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Nous démarrons cette journée de dimanche à 9h, seule concession au repos hebdomadaire ! En effet, nous n'avons que 9 jours pour construire les coques de ces deux Skerry et les gréer entièrement, ce qui inclut la confection des espars, une opération assez chronophage (et je marque 100 points pour avoir réussi à placer "chronophage"). |
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L'époxy des collages de la veille au soir a suffisamment durci et nous remettons les coques à l'endroit pour couper toutes les sutures et déposer la cloison centrale. Nous les retournons de nouveau afin d'extraire les sutures (à la pince et en les chauffant quand elles sont prises dans l'époxy), puis nous commençons à faire les joints sur l'intérieur de la coque. Je montre ici comment lisser le joint entre la sole et le bordé 1 à l'aide du coin arrondi d'une squeegee. |
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Après le lissage du joint, il faut ramasser les excédents d'époxy, ce que fait Jean-François à l'aide d'un ciseau à bois, tandis que Christian dépose un cordon d'époxy chargée sur l'autre bord de la sole. Les excédents d'époxy chargée sont immédiatement recyclés pour faire d'autres joints. |
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Tous les joints sont garnis à la seringue d'un cordon d'époxy chargée, qui est ensuite lissé et nettoyé, et tous les trous des sutures sont ensuite bouchés individuellement, toujours à l'époxy chargée. Nous ne traitons aujourd'hui que l'intérieur de la coque, nous reviendrons plus tard sur l'extérieur. |
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Dès que l'époxy des joints n'est plus collante, nous drapons le tissu de verre de stratification, que nous allons lier à la surface du contreplaqué en le saturant d'époxy. Nous utilisons une grance pièce de tissu pour le compartiment central et deux petites pour l'intérieur des futurs caissons étanches. Seule la surface de la sole et des deux bordés 1 est couverte. Deux bandes seront ensuites ajoutées pour renforcer l'étrave et l'étambot. |
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Nous utilisons des rouleaux pour déposer l'époxy sur le tissu de verre et la faire pénétrer dans les fibres. |
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On aperçoit Gandalf dehors : nous le sortons afin de disposer de tout l'espace intérieur. |
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Le tissu de verre devient parfaitement transparent lorsqu'il est totalement saturé de résine. Nous couperons l'excédent de tissu au delà du joint entre les bordés 1 et les bordés 2.
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Le rouleau est mouillé d'époxy, puis celle-ci est déposée à la surface du tissu de verre qui est ensuite roulé jusqu'à ce que la résine ait pénétré au coeur du tissu et le lie à la surface du contreplaqué en-dessous. |
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Nous avons choisi de faire la stratification successivement sur chacun des deux Skerry afin de travailler plus vite et ainsi ne pas craindre d'être pris de court par la réaction de l'époxy car le temps s'est mis au beau et nous bénéficions d'une belle chaleur pour cette fin d'été. |
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La même zone sera stratifiée sur l'extérieur de la coque, le moment venu, ce qui reviendra à créer un sandwich de contreplaqué pris entre deux couches de fibre de verre : très rigide et solide, mais très léger en même temps. |
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On voit très bien la zone déjà traitée car le tissu de verre est devenu transparent : c'est magique ! |
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Nous avons ouvert le passage du mât à travers le siège avant et les deux couches de renfort de l'étambrai, et Maïté passe une couche d'époxy sur le renfort : toute la surface du contreplaqué reçoit au minimum deux couches d'époxy afin de le renforcer et le protéger de l'humidité. |
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Après avoir coupé l'excédent de tissu de verre et attendu que l'époxy ne soit presque plus collante au doigt, nous repassons une couche d'époxy "mouillé sur mouillé" afin de remplir la trame du tissu de verre. |
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En parallèle, nous collons les scarfs des baguettes de sapelli que nous allons utiliser pour les listons. |
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