Arwen Marine
 
Accueil Les Nouvelles Nos Bateaux L'Entreprise Le Glossaire
Plan du site Recherche sur le site Nous ecrire
Nouvelles précédentes Trouver une page par date Retour vers le futur
Images des activités en cours à l'atelier

12/11/13

Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Je suis assailli d'appels angoissés de mon fan club depuis un bon petit moment car je suis encore une fois bien tardif pour cette mise à jour, et en voici l'une des causes : je viens de passer 8 jours assez intensifs à construire un PassageMaker Dinghy avec Marie-Pierre et sa famille, dont vous trouverez le compte-rendu détaillé ici.

 

Avant cette construction accompagnée, j'avais fabriqué un gouvernail en bois pour Christophe, qui trouvait que le modèle en plastique ne conviendrait au Wood Duck 12 Hybride qu'il construit actuellement. Je suis très content car le gouvernail bois fini avec ses ferrures pèse exactement le même poids que celui en plastique, dont le safran est nettement plus petit. Par contre, les supports d'aiguillots sont trop larges pour le petit tableau des Wood Duck.

 

Voici un gros plan du joint digital en chevron qui remplace maintenant le scarf traditionnel sur la sole du PassageMaker Dinghy. Le dessin en chevron assure que l'on ne peut pas assembler ce joint désaligné. J'ai pris cette photo avant de coller ce joint, comme tous ceux des autres panneaux de coque du PassageMaker, que je prépare avant la construction accompagnée.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Voici le kit du PassageMaker Dinghy en cours d'imprégnation. J'ai passé au rouleau une couche d'époxy claire sur les deux faces de toutes les pièces. L'intérêt de l'opération est de pouvoir ensuite poncer cette première couche (les puristes diraient égrener) à plat à la ponceuse orbitale. Si on passe la première couche plus tard, on ne pourra pas utiliser cette ponceuse partout, et on y passera donc nettement plus de temps.

 

J'attendais la voile du Youyou pour terminer son gréement, et je le reprends donc après la construction accompagnée du PassageMaker Dinghy de Marie-Pierre et sa famille. Voici le premier essai de la jolie petite voile au tiers, coupée sur le même dessin que celle de la Prame d'Eastport. En effet, il n'existe pas actuellement de kit "voile" pour le Youyou. Mais il est très facile de l'équiper du gréement de la Prame d'Eastport, et de lui fabriquer une dérive et un gouvernail.

 

On voit sur cette image que j'ai déja installé le gros cordage (30 mm de diamètre) de défense périphérique, mais que je n'ai pas encore posé la bande-molle en demi-ovale de laiton sous l'aileron.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Gros plan sur le gouvernail. Son safran tient en position basse par simple friction : on le baisse en trempant la main dans l'eau pour appuyer sur son bord de fuite jusqu'à ce qu'il soit calé en position basse.

 

S'il touche un obstacle, le safran pivotera et se relèvera tout seul sans casse (mais par contre, la dérive sabre, arrivée en général sur l'obstacle légèrement avant le safran, n'a pas cet avantage...) C'est donc un système qui n'est intéressant que pour les cas où l'on navigue sans dérive, au portant, par exemple, ou lorsque l'on arrive sur une plage et que l'on vient de relever la dérive. C'est là qu'est son véritable intérêt, car on a à ce moment assez de trucs à gérer pour réussir une arrivée de plage dans la dignité sans devoir penser en plus à larguer le bout qui tient le safran en position basse...

 

La barre comporte une mortaise qui s'enfile tout simplement sur la tête du gouvernail. On la libère en la levant à 45 degrés et en la glissant vers l'arrière.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Voici la bande-molle en profilé demi-ovale de laiton.

 

J'ai aussi posé des lèvres pour obturer l'ouverture du puits de dérive, sinon les turbulences sur l'ouverture provoquent des remontées d'eau et des éclaboussures déconcertantes dès que l'on va un peu vite et que la dérive n'est pas en place. Cela risque de se produire notamment lorsque le Youyou sera équipée de son moteur hors-bord.

 

Nouvel essayage de la voile. L'écoute est munie d'un palan à deux brins dont la poulie basse est saisie sur une patte d'oie frappée sur les courbes de tableau, système simplissime et permettant toutes sortes de réglages.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

La voile est tenue verticalement par sa drisse (que l'on voit ici au taquet) et par ce palan à deux brins frappé sur la bôme juste en arrère du point de pivotement sur le mât. De ce fait, ce palan a une double fonction : d'abord il exerce une tension sur le guindant, et ensuite il joue également le rôle le hale-bas de bôme, grâce au court bras de levier entre son capelage et le point d'amure. Il est impératif que ce palan soit bien étarqué pour que la voile soit bien établie. Il est toujours navrant de voir des voiles au tiers avec un pli entre le point d'écoute et le haut du guindant sur l'avant de la vergue à cause d'une tension insuffisante sur l'amure.

 

Et voilà ce que cela donne.

 

Le Youyou va rejoindre son bateau-mère à Hyères par transport routier, et je l'ai donc protégé du mieux possible sous de multiples couches de plastique à bulles et des protections sur toutes les arêtes. Il est amarré sur une palette qui facilitera les manutentions lors des chargements et déchargements.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Charles-Edouard nous envoie quelques images de son nouveau bateau avec le commentaire suivant : "Trois photos anecdotiques mais plaisantes de mon nouveau yacht sur l'étang de ma soeur." Il s'agit d'un Elorn sur plan F. Vivier allongé et rehaussé, que Charles-Edouard a acheté en occasion à Saint-Jean de Luz.

 

C'est bien pratique de disposer d'un étang privé pour faire un petit tour à la voile quand l'envie en devient irresistible...

 

Charles-Edouard ne nous a pas dit (ou alors j'ai oublié, très vraissemblable) ce que signifie "Txakoli" en basque.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Yves nous envoie trois photos du Chesapeake 17 qu'il a construit ce printemps, prises lors d'une randonnée en solitaire sur le littoral breton entre Perros-Guirec et Saint-Malo. Notez le petit chariot qui facilite les déplacements terrestres de ce grand kayak.

 

Yves me dit qu'il a ajouté les stabilisateurs pour le confort lorsqu'il pêche et pour faciliter les opérations d'embarquement et débarquement (et je pense aussi pour renforcer son sentiment de sécurité lorsqu'il est seul en randonnée). Il prévoit de modifier les bras de liaison qui génèrent des embrus dans certaines conditions car les deux flotteurs touchent l'eau en permanence. Selon Yves, le gouvernail est indispensable dès qu'il y a du vent.

 

Bivouac sur la plage à Saint-Quay-Portrieux. Le Chesapeake a une charge utile de 150 kg, ce qui permet d'embarquer pas mal de matériel dpour une longue randonnée.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Guy a construit cet été ce magnifique Chesapeake 17 LT. Le LT est légèrement plus bas de franc-bord que le Chesapeake 17 "standard", comme celui de Yves, visible ci-dessus. De ce fait, il a un volume légèrement inférieur et un peu moins de prise au vent, ce qui est un avantage intéressant par vent latéral.

 

L'étambot vertical caractéristique des Chesapeake facilite l'installation d'un gouvernail, équipement quasi indispensable sur un kayak de cette longueur.

 

Guy m'écrit qu'il est très satisfait de la stabilité primaire et secondaire de son Cheasapeake 17 LT. Pour ceux qui sont perplexes, la stabilité primaire est celle du kayak à l'arrêt, la secondaire est celle du kayak en mouvement dans l'eau. Sur un bateau fin et léger, la stabilité secondaire est généralement nettement supérieure à la primaire.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Jean-David m'envoie les quatre photos suivantes de son Skerry Piff. Il trouvait la surface de voilure standard un peu faible et lui a donc ajouté une bande le long de la bordure. Il a aussi ajouté une bande de ris au dessus, ce qui lui donne deux bandes de ris.

 

Jean-David ne dit pas quelle est la surface de la bande ajoutée, mais il semble qu'elle fasse 1 m2, ce qui passerait la voile à livarde autour de 6 m2.

 

Jean-David a rehaussé son mât pour pouvoir hisser sa voile allongée.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Jean-David a aussi stratifié son mât afin d'augmenter sa résistance et de le rigidifier. Il a renvoyé le "morveux" (le palan de tension de la livarde) et le contrôle de tension du guindant sur des coinceurs fixés sur l'arrière du puits de dérive, sous le banc central, en passant par les poulies que l'on aperçoit au pied du mât..

 

Patrick m'envoie des images du PassageMaker Dinghy qu'il construit en Belgique. Cette image montre que Patrick a déposé toutes ses membrures afin de stratifier l'intérieur de sa coque d'un seul tenant.

 

Les trois membrures sont collées en place. Notez que la membrure avant est double car il s'agit de la version "emboitable" du PassageMaker Dinghy.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Patrick a remplacé les courbes avant et arrière de son PassageMaker Dinghy. Ces pièces sont normalement collées sur les dessus de caissons, après que ceux-ci aient eux-mêmes été collés. Patrick trouve que c'est un renfort insuffisant, et ses courbes viennent prendre appui sur la sole. Les dessus de caisson avant et arrière seront échancrés pour leur montage. Cette photo montre la courbe avant.

 

Et voici la courbe arrière, dont la partie basse, qui sera à l'intérieur du caisson, est très largement allégée.

 

L'extérieur de la coque est stratifié.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Les listons sont collés.

 

J'ai "piqué" cette photo sur le blog de Jérôme, qui construit près de Lyon son Skerry en partant des plans, et il a créé un blog très intéressant pour raconter son projet. Voir le blog de Jérôme.

 

A vos agendas : la date du rassemblement Arwen Marine au lac d'Orient a été fixée au week-end des 20 et 21 avril 2013.

         
         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

On m'a demandé d'annoncer un projet de participation groupée à la prochaine Vogalonga, la très fameuse régate d'aviron (et de pagaie) de Venise, qui aura lieu le dimanche 19 mai 2013. Si ce projet vous intéresse, passez moi un petit mail. La photo montre le Wherry d'Annapolis de François qui participa à l'édition 2011.

 

Arwen Marine n'aura pas de stand au salon nautique de Paris, du 8 au 16 décembre prochain, mais j'y trainerai mes guêtres : passez moi un petit mail si vous souhaitez m'y rencontrer.

 

A saisir : baisse de prix sur l'époxy et sur la peinture chez Arwen Marine ! (il faut lire ce qui est écrit sur le haut de la demoiselle pour trouver une autre occasion à saisir...)

         
Nouvelles précédentes Trouver une page par date Retour vers le futur

Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

Haut de page   Retour   Glossaire
Copyright © Arwen Marine Emmanuel Conrath 2012 www.arwenmarine.com