (un chevron fait 63 mm par 75 mm) que j'ai collé "dos à dos" afin de contrarier le fil et éviter des déformations éventuelles. Pour les bômes et vergues, même traitement à partir de planche de 27 mm. Aucun espar ne sera creux : pour des mâts qui mesureront 3.80 m, le gain de poids serait risible, et je préfère conserver le maximum de surface de collage.

 

"Gustave" vient rejoindre les espars au chaud pour le collage de son skeg, sur lequel j'ai déjà vissé-collé la "semelle à vers".

 

Ce samedi, Hervé est arrivé pour commencer la construction accompagnée de son Skerry (encore un Skerry, c'est décidément la série qui monte en France !!!) Hervé naviguera en Vendée avec son bateau, qui sera le 41eme construit chez Arwen Marine (mais seulement le 10eme Skerry construit chez Arwen Marine).

         
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Jacques et venu suivre la première journée de cette construction accompagnée en "auditeur libre" avec l'accord d'Hervé, car Jacques souhaite construire binetôt un PassageMaker Dinghy, et voulait se rendre compte de la dimension de l'entreprise. Ici, Hervé et Jacques sont occupés à suturer en place la cloison centrale du Skerry, qui s'insère sur la sole entre les deux bordés 1.

 

La cloison 1 (avant) est suturée en place à son tour.

 

Et enfin la cloison 3 (arrière). C'est celle qui est la plus difficile à mettre en place car le trévire est assez fort à la poupe et les bordés doivent être repoussés pour épouser la découpe de cette cloison.

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A deux (et ponctuellement trois) le travail avance vite et le second bordé 3 est en cours de montage. Nous avons positionné le puits de dérive, que j'avais préparé d'avance, afin de déterminer l'angle de la cloison centrale par rapport à la sole. Pour les cloisons avant et arrière, cet angle sera déterminé en positionnant les dessus de caissons étanches, dès que nous aurons terminé la couture des bordés.

 

On aperçoit derrière Hervé l'arrière du Grand Skerry à gauche et celui de la Yole de Chester à droite. Avec "Gustave", cela fait donc 4 bateaux en construction en même temps : un peu beaucoup pour les 100 m2 de l'atelier...

 

Nous avons sorti "Gustave" de la partie chauffable de l'atelier et le nouveau Skerry l'y remplace afin de passer au premier collage : nous avons retourné la coque, puis Jacques et Hervé déposent à la seringue un filet d'époxy chargée dans tous les joints.

         
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Fin de la première journée de cette construction accompagnée : mission accomplie, la coque du Skerry est collée !

 

Je profite de l'absence d'Hervé ce dimanche pour faire cette photo de "Gustave" et de son nouveau jumeau, à gauche. Je dois finaliser les joints-congés du skeg de "Gustave" et j'en profite pour avancer quelques petites opérations annexes.

 

Je vais terminer en ajoutant ces renforts de tissu de verre sur les cotés du skeg. On aperçoit derrière "Gustave" les sièges du Skerry d'Hervé, sur lesquels je viens de passer une couche d'imprégnation.

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Nous avons remis le Skerry à l'endroit et Hervé coupe toutes les sutures, car nous allons maintenant les extraire : elles sont devenues inutiles car l'époxy du collage de samedi a durci.

 

Puis Hervé passe au rouleau une couche d'imprégnation sur toute la surface intérieure, et nous allons ensuite faire les joints et boucher tous les trous des sutures, toujours sur l'intérieur de la coque. Malheureusement, je n'ai pas fait de photos de cette phase, car on a rapidement de l'époxy jusqu'aux coudes et la pression du temps (car l'époxy durcit vite) fait que l'on pense à autre chose qu'à faire des images...

 

Le printemps arrive, et je sors la Yole de Chester et le Skerry "Gustave" sur le parking en attendant que je puisse terminer leur construction...

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Hervé dégrossit sa bôme sur la scie de table : il affine les extrémités, toujours en section carrée. C'est au rabot que nous continuerons ensuite de transfomer ces bouts de bois en espars.

 

 

 

Rassemblement au Lac d'Orient : la liste des participants continue à s'allonger, nous en sommes à quinze bateaux inscrits, dont deux Suisses et deux Belges, avec encore une demi-douzaine d'autres participants annoncés mais pas encore inscrits .

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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