Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

12/03/24

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Je pars en déplacement ce dimanche 18 mars : je me rends à Paimpol pour faire essayer cette Arwen à Patrick, qui cherche une annexe pour son nouveau bateau. Je vais aussi retrouver le PocketShip "ZO", Bruno son constructeur et son fils Pierre afin de participer à un essai comparatif de voiliers transportables organisé par la revue "Voiles et Voiliers" autour de l'île de Bréhat.
Ici, je m'arrête dans un champ pour refaire le plein de biomasse pour le convertisseur énergétique intégral de l'Arwen Mobile.

 

Patrick procède aux essais sur la grève de La Tossen, avec le musoir du port de Paimpol en arrière-plan.

 

Test de nage en position avant, avec une passagère installée à l'arrière.

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Essai validé : Patrick me prend l'Arwen. Dernière photo d'adieu...

 

Petit tour dans le chantier de mon frère Gilles : la coque d'un joli petit canot de 5.30 m (bordé en niangon sur charpente chêne) est prête à calfater, et le gros trawler est là pour quelques réparations mineures et de la peinture.

 

Vue intérieure du canot. Les barres d'ouverture en pin seront remplacées par un petit pontage avant et arrière, plus des passavants.

         
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Bruno et Pierre arrivent à Paimpol avec le PocketShip "ZO", et commencent par repasser les drisses, enverguer les voiles, etc.

 

Tout est prêt pour naviguer demain !

 

Le PocketShip et sa remorque s'abritent pour la nuit dans l'annexe du chantier de mon frère Gilles.

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Le mât du PocketShip peut être abattu sans démonter aucun élément du gréement. Il n'y a même pas d'étai à décrocher, c'est la drisse du foc sur emmagasineur qui tient le mât sur l'avant : on la largue de son coinceur, et on contrôle le pivotement du mât à la main, et il vient se poser sur le portique fixe à l'arrière.

 

Lundi matin aux aurores (vers midi), arrivée sur le terre-plein du port de Lézardrieux, où nous allons mettre à l'eau. On aperçoit le Monotype de Bréhat de Gilles à droite.

 

Gilles a décidé l'an dernier de sortir un nouveau bateau à coque polyester car il se désolait de ne plus avoir de commande pour des constructions de bateaux en bois traditionnel. En effet, le spectre de l'entretien d'un bateau en bois traditionnel fait fuir les clients (avec au moins une exception, comme nous l'avons vu plus haut).

         
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Bruno descend la cale pour la mise à l'eau.

 

Il manque à la remorque de Bruno quelques rouleaux pour faciliter le glissement final, ce qui l'oblige à la "noyer" plus profondément pour libérer le PocketShip.

 

Mais ça y est, ZO flotte et a trouvé une place au ponton en attendant l'ouverture de la porte du bassin à flot. Question d'observation : devinez qui des trois personnes sur cette photo est Bruno, son constructeur...

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Gilles met aussi à l'eau son Monotype, qui doit faire l'objet d'un essai séparé plus tard.

 

Gilles a juste posé le talon de quille et intallé les béquilles pour poser le Monotype "à sec".

 

Et voilà : plus qu'à attendre que la marée monte encore un peu.

         
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Le Monotype de Bréhat rejoint le PocketShip au ponton. Points communs : longueur, 4.50 m pour le Monotype et 4.52 m pour le PocketShip, déplacement lège autour de 350 kg pour les deux, mais si le PocketShip a 10 cm de largeur de plus, c'est le Monotype qui a le plus de surface de toile au près (18.30 m2 contre 13.80 m, il n'y aura pas photo en régate).

 

Gilles pointe quelques cailloux à Pierre-Marie sur cette carte de Bréhat. Nous allons sortir du Trieux pour aller mouiller dans l'anse de La Corderie, coté ouest de l'île.

 

Le Monotype tire quelques bords dans le Trieux avec nous avant que Gilles retourne à son corps-mort.

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Gilles a rempli son ballast de 100 litres, qui complète les 110 kg de lest constitué par la barre de fer qui fait bande-molle et la dérive en tôle d'inox.

 

La curieuse texture de la toile du génois est causée par l'enroulement sur l'emmagasineur.

 

Le Monotype nous quitte à l'embouchure du Trieux.

         
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Nous avons sorti le spi asymétrique de son sac pour l'essayer, il n'a encore jamais été envoyé, et la modération du vent limite les risques.

 

Le spi porte et c'est Bréhat que l'on aperçoit sur bâbord avant.

 

Regroupement à la tourelle des Pierres Noires, au sud-ouest de l'île. Nous sommes brièvement en tête de la flottille du comparatif : de gauche à droite le Sailart 17, le Seascape 18, la Gazelle Croisière et l'I-Kone Rando.

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Nous allons embouquer le chenal du Kerpont, et la lumière du soir de ce dernier jour de l'hiver fait vibrer les couleurs.

 

Moment magique en ce début de jusant qui nous pousse silencieusement vers le mouillage du soir.

 

On a parfois le sentiment d'être poursuivis... I-Kone Rando, Seascape 18 et Sailart 17.

         
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Le lendemain matin, le PocketShip nous attend tranquillement au mouillage dans la Corderie pour la suite de cet essai.

 

Nous reprenons le chenal du Kerpont en sens inverse, peu de temps avant qu'il ny ait plus assez d'eau pour le franchir : on voit clairement le fond sur cette image. Le petit hors-bord de 3.5 cv nous déhale paisiblement, et nous avons conscience du privilège que nous avons d'être là...

 

Bruno savoure ces instants, avec le grand bonheur de barrer le bateau qu'il a construit de ses mains.

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Pierre s'est installé sur la petite plage avant pour profiter du paysage.

 

Echouage au mouillage de La Chambre, coté sud-est de l'île. Pierre n'envisage pas de se baigner, le PocketShip ne cale que 40 cm, et on ne se mouille guère que jusqu'au genou.

 

Ce faible tirant d'eau simplifie les problèmes d'annexe... sauf qu'en mars, la Manche est froide !

         
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PocketShip, I-Kone, Seascape, Sailart et Gazelle.

 

Les béquilles ne sont pas prévues, mais elles ne sont pas vraiement requises.

 

La carène du PocketShip est simplissime, et le bandeau bleu marine allège un peu sa silhouette volumineuse.

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Nous avons calculé de rester échoués 3 heures pour faire des images des bateaux au sec, pique niquer et découvrir les chemins du sud de l'île pour ceux qui ne la connaissaient pas.

 

Devine d'où je t'appelle ! Il faudra penser à amarrer la barre dans l'axe pour échouer le PocketShip, sans quoi la plaque d'extrémité du safran risque de travailler. Cette plaque sert à optimiser le rendement du safran peu profond en évitant les trubulences générées par le mélange des flux intrados-extrados à l'extrémité du profil.

 

La marée a suffisamment remonté et nous repartons vers Lézardrieux, en passant par l'île Verte et la poussière d'îlots qui émaillent la face ouest de Bréhat.

         
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Je suis maintenant sur le bateau accompagnateur, une grosse plate en alu prêtée par Les Glénans, ce qui me permet de faire des "photos d'extérieur" du PocketShip. Pierre est sur le Seascape et Eric a rejoint Bruno sur le PocketShip.

 

Avec un mètre de longueur en plus, la Gazelle ne fait qu'une bouchée du PocketShip.

 

Au vu de ces images, l'architecte du PocketShip, John C. Harris, m'a dit qu'il serait bon d'ajouter les 70/80 kg de gueuses de lest interne optionnel à l'avant du puits de dérive afin d'enfoncer un peu l'avant et décoller l'arrière.

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Par petit temps, on s'installe sous le vent pour faire giter un peu le bateau et ainsi réduitre sa surface mouillée.

 

Nous repassons devant les Pierres Noires : Gazelle, Sailart et PocketShip.

 

La brise nous a un peu manqué au cours de cet essai pour réellement tester le PocketShip...

         
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Nous avons une pensée pour ceux qui sont au bureau...

 

Seascape, Gazelle, Sailart, PocketShip et I-Kone.

 

Un petit coup de hors-bord pour aider à étaler le courant de flot jusqu'à rejoindre le Trieux.

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Passage au pied du phare de La Croix, qui donne l'alignement pour entrer dans le Trieux.

 

C'est au tour de Pierre-Marie de tester le PocketShip et il sort le spi.

 

La surface relative de voilure du PocketShip et du Seascape se passe de longues explications sur leur programme et leurs performances respectives...

         
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Bruno monte au rappel sous une risée.

 

Le petit spi asymétrique peut être porté assez près du vent, et Bruno profite des enseignements de Pierre-Marie.

 

Pierre-Marie joue de l'écoute pour garder l'avantage sur le Sailart.

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Régate gagnée !

 

Dernière image de ces deux journées fabuleuses, alors que les nuages arrivent et qu'il est temps de rentrer à Lézardrieux. La suite des images sera dans le "Voiles et Voiliers" de mai, dans les kiosques le 16 avril prochain.

 

Et c'est le retour à l'atelier : je rapporte la Yole de Chester de Jean, sur laquelle je dois renforcer la liaison des têtes de la membrure avant avec le bordé et ajouter une bande-molle en laiton sous le skeg.

         
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J'ai découpé la dérive du Skerry Gustave, que je vais maintenant profiler : pas question de chercher à arriver à un profil NACA, il s'agit juste de créer une ogive sur le profil avant et d'affiner le bord de fuite.

 

Voila qui est fait, il ne reste plus qu'à visser-coller les barres qui empêcheront la dérive de passer à travers son puits.

 

Et voici le safran, profilé à son tour. Contrairement à la dérive sabre, il pivotera à l'intérieur du gouvernail.

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Gouvernail que voici, en collage final. Il est constitué de 7 pièces : une âme de même épaisseur que le safran, deux joues, deux renforts de tête et deux supports de barre latéraux.

 

En parallèle, je stratifie un tissu de 300 grammes sur les faces intérieures du puits de dérive du Grand Skerry.

 

Rassemblement au Lac d'Orient : nous en sommes à 18 bateaux inscrits, plus du double des 8 de l'édition 2011 !

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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