Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

12/04/30

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Le Grand Skerry "Gandalf" sera-t-il prêt pour être lancé le 28 avril au rassemblement du Lac d'Orient ? Je suis arrivé à la toujours traumatique étape de l'ouverture du puits de dérive. J'ai commencé par faire deux trous à la perceuse, à chaque extrémité de la fente, puis par relier ces trous à la scie sauteuse, en me laissant une bonne marge de sécurité en largeur.

 

C'est à la défonceuse, avec une fraise droite à guide, que j'élargis cette fente pour rejoindre les parois intérieures du puits de dérive.

 

Et je termine avec une autre défonceuse (quel luxe d'outillage !) montée avec une fraise en quart de rond, afin d'arrondir les arêtes de cette ouverture.


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Retour au chaud en vue de la stratification de bandes de renfort sur les arêtes de l'ouvertutre du puits de dérive et sur les cotés du skeg.

 

Le lendemain, je sors "Gandalf" pour un ponçage général avant la dernière couche d'époxy, mais je suis constamment interrompu par les averses : impossible de poncer sous la pluie, le papier de verre est aussitôt colmaté par l'époxy pulvérisée et liée par l'eau.

 

Je suis finalement arrivé à tout poncer, et maintenant, je me moque qu'il pleuve sur la coque. Au contraire, va-y, pleus dessus autant que tu voudras ! Il s'agit maintenant de dépoussiérer et j'aurais de toute façon terminé par un rinçage à grande eau !

         
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Voila qui est fait, le "mouillé" montre le bois tel qu'il sera sous le vernis.

 

Mais je continue de jouer à cache-cache (à mon age !) avec les averses pour le sciage puis le rabotage du mât. Ici, je vais commencer à créer 4 nouvelles faces sur les 4 arrêtes. J'esquisserai ensuite 8 nouvelles facettes, puis je passerai à la ponceuse pour arrondir l'espar.

 

Pose des lèvres du puits de dérive. Leur fonction est d'éviter les perturbations importantes que causerait la cavité formée par le puits de dérive.

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J'ai rentré le mât pour passer dessus une première couche d'imprégnation époxy (j'en passerai une seconde après un ponçage, puis je vernirai afin de protéger l'époxy des UV).

 

J'ai passé quelques heures intéressantes à ramper sous la coque à faire les joints-congés dans les angles entre les flancs des caissons et les dessus des caissons, ainsi qu'à l'intérieur des grands caissons avant et arrière, afin de renforcer le joint-congé déjà fait par l'extérieur.

 

Il est temps de remettre la coque à l'endroit et j'ai décidé de le faire seul, en m'aidant d'un palan accroché à la charpente métallique du toit. Après avoir un peu soulevé un coté de la coque, je la transfère du chariot vers les deux chaises.

         
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Je lève progressivement en essayant de prévoir comment la coque va se positionner en fonction du changement d'angle. Le matelas bleu à gauche est prêt à amortir le contact avec le sol, dès que je saurai où le placer.

 

Je continue d'ouvrir l'angle.

 

Peu après cet angle, la coque a glissé soudainement des chaises et s'est trouvée totalement suspendue. Personne n'a été blessé...

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J'ai positionné le matelas sous le carreau et je commence à laisser filer le palan afin de poser le coque.

 

Et voici "Gandalf" sur ses pieds, ou plutôt sur des cales posées au sol. Je ferai tout de même de nouveau appel à mes voisins plombiers pour reposer "Gandalf" sur le chariot, car il est un peu compliqué de la soulever avec un seul palan : j'en gréerai plusieurs pour la prochaine maneuvre !

 

J'ai passé une grande partie de l'après-midi à poncer l'intérieur du carreau et les sièges en jouant au chat et à la souris avec les averses (et je vous fais grâce des photos), puis le termine la journée en passant la dernière couche d'époxy sur l'intérieur. J'ai aussi passé une couche d'imprégnation sur le gouvernail et son safran, que l'on aperçoit accrochés à gauche.

         
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Fini pour l'époxy ! Je sors "Gandalf" pour l'équiper.

 

J'utilise des béquilles sommaires afin de pencher la coque pour monter les vide-vite, que l'on aperçoit, en place et ouverts tous deux. Leur face arrière verticale génère une aspiration du fait du déplacement de la carène dans l'eau. Un clapet est alors ouvert par l'effet de succion (effet venturi) et l'eau des fonds est aspirée à l'extérieur, ce qui évite l'écopage obligatoire par bonne brise sur un bateau ouvert. Malheureusement, les essais au lac d'Orient ont montré que l'effet venturi n'est pas au rendez-vous car l'emplacement des vide-vite n'est pas bon : sans doute trop proche de l'angle extérieur de la sole. Je vais donc les démonter, boucher les trous et en refaire d'autres à un endroit plus proche de l'axe de la coque.

 

Montage des ferrures de gouvernail : j'ai accroché un tasseau au skeg grâce à deux serre-joints afin de poser le gouvernail dans son prolongement, et j'ai ajouté une cale de 12 mm pour me donner un peu de marge en cas de talonnage. De plus, le profil du bas du gouvernail est incurvé vers le haut afin de limiter le risque qu'il touche lors d'une mise à l'eau, par exemple. Le gouvernail est posé sur la cale et tenu en haut par un bout de fil électrique en attendant que je positionne et fixe aiguillots et fémelots.

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Montage des aiguillots sur le gouvernail. J'ai du repercer celui du bas car les premiers trous étaient trop avancés, celui du haut étant d'un modèle différent, plus large et plus long.

 

Voila le gouvernail en place. J'ai aussi mâté afin d'ajuster l'épaisseur des cales de pied et d'étambrai. En effet, je colle toujours des cales en contreplaqué dur à ces endroits de forte contrainte afin d'éviter que le sapin (ou similaire), bois tendre, ne soit "poinçonné" par la forte pression très localisée. Ces cales sont taillées en biseau de sorte que le mât soit calé juste lorsqu'il est à fond, et qu'il soit ainsi plus facile de l'extraire pour démâter.

 

J'ai mâté et démâté une bonne douzaine de fois afin d'arriver au bon réglage à l'étambrai et au pied. L'ajustage est réalisé à la ponceuse à bande : les cales collées sur le mât à l'époxy sont un peu plus grosses que nécessaire, et je les affine à la ponceuse en fonction de l'ajustage à l'ouverture de l'étambrai et du pied de mât, mais aussi en fonction du réglage de la quête (longitudinale) et de la verticalité en latéral. Cela permet de rattraper un éventuel (mais léger) défaut de positionnement de l'étambrai par rapport au pied (ou vice-versa).

         
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Et je pose l'accastillage minimum, sachant que je devrai tout démonter de nouveau pour vernir, car pour l'instant, Gandalf est "brut d'époxy" : tout le bois est couvert de deux couches d'époxy au minimum, afin de le renforcer et de l'isoler de l'extérieur, mais l'époxy devra être peinte ou vernie pour la protéger des UV. J'ai fini le travail ce vendredi soir par la réalisation d'une barre franche temporaire, car je n'avais pas eu le temps de tailler la barre courbée définitive...

 

Et voila la réponse à la question qui se posait depuis un petit moment : Gandalf a bien été prêt à temps pour naviguer au Lac d'Orient le 28 avril ! Grâce au talent de nombreux photographes et à leur gentillesse, j'ai une profusion d'images sompteuses de ce rassemblement de petits bateaux (tous voile-aviron à l'exception du PocketShip, que l'on aperçoit ici à l'arrière-plan.

 

Didier, heureux gagnant du Skerry du concours du Chasse-Marée nous envoie cette jolie photo avec ce message : "Le Skerry "Chasse-Marée" va bien ; il m'apporte de grandes satisfactions et je délaisse mon "Surprise" ; je m'en suis servi une douzaine de fois depuis Nöel : Plouer sur Rance (2 fois), Courselles sur mer, Ouistreham (canal de Caen à la mer ; 2 fois), le Relecq Kerhuon (où ont été prises les photos) (je ne résiste pas à la poésie du nom de cette commune du bord de l'Elorn), et la rade de Brest ainsi que les alentours du goulet : j'essaie d'être au point pour les rassemblements de l'été, à commencer par la route du sable ! Les passants saluent son élégance et ses finitions (que je m'efforce de conserver aussi rutilantes)."
Didier, un grand merci pour ces sympathiques remarques et cette ubiquité qui fait beaucoup de suberbe publicité au Chasse-Marée et à Arwen Marine !

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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