|
 |
|
 |
|
 |
Avant une session de construction accompagnée, je "prépare" le ou les kits afin de gagner 2, 3 ou 4 jours de travail et de délai de durcissement de l'époxy. Je commence en "ébarbant" les pièces (la machine de découpe numérique laisse subsister de petits ergots de connexion sur la périphérie des pièces afin que la feuille de contreplaqué conserve une cohésion minimum sur la table de découpe, un peu comme les maquettes Heller ou Airfix de notre enfance). |
|
Je perce ensuite seize trous par kit dans divers éléments de structure afin de pouvoir y passer des cordages pour assurer une écope, fixer un pare-battage ou toute autre chose et j'arrondis les arêtes qui resteront exposées dans le bateau fini. |
|
Je colle aussi tous les joints-puzzle des panneaux de coque. Ici, ce sont les deux paires de bordés 3 que je m'apprête à encoller. Je les superposerai en intercalant une feuille de plastique entre chaque collage et je les presserai tous ensemble pendant le durcissement de l'époxy. |
|
|
Cliquez sur les photos pour les voir en grand |
|
|
 |
|
 |
|
 |
Je passe ensuite une couche d'imprégnation époxy sur toute la surface que chaque pièce afin de la protéger pendant les manipulations de montage et afin d'assurer la protection du bois contre l'humidité. |
|
Je poncerai ensuite cette première couche (c'est nettement plus facile que lorsque les pièces seront intégrées au bateau : là on peut le faire facilement à plat sur une table) afin de donner une accroche mécanique à la seconde couche d'époxy que nous passerons au cours de la construction, à moins que ce ne soit une stratification. |
|
Je stratifie directement la face intérieure des joues du puits de dérive et celles du gouvernail afin d'assurer leur protection contre la friction des pièces mobiles (dérive et safran). Avec le recul, je me demande si ce n'est pas un excès de zèle pour le gouvernail... |
|
|
|
|
|
 |
|
 |
|
 |
Couche d'imprégnation sur les deux soles et les 4 bordés 1, une face à la fois. Je ferai les 4 bordés 2 et les 4 bordés 3 lors d'une seconde opération car je n'ai pas assez de place. Sur la gauche de l'image, ce sont les deux ailerons dont je colle les deux épaisseurs : les pinces pressent le collage sur la règle en alu et assurent ainsi que les pièces collées seront rectilignes. |
|
Je colle ensuite les puits de dérive (à droite) et les deux épaisseurs des éléments d'âme du gouvernail (une couche de 9 mm et une de 6 mm pour ménager de l'espace autour du safran pivotant de 12 mm.
|
|
Je colle aussi les renforts d'étambrai sur la face inférieure des pontages avant, ainsi que les intercalaires des pieds de mât. |
|
|
Cliquez sur les photos pour les voir en grand |
|
|
 |
|
 |
|
 |
Je colle un "fond" sous les pieds de mât. Cette pièce ne fait pas actuellement partie du kit standard du Skerry mais elle fait partie d'une liste d'améliorations de ce kit qui va bientôt être mise en production. |
|
Je colle ensuite la seconde couche du renfort d'étambrai (la première n'eest pas encore standard et la seconde est plus grande que la standard actuelle), et je passe une couche d'époxy sur les pieds de mât et sur les puits de dérive finis. J'ai aussi collé les deux épaisseurs des safrans, visibles au milieu. |
|
Cette photo de Christian montre le plan du Skerry qui est affiché dans l'atelier. Nous nous y reporterons fréquemment pour des explications et pour y relever les cotes indiquées en pouces (et traduites en métrique au crayon). J'ai failli hésiter à la montrer car j'ai récemment rencontré une personne qui a construit un kayak Shearwater (enfin cette personne dit que c'est un Shearwater, moi je n'arrive pas à le reconnaitre) à partir de plans imprimés sur une feuille A4. Evidemment, la distorsion due au report d'un tracé aussi petit (il faut l'agrandir 25 fois à peu près) rend le kayak méconnaissable... Bref ! |