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Images des activités en cours à l'atelier

5 octobre 2020

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J'ai utilisé cette belle mais triste photo de Gandalf faite par Ronan Coquil au RAM 2019 pour annoncer l'annulation définitive du RAM 2020. Il devait se tenir sur le weekend du 1er mai, mais fut naturellement annulé du fait des restrictions de circulation liées au Covid. Nous l'avions reporté sur le dernier weekend de septembre en unissant nos forces à celles de "Entre Terre et Der" organisé par Christophe en fini de saison pour profiter du cadre étonnant du Lac du Der à "marée basse". L'arrivée de la seconde vague du Covid nous a contraint à l'annuler définitivement. Notez d'ores et déjà les dates du RAM 2021 : du vendredi 23 au dimanche 25 avril. Prenez bien soin de vous, on veut vous y retrouver !

 

Certains d'entre vous m'ont fait remarquer l'air de rien que bien du temps a passé depuis les précédentes "nouvelles de l'atelier", qui datent du 3 juillet de cette année (je précise, au cas où vous auriez été amenés à croire que ça datait de l'année dernière). C'est que j'ai été fort occupé ! Voyez plutôt cette magnifique photo de Stéphane Blanc que j'ai piquée dans l'article de Gwendal Jaffry sur le Challenge Naviguer Léger paru dans le N° 316 du Chasse-Marée, où elle s'étale sur deux pages avec la légende suivante :
"Le dernier jour, des conditions de rêve permettent à la flottille de faire le tour de Bréhat, au ras de la côte – ici, sous le phare du Paon. On reconnaît, de gauche à droite, les bateaux du chantier Arwen marine au grand complet: Goat Island Skiff, Silmaril, Grand Skerry et yole de Chester." Quatre superbes journées de navigation avec une flottille de 15 voile-avirons le long de la côte de granit rose.
Voyez mon compte-rendu.

 

Ensuite, il a fallu retourner dans les cailloux, puisque c'était le moment des vacances avec les petits enfants et qu'ils aiment tant ça, pour paraphraser le Grand Jacques.

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Après les vacances, j'ai construit deux Oxford Shell Mk II avec Patrick et Benoit, du 10 au 19 août.
Voyez mon compte-rendu.

 

Le dernier weekend d'août, je suis allé à Arradon pour faire un essai du RoG 15 que nous avions construit à l'atelier avec William pendant le confinement. Comme William n'est arrivé que le samedi soir, nous avions toute la journée de samedi à occuper, et nous avons fait un tour sur le Golfe et Hervé a sorti son drone pour quelques superbes photos aériennes de nos trois bateaux.
Voyez mon compte-rendu.

 

William est arrivé comme annoncé et le dimanche, nous sommes allés essayer son RoG sur le Golfe du Morbihan, et Hervé a encore fait de très belles photos, ainsi que Denis.
Voyez mon compte-rendu.

         
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Le weekend suivant, nous étions 5 à aller participer au "Raid Extreme" dans le nord de la Frise avec un groupe de voile-avirons hollandais, mais le retour du Covid nous a interdit d'y aller (quatorzaine imposée par les Pays-Bas aux personnes arrivant des zones rouges de France).
Comme les bateaux étaient prêts et l'avitaillement dans les soutes, nous avons décidé d'aller faire un petit tour en rade de Saint-Malo,  où nous avons retrouvé Alban, qui est un grand habitué des lieux, et la délégation Aquitaine, en la personne de Dominique et Laurent.
J'ai chaviré le dernier jour de cette belle balade et j'en ai tiré plusieurs leçons un peu cuisantes...
Voyez mon compte-rendu.

 

Mon chavirage s'est produit alors que j'étais à l'arrêt, voile en ralingue, occupé à parler à la VHF et totalement inattentif. Une vague plus grosse a simplement incliné le GIS au-delà du point de retour, il a commencé à se remplir par le côté et le poids du gréement a fait le reste avant que je réalise ce qui se passait. Parmi les leçons révisées ou apprises lors de ce chavirage, la difficulté de remonter à bord du bateau redressé (facile) a été la plus marquante : j'essayais de remonter par le côté au vent mais je n'étais pas assez rapide et mon poids allié au mouvement des vagues faisait rechavirer le bateau. Le tableau arrière est donc l'endroit naturel pour remonter, mais il est trop haut. J'ai donc immédiatement fabriqué une échelle à mon retour de Saint-Malo et nous sommes allés la tester en chavirant volontairement à la Base de Loisirs de Jablines.

 

L'échelle fonctionne très bien, en ce sens que j'ai pu l'utiliser pour remonter plusieurs fois à bord après avoir redressé le bateau. Elle est munie de deux crochets en U qui s'accrochent sur le bord du tableau, à côté du gouvernail, mais ces crochets étaient trop fragiles, et nous les avons finalement cassés. J'ai finalement enfin eu une lueur d'intelligence en décidant de libérer la drisse afin que la voile reste dans l'eau lorsque l'on redresse le bateau. En effet, le poids de la voile couverte d'eau sur ses deux faces, en plus de celui du mât et des espars, rend le bateau très instable lorsqu'il est rempli d'eau (notre chère amie Karen Likid). La voile restant dans l'eau, elle agit au contraire comme un stabilisateur quand on remonte à bord par le côté opposé. Il faudra bien sûr vérifier cette hypothèse en présence de vagues. Désolé pour la mauvaise définition de l'image, c'est une capture faite sur une vidéo prise par Gérard.

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Je viens de larguer la drisse et c'est Pierre qui vient de redresser Let's Goat. Notez que l'échelle se range normalement sur le caisson arrière sous la barre et j'ai vérifié que je peux facilement la libérer lorsque le bateau est à 90° sur l'eau. Désolé pour la mauvaise définition de l'image, c'est une capture faite sur une vidéo prise par Gérard.

 

Cette photo montre la fin du mouvement de remontée par le côté : je me suis d'abord hissé en m'accrochant au liston et j'attrape le bord du banc latéral tribord pour continuer à avancer vers l'intérieur. On voit que mon poids seul ne fait plus giter le bateau au point de craindre un nouveau chavirage. Je me hisse jusqu'à ce que ma taille soit sur le liston. Puis je bascule la jambe gauche par-dessus le liston et je me glisse à bord avec toute l'aisance et la grâce d'un mammifère marin (ou presque). On aperçoit une partie de la voile posée sur le liston opposé, et qui m'aide en stabilisant un peu le bateau. Il est évident qu'il faut s'assurer que le mât est sécurisé dans son emplanture avant de libérer la drisse.

 

Plus qu'à vider. Le pluka vaut ici une trentaine de seaux d'eau, facile à deux avec de grands récipients, mais ce sera long et difficile si on n'a pris qu'une petite écope. Je réfléchis d'ailleurs à l'installation d'une pompe de cale électrique à déclenchement automatique, qui éviterait d'avoir à gérer cet aspect du redémarrage. J'avais prévu un atelier chavirage au RAM 2020, il est aussi reporté au RAM 2021. Rappelez-vous qu'il y a des douches chaudes à l'école de voile de Giffaumont ! Il reste aussi tout plein de choses à dire sur l'art du chavirage : l'étanchéité des sacs du même nom et des trappes, le fait que tout ce qui n'est pas saisi ni sécurisé se sauve, la nécessité d'organiser l'assistance au chaviré qui ne doit pas être l'occasion d'une mini bataille navale impromptue autour de l'épave, etc.

         
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Après toutes ces épreuves (en fait, une baignade intéressante et agréable du fait de la température de l'eau et de l'air), nous nous sommes octroyé quelques bords, pendant que les bateaux étaient à l'eau (il y avait aussi le Silmaril "Mounouf" de Benoit). J'ai prêté Let's Goat à Katia et Piere et j'ai emprunté son appareil photo à Pierre (rappelez-vous que le mien à pris l'eau salée et qu'il ne s'y fait pas).

 

J'étais sur Mounouf avec Benoit et j'en ai donc profité pour faire quelques photos : belle lumière et le bateau et son équipage étaient photogéniques !

 

Pierre en a profité pour valider son choix du Goat Island Skiff pour son prochain bateau, mais en le modifiant beaucoup plus que moi... Vous le découvrirez en suivant les nouvelles des semaines à venir !

         
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Je commence la préparation de la construction d'un nouveau PassageMaker Dinghy pour Philippe, ce sera le 9e que je construis, seul ou accompagnant et mon 110e bateau, tous types confondus. Je commence par passer une couche d'imprégnation époxy sur toutes les pièces de contreplaqué.

 

J'ai aussi stratifié la face interne des flancs du puits de dérive, et tout doit maintenant être poncé.

 

J'ai cousu la coque, l'ai retournée, l'ai collée, puis l'ai remise à l'endroit pour la suite des opérations.

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J'ai ensuite coupé et extrait toutes les sutures, sauf celles du tableau et de la marotte, encore assez peu collés, mais y compris celles des trois cloisons que j'ai déposées afin d'avoir un meilleur accès à la surface intérieure.

 

J'ai rassemblé une partie des sutures extraites et fait cette photo afin que leur sacrifice ne soit pas oublié (j'essaie d'être dans le ton de ce qu'on lit, entend et voit sur nos médias favoris).

 

Je fais ensuite les joints intérieurs et je bouche les trous de nos chères sacrifiées (les sutures).

         
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Puis je ponce afin d'effacer les traces d'époxy chargée de la surface du contreplaqué. Je termine avec un dépoussiérage à l'aspirateur puis au chiffon mouillé.

 

Je passe ensuite à la stratification de la surface intérieure. J'utilise un taffetas de 200 g/m2 de 130 cm de large, qui couvre ainsi les bordés 1 et 2 en plus de la sole.

 

J'ai remonté les cloisons et j'ajuste les angles du caisson qui recevra la batterie d'un futur moteur électrique, réalisé lui aussi en cousu-collé, comme en témoignent les sutures visibles sur les arêtes. Je dois avouer que j'ai aussi utilisé de la Superglue en complément des sutures.

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Voilà le bac à batterie collé et imprégné d'époxy, pas tout à fait prêt à monter, je le poncerai avant.

 

Je viens de poncer les joints-congés des cloisons.

 

Puis je colle le bac à batterie.

         
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En parallèle, j'ai collé le renfort d'étambrai et la structure des deux trappes sur les dessus des caissons.

 

On voit que j'ai aussi collé le blason de doublage pour les presses du moteur hors-bord. Philippe m'a demandé de prévoir aussi une position excentrée pour le moteur afin de pouvoir le conserver prêt à l'emploi même si le gouvernail est en place pour faire de la voile.

 

Dernier ponçage avant le collage des dessus des caissons.

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J'ai collé des petits tasseaux sur le tableau arrière pour recevoir le bord arrière du dessus du caisson.

 

Essayage des sièges et des panneaux des caissons.

 

J'ai tracé par en-dessous le contour du puits de dérive, puis tracé l'axe de cette empreinte et j'ai percé aux deux bouts. Je vais maintenant découper l'amorce de la future ouverture du puits de dérive.

         
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En vue du collage des sièges, je commence par passer une seconde couche d'époxy sur leur face inférieure.

 

Je fais de même sur la surface intérieure des caissons : bordage, cloisons et bac à batterie. On voit que j'ai encollé d'époxy chargée le chant des trois cloisons.

 

Je mets les sièges en place et je fais des joints-congés sur tout leur pourtour.

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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