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Pendant ce temps à Clairoix... Voici le collage d'un mât creux pour le futur Skerry de Denis. Quoi, un collage à l'époxy par ce froid (3°C dans l'atelier) ? Séchez vos larmes et ne craignez point, la solution est dans l'image au bout de ce rang ! |
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Puis collage en même temps de la vergue et la bôme en deux fois deux épaisseurs de 25 mm de sapin. Le dévidoir sur la table à droite m'a servi à poser un film adhésif entre les deux espars afin d'éviter de les voir jouer les frères siamois. La Yole de Chester, au second plan, attend des températures plus clémentes (mais quelle superbe ligne !) |
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Et voilà la solution : un radiateur soufflant posé au sol à chaque bout, une bâche qui fait jupe jusqu'au sol, et dessus ces deux élégants duvets à fleurs (les fleurs ne sont pas vitales dans le processus). Démoulez et dégustez au bout de 24 heures à 30°... |
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Cliquez sur les photos pour les voir en grand |
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Façonnage du mât : du parallélépipède rectangle je passe à un double prisme en affinant les extrémités sur les quatre faces. Je n'ai pas réussi à trouver le nom de cette figure géométrique (et encore une fois, je constate un peu tard qu'il y avait quand-même des trucs utiles à apprendre au lycée, et que pour les retrouver aujourd'hui sur Internet, c'est pas encore ça, mais c'est une autre histoire...) Sur cette image, seules les faces opposées (dessus-dessous) ont été affinées. |
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Ici les quatre faces sont faites et je vais passer à une figure encore plus complexe : je vais raboter les quatre arêtes afin d'approcher une section octogonale, sauf au pied (ici au premier plan) qui restera de section carrée, avec des angles simplement adoucis. Je dois encore coller un petit "bouchon" pour fermer le petit trou du pied. Notez au passage la quantité de sciure sur le sol, malgré R2D2 branché sur l'extraction de la scie... |
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Voici la bôme après le même traitement. On voit que la section la plus forte se trouve nettement avancée vers l'avant de l'espar, là où s'exerceront les contraintes les plus fortes, générées par le palan d'amure/hale-bas de la voile au tiers. |
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Cliquez sur les photos pour les voir en grand |
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Deux semaines plus tard, il fait enfin un temps plus humain et je peux de nouveau travailler à la lumière du jour et au grand air. Ici, je prépare les pièces des deux "sabots" que je vais coller au fond de la Yole de Chester afin de répartir la pression des pieds du portant à siège coulissant Piantedosi. |
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Les pieds des sabots sont collés à l'époxy et vissés, et je "bouchonne" les vis en déposant une grosse goutte d'époxy avec la seringue visible à droite. J'ai ajouté un colorant rouge à la charge afin de rattraper le ton du contreplaqué makoré. |
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Et voilà ce que ça donne après une nuit au chaud et un bon ponçage. Il reste à finir de l'adapter coté membrure et surtout à conformer les pieds à l'angle et et à la courbure des bordés de fond. |
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Essayage des sabots : ici celui de l'arrière. Le portant à siège coulissant Piantedosi est juste posé sur les sabots, il sera tenu à la coque par des boulons connectant des colliers sur la traverse aux supports de dames de nage "classiques". |
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Et voilà le sabot avant. Ils sont un peu plus bas que les membrures afin que l'on puisse le cas échéant poser les planchers amovibles de la yole en configuration "classique", comme montré dans les prochaines images. |
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Voici un essayage de la configuration classique : les planchers, qui sont simplement tenus par deux verrous afin d'être facilement démontables sur la version "aviron fixe", seraient vissés aux varangues pour les rendre fixes, et des sabots plus modestes (visibles ici en bois blanc) seraient collés/vissés sur les planchers pour recevoir les pieds du Piantedosi. |
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| Voilà ce que ça donne avec le Piantedosi en place. Dans cette configuration comme dans celle avec les petits sabots, le portant serait solidarisé à la coque par des boulons à travers les supports de dames de nage, pas encore posés. |
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On gagne 7 kg en remplaçant les planchers par les sabots visibles ci-dessus, et esthétiquement c'est plus joli de voir l'ensemble du bordé plutôt que les planchers (bien qu'ici, ils soient plus à leur avantage que le bordé, qui réclame son vernis...) |
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Je démarre la construction d'une nouvelle Arwen, et je colle ici les trois plis de contreplaqué de 12 mm de la pièce d'étrave. Les observateurs sagaces que vous êtes auront noté que la scène ne se situe pas à mon atelier, mais sur la belle table de la salle à manger domestique, nettement mieux chauffée actuellement ... |
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| Voilà la pièce d'étrave en place sur le mannequin de l'Arwen. J'ai scié ses angles extérieurs pour créer les chants qui vont recevoir l'extrémité avant des bordés, puis rabotée et poncée. Elle sera compétée par une contre étrave lamellée qui couvriva le chant des bordés. |
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Vue arrière du mannequin, par dessus le portant dans la Yole. Le tableau de l'Arwen est déjà en place. |
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Vue générale du mannequin de l'Arwen. Je l'ai monté sur un chariot afin de pouvoir sortir facilement faire les opérations "pulvérifères" (un mot qui n'existe pas mais le devrait, afin de désigner les opérations qui génèrent de la poussière). |
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| Dernier essayage des sabots avant leur collage à l'époxy. J'ai également positionné les toletières (ou sabots de dames de nage) sous la traverse. |
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Une dernière vue depuis l'avant de la Yole de Chester pour profiter de cet (encore trop rare) soleil vespéral.... Le portant à siège coulissant Piantedosi montre l'élégance de sa fonctionalité : un gros profil en alu dont la section forme un "H" avec une double barre pivoté à 90° reçoit les six roues du siège dans un double rail de part et d'autre. La traverse est boulonnée sous le rail, les efforts sur les tolets étant repris par les haubans en tube qui reviennent sur le mâtereau entre les cale-pieds. L'ensemble pèse 8.5 kg |
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Et je fais mes devoirs à la maison : imprégnation époxy des sabots et toletières, au premier plan, et du Bateau Berceau, dont j'ai entretemps fini la construction. En effet, l'atelier n'est encore qu'à 8°C, et il faut donc chauffer ou trouver un endroit déjà chauffé... Notez au passage que j'ai coupé des anguillers dans les pieds des sabots. |
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| Vue de l'intérieur du Bateau Berceau. Je le vernirai après le ponçage de l'époxy, mais je ne suis pas décidé à 100% sur l'extérieur, que je pensais peindre en blanc cassé, comme la Yole de Chester visible plus haut, mais je ne suis plus si sûr... Je vais peut-être le vernir aussi. |
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Dominique m'envoie les deux images suivantes depuis le bord du lac de la Gruyère, dans le canton de Fribourg : il s'agit du pontage d'un Oxford Shell en cours de collage. Dominique me dit qu'il a lui du mal à travailler, avec -15° dehors et +5 dedans... |
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Sur cette image, on voit plus clairement que Dominique a pointé le pontage arrière (pointes en cuivre fournies avec le kit) en plus du collage à l'époxy sur la serre bauquière. Les sangles visibles sur l'image précédentes servent à positionner le pontage pour le collage, avant que les pointes soient en place. |
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