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Le RoG 15 de William goûte l'eau salée !
William avait déjà testé le RoG fin juillet sur un lac, mais il n'avait jamais navigué en eau salée. Hervé Bellenger nous a convaincus de venir faire un essai du bateau sur le Golfe du Morbihan pour Voile Magazine. Hervé avait aussi apporté son drone pour faire des photos aériennes, superbes, dont vous avez déjà vu un extrait. Un grand merci à Hervé Bellenger qui m'a autorisé à utiliser ses belles photos professionnelles et à Denis pour les siennes, moins professionnelles mais tout aussi belles. Et j'ai complété avec quelques-unes des miennes.

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Arrivée du RoG 15 pour la mise à l'eau à la cale Emile Riguidel sur la commune d'Arradon.

 

J'ai déjà eu l'occasion d'expliquer que Bluto est le nom original du "méchant" dans les dessins animés de Popeye. En 1960, le personnage de Bluto est renommé Brutus dans une nouvelle série d'aventures de Popeye.

 

Il y a tellement de rouleaux sur la remorque de William qu'une simple pichenette a suffi à faire rouler Bluto à l'eau (j'exagère à peine).

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Les deux mâts sont prêts à être plantés et il n'y aura plus qu'à dérouler la grand-voile et l'artimon pour mettre en route. William enfile un long sac tubulaire autour des mâts quand il roule.   Le poids total du bateau gréé prêt à naviguer est un peu inférieur à celui de 205 kg donné par l'architecte.   Les deux Skerry de Denis (Keleren) et Thierry (Chasse-Marée) sont venus de la Rance pour se joindre à cette navigation impromptue sur le Golfe du Morbihan.
         
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William termine ses préparatifs et nous allons bientôt démarrer. Je vais aller poser Hervé sur la cale de Penboc'h, d'où il pilotera son drone pour faire quelques photos aériennes, comme la veille.   Ce magnifique gennaker de 12.50 m2 (ou code 0, je ne suis pas très sûr) n'est pas prévu par l'architecte mais c'est un réel booster pour le RoG, dont les deux voiles enroulables totalisent déjà 15 m2 (10 m2 pour la GV et 5 m2 pour l'artimon).   On voit que j'essaie (en bas à droite) de lofer pour éviter de gêner Azaghâl (et aller plutôt gêner Truk), mais j'ai oublié de choquer mon propre gennaker et je n'ai pas assez d'erre, et Let's Goat passe tranquilement sur sa barre.
         
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Un des deux Skerry est visible dans le haut de l'image. Il est amusant de se dire que la longueur de coque du Skerry est presque la même que celle du RoG (3 pouces de plus pour le RoG).   Vu sous cet angle, le RoG a l'air bien plus grand qu'il n'est !   Mon propre gennaker est presque deux fois plus petit que celui de William, mais le Goat Island Skiff est près de trois fois plus léger que le RoG (1.5 fois avec le skipper).
         
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Le Silmaril "Truk II" d'Yves.

 

Les deux Skerry "Chasse-Marée" de Thierry et "Keleren" de Denis.

 

La vitesse du RoG survitaminé par son gennaker est étonnante, comme le montre son sillage.

         
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William nous confirme que le RoG reste doux à la barre en toutes circonstances.

 

La position assise est très confortable car la hauteur de l'assise est suffisante, ce qui est rarement le cas sur nos petits bateaux.

 

Le RoG salue la risée en gitant, tout en douceur.

         
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L'avantage d'un gennaker, qui est en fait un génois coupé creux et léger, est qu'on peut le porter jusqu'au près bon plein.

 

Toujours sur les longueurs de coque : le Silmaril à gauche fait 4.60 m, le Goat Island Skiff au centre fait 4.73 m et le Skerry à droite 4.57 m. Par contre, le Skerry présente des élancements importants, alors que la longueur à la flottaison des deux autres est quasiment identique à la longueur hors tout.

 

Ambiance étrange sous ce ciel plombé et devant les arbres morts de Stibiden...

         
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Nous virons la pointe sud de Stibiden et commençons notre remontée vers Ilur, où nous allons nous arrêter pour le déjeuner.

 

Petite photo de famille, il ne manque que Denis qui fait la photo !

 

Notre petite flottille sur la plage ouest d'Ilur.

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Hervé profite de la pause sur Ilur pour compléter ses photos du RoG.

 

Le Goat Island Skiff et le Morbic 12 : deux approches assez différentes du voile-aviron.

 

Gros plan sur l'immense cockpit du RoG, dont la longueur est exactement la moitié de celle de la coque.

         
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Yves joue les modèles pour montrer l'étonnante habitabilité de la cabine du RoG.

 

William nous montre une partie des rangements sous la tête de couchette bâbord.

 

J'accompagne Hervé sur le RoG et je suis épaté par l'impression de stabilité qu'il donne.

         
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Si si, le RoG est bien un voile-aviron ! Il est clair que l'on ne ramera que quand on y sera contraint, car le fardage de la bête est important.

 

La position de nage peut être améliorée, notamment en baissant l'assise par rapport aux dames de nage. Nous avions évoqué la possibilité d'un siège amovible posé sur le rebord des équipets de l'avant du cockpit.

 

On accède facilement au pied de mât et à l'étrave grâce à l'importance de l'ouverture du capot du rouf.

         
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Hervé a capturé quelques bons coups de gite du RoG tandis que nous le suivions à bord de Let's Goat.

 

L'angle de barre (à l'abattée) nous montre que le gennaker ne fait pas abattre le RoG et que William ne considère pas encore qu'il est temps de déventer pour revenir plus près de l'horizontale...

 

Toujours pas... Et le centre de gravité du skipper se rapproche du centre de carène ! A voir ce qui reste de safran dans l'eau, on se demande comment celui-ci ne devient pas inopérant...

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Hé hé !

 

William a fait cette photo d'Hervé en train de la photographier.

 

Quand j'ai posté cette photo sur Fessebouc, j'ai ajouté pour légende "Du haut de ce stick, 13 années d'Arwen Marine vous contemplent" ! En effet, 13 années se sont écoulées et j'ai construit 110 bateaux tous types confondus depuis la création d'Arwen Marine, dont cet intéressant RoG...

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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