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Samedi 8h, nous avons commencé par marquer sur la sole l'emplacement des cloisons (ou membrures, du pied de mât, du puits de dérive et de l'aileron. Christian et Jean-François sont maintenant occupés à percer les trous pour les sutures de fil de cuivre que nous allons utiliser pour coudre ensemble les éléments de la coque des deux Skerry. |
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Nous avons installé deux paires de tréteaux à l'extérieur afin de profiter de la lumière du jour et nous avons commencé la couture : les deux bordés 1 sont successivement cousus sur les bords de chacune des soles. |
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On aperçoit près de la perceuse le tracé de "l'empreinte" de la cloison avant et du pied de mât que nous avons fait tout à l'heure. |
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On commence par coudre les deux bordés 1 sur les cotés de la sole puis nous allons mettre en place les trois cloisons avant de suturer l'étrave et l'étambot. |
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Christian vérifie que le brion qu'il vient de coudre avec Jean-François est bien positionné. On voit que le haut de la liaison des bords avant des deux bordés 1 est encore entrouvert (ou entr'ouvert, les deux s'écrivent, j'ai vérifé), du fait de la tension due au vrillage imposé à cette zone (le trévire). |
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Maïté finit de nouer la suture tribord de la cloison arrière sur la sole, et on voit que l'étambot est encore ouvert. Le trévire des bordés 1 à la poupe est nettement plus fort qu'à la proue. |
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Nous terminons avec Maïté la couture du bordé 2 bâbord le long du haut du bordé 1. Ca commence à ressembler à une coque de bateau ! |
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Christian et Jean-François terminent la couture du haut de l'étambot.
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Maïté fixe sur la pellicule (pour les jeunes, la pellicule était une fine bande sur laquelle était déposée une pellicule - d'où son nom - chimique qui était impressionnée par la lumière et qui constituait donc le support des images photographiques au temps des pharaons, avant le numérique) la fin de la couture des bordés. |
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En quelques heures, nous venons de transformer quelques panneaux de contreplaqué en deux bateaux ! |
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Les cloisons ne sont pour l'instant fixées que le long de leur bord bas, sur la sole, et nous venons de reporter sur le haut du carreau la mesure relvée sur le plan, et christian et Jean-François marquent sur l'intérieur du bordé la position des trous des sutures qui vont fixer la cloison 3. |
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En parallèle, je fixe chacune des 4 guirlandes (2 par bateau) à l'aide de 4 vis temporaires (les deux pinces vont être enlevées dès que les vis seront en place). Les guirlandes vont rigidifier la coque pour les manipulations à venir, seront déposées pour faire les joints-congés de l'étrave et de l'étambot, tout à l'heure, puis remontées afin de "fixer" l'angle d'ouverture à la proue et à la poupe. |
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Nous retournons les deux coques afin de serrer toutes les sutures, dont le "noeud" se trouve sur l'extérieur de la coque. |
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Nous n'avons pas pesé la coque à ce stade, mais j'estime ce poids à 33 kg à ce stade. |
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Chaque suture doit être saisie à la pince afin de tirer son "mou" et de la serrer en donnant un ou plusieurs quarts de tour. |
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De temps en temps, une suture casse sous notre pince, car le fil de cuivre a été trop étiré ou trop tordu, et c'est Maïté qui se glisse sous la coque pour en repasser une nouvelle... |
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C'est la magie de la méthode du cousu-collé : en quelques heures, on a construit le bateau et on a l'impression d'avoir presque fini ! (Mais qu'allons-nous faire pendant les 8 jours qui restent ?) |
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Certains angles montrent l'étonnant volume de cette coque très fine et la justesse du coup de crayon de son architecte John Harris. |
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Une fois toutes les sutures resserrés, nous remettons les deux Skerry à l'endroit en vue du collage à l'époxy : une petite photo pour fixer ce moment, puis nous allons rentrer à l'abri pour le collage. |
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Nous commençons par faire un gros joint-congé dans l'étrave et l'étambot (que l'on voit ici). |
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Puis nous faisons un joint-congé tout le long du pourtour des cloisons avant et arrière, sur la face tournée vers l'extrémité de la coque. Le joint-congé sur la face tournée vers l'intérieur sera fait le lendemain, en même temps que les joints entre les panneaux de coque. La cloison centrale n'est pas collée car elle sera déposée demain. |
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Nous retournons avec précaution la coque après ces collages qui forment un "T" à chacune de ses extrémités et vont aider à verrouiller sa forme avec les collage que nous allons faire maintenant. |
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Nous déposons à la seringue un cordon d'époxy chargée tout le long de chaque joint entre les panneaux de coque |
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Nous terminons ce collage qui clôture la première journée à 22h, soit 14 heures après avoir commencé ce matin... Ouf ! Même avec une pause d'une haures pour déjeuner, cela fait une belle journée. |
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