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Construction du Wood Duck 12 avec Maud et Gaël
Jour 2 : Mardi
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Nous attaquons très fort en ce début de seconde journée avec la découpe de la trappe ovale du compartiment arrière du Wood Duck 12. La difficulté de cette opération est que les deux bords de la découpe seront définitifs, car la "chute" sera utilisée comme couvercle de trappe. On n'a donc pas le droit à l'erreur et aucune rectification de la coupe initiale ne sera possible. Nous avons fait une série de petits trous (1.5 mm) afin d'introduire la lame de la scie sauteuse, et Maud commence la découpe...

 

Maud a déjà fait 3/4 de la découpe et Gaël a posé des bouts d'adhésif au fur et à mesure afin d'éviter que la "chute" soit trop mobile.

 

Une fois la découpe terminée, nous avons séparé le pont de la coque et extrait toutes les sutures. Maud a masqué tout le long des joints à faire et nous repassons sur le premier collage en pointillés afin de faire partout un joint consistant d'époxy chargée, tant dans la coque que dans le pont, que l'on aperçoit sur la gauche.

   

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Nous commençons par coller la structure de trappe avant de faire le second collage des panneaux de pont.

 

Nous déposons à la seringue un filet d'époxy que nous lissons ensuite à l'aide d'un vieux ciseau à bois ou d'un couteau à mastic. Nous venons de coller la structure de support de la trappe, comme en témoignent les pinces.

 

Les bandes d'adhésif de masquage seront retirées immédiatement après que les joints soient faits, sans atendre que l'époxy durcisse, bien sûr. On aperçoit dans l'ouverture du cockpit des longueurs de bande de fibre de verre qui vont nous servir à "armer" les joints dans quelques instants.

   

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Les bandes d'adhésif de masquage nous facilitent le travail en limitant les bords du joint et éliminant la nécessité de racler les excédents d'époxy chargée.

 

Les bandes de fibre de verre sont posées sur les joints encore "frais" et saturées d'époxy "claire" (sans charge ajoutée).

 

Gaël utilise un pinceau pour saturer la fibre de verre et chasser les bulles. Les bandes deviennent ainsi transparentes et se plaquent sur le bois et le joint.

         
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Les bandes sont saturées d'époxy à l'aide d'un pinceau : on voit clairement la différence entre la bande non saturée, qui n'est que "tachée" par l'époxy des joints, et celle qui a été traitée au peinceau et est devenue parfaitement transparente.

 

Les cloisons temporaires ont toutes été enlevées et il ne reste plus que celle qui sépare le cockpit du compartiment arrière.

 

Nous ajoutons une pièce de tissu de verre pour couvrir toute la surface intérieure du cockpit.

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Maud utilise le rouleau pour saturer le tissu de verre du cockpit, et pour passer une couche générale d'époxy "claire" sur toutes la surface intérieure de la coque et du pont.

 

Le tissu couvre la partie avant de la coque sur 1.30 m devant la cloison, car c'est la zone du cockpit qui sera la plus "agressée" lorsque le Wood Duck sera utilisé.

 

Nous réunissons de nouveau la coque et le pont, car il est impératif que les joints que nous venons de faire durcissent dans une conformation compatible au niveau du joint du livet, qui réunit la coque et le pont. Notez l'abondance d'adhésif et les sangles : la suppression du couple temporaire du pont sur l'avant de l'ouverture du cockpit provoque un "retour" et il faut donc employer des arguments sérieux pour ramener les bords du pont sur ceux de la coque à cet endroit.

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Comme lors du premier assemblage, Maud utilise un couteau à mastic pour amener les bords en correspondance, et Gaël suit avec la bande adhésive. Ce n'est qu'après avoir terminé cette phase que nous pouvons nous arrêter pour déjeuner... à 15h45 ! En effet, les opérations impliquant de l'époxy doivent s'enchaîner sans que celle-ci ait le temps de durcir avant que tout soit en place.

 

Après le déjeuner, nous posons le Wood Duck à hauteur de travail et sur la tranche pour attaquer la réalisation du joint du livet. Nous allons en effet devoir passer la tête et un bras par l'ouverture du cockpit (facile) et par la trappe arrière (nettement moins facile) pour faire ce joint.

 

Sur les kayaks plus classiques comme les Chesapeake ou les Mill Creek, une serre bauquière est collée sur le bord intérieur haut des panneaux latéraux et permet de clouer ou visser les bords du pont en même temps qu'il est collé, alors que sur le Wood Duck comme sur le Shearwater, il n'y a qu'un joint-congé d'époxy renforcé de fibre de verre.

         
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Maud utilise une seringue pour déposer l'époxy chargée dans le joint sur la zone du cockpit. Dans la pointe avant, nous utiliserons une cuiller au bout d'un long manche pour déposer et lisser l'époxy jusque dans l'étrave.

 

L'époxy déposée à la seringue sera ensuite lissée à l'aide d'un couteau à mastic, puis des bandes de fibre de verre saturées à l'avance (par trempage dans un récipient rempli d'époxy "claire") seront déroulées sur les joints lissés. Dans le feu de l'action, je n'ai hélas pas fait de photos de cette dernière phase.

 

Gros plan sur le travail à la seringue. La seule difficulté est de déposer la bonne quantité d'époxy chargée : s'il y a trop de matière, il faudra nettoyer sur les cotés du joint après l'avoir lissé, trop peu et le joint sera incomplet.

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Dans les extrémités, au-delà de la "portée" des outils classiques tenus à la main, l'époxy est déposée à l'aide d'une cuiller fixée au bout d'un manche, qui sert aussi à lisser le joint. Un pinceau, également fixé au bout d'un long manche, sert à dérouler la bande de fibre de verre pré-saturée et à l'appliquer sur le joint.

 

Pour le compartiment arrière, Maud s'éclaire à l'aide d'une lampe frontale car l'ouverture ne permet pas d'utiliser la lampe classique.

 

Voici donc les trois outils de base pour la réalisation du joint pont-coque : la lampe frontale, la cuiller et le pinceau montés sur un manche d'un mètre de long. La cuiller sert à déposer et lisser l'époxy chargée et le pinceau sert à pousser le rouleau de bande de fibre de verre pour le dérouler sur le joint, puis à lisser la fibre de verre pour éliminer les bulles d'air.

         
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