Nous commençons cette quatrième et avant-dernière journée par un montage "à blanc" de l'hiloire, afin de visualiser l'opération à accomplir avant de tout encoller.

Avant de coller le "mille-feuilles" de l'hiloire, nous repassons une couche d'époxy "claire" sur la stratification du pont. Le rôle de cette couche est de "remplir la trame" du tissu de verre afin d'obtenir une surface plus lisse sous le vernis.

La riche texture de la partie centrale du pontage en contreplaqué sapelli contraste élégamment avec les autres panneaux qui sont en contreplaqué okoumé, plus clair et moins texturé.

Nous avons encollé les pièces du "mille-feuilles" de l'hiloire et les pressons en place.

Cette tâche est assez salissante car il faut ajuster à la main le positionnement relatif des différentes couches (ou demi-couches).

Nous terminerons en passant un peu d'époxy "claire" au pinceau sur la tranche des cales d'hiloire, dont on voit ici qu'elle est "sêche" entre les coulures.

Nous retournons ensuite la coque afin de stratifier.

Comme pour le pont, le tissu de verre est saturé au rouleau.

Nous terminerons cette opération en stratifiant des bandes de renfort aux deux extrémités et en coupant l'excédent de tissu non saturé.

Après le durcissement de l'époxy de stratification de la coque, nous retournons celle-ci, démontons toutes les presses du collage de l'hiloire et "finissons" celle-ci (grattage, ponçage et coup de défonceuse pour arrondir l'arête supérieure intérieure), puis nous stratifions des bandes de fibre de verre sur tout son pourtour intérieur et supérieur afin de la renforcer.

Nouveau retournement pour passer une seconde couche d'époxy sur la stratification de la coque afin de "remplir la trame".

Je n'ai ajouté que deux photos du vendredi, cinquième jour, à celles du jeudi, car il n'y a pas matière à créer une page séparée. Ce fût une petite journée. Nous avons "nettoyé" la stratification de l'hiloire et repassé une couche d'époxy dessus, encore repassé une couche d'époxy sur la stratification du pont et, comme on le voit ici, pesé ce Wood Duck 12 afin de vérifier que nous étions "dans les clous" par rapport au poids théorique : nous mesurons 17 kg, au lieu des 18.1 kg annoncés, ce qui est excellent car nous avons été généreux avec la fibre de verre et l'époxy et je m'attendais en fait à dépasser le poids annoncé.

Dernière photo de ce vendredi après-midi : le Wood Duck 12 est bien emballé et accroché sur les barres de toit pour les 850 km du retour et nous nous séparons avec la satisfaction d'un travail bien fait, dans le calme et presque sans effort...