10/09/22 |
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Dans ma précédente mise à jour, je montrais des photos de la randonnée voile-aviron "Adour 2010" à laquelle participait Jean avec son Skerry et je recommandais à tous de mettre "Adour 2011" sur leur agenda. Mais attention, le rassemblement n'a lieu qu'un an sur deux, il faudra être patient. Il y aura par contre en 2011 un rassemblement voile-aviron à Saint-Jean-de-Luz dont nous reparlerons le temps venu. En attendant à Compiègne, le Doris 17 est enfin prêt à partir pour le Grand Pavois. |
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J'ai fait un crochet par Paimpol pour récupérer ma remorque avec le Skerry et le Youyou que j'avais laissés en attente au chantier de mon frère Gilles après les essais faits à Bréhat cet été (voir les images du Youyou et du Skerry). |
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Je suis en effet accompagné de mon frère Gilles qui va aussi exposer la coque visible à droite sur le Village Bois du Grand Pavois, car il s'est résolu à proposer des bateaux à coque polyester, qui seront moulés à partir de la jolie coque bois que voici. Village Bois, polyester ??? Le Village Bois s'est en effet lui aussi résolu à accueillir des bateaux réalisés en matériaux autres que le bois, car l'offre de bateaux de construction traditionnelle bois a pratiquement disparu du fait de l'absence actuelle de demande. |
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Les clients de Gilles lui disent tous : "C'est très beau ce que vous faites, mais avez-vous la même chose en polyester ?" En effet, l'entretien d'un bateau en bois classique, souvent mal compris, fait fuir la quasi-totalité des clients potentiels. J'ai fait les deux photos suivantes de la Rose-Anne en cours de restauration à son chantier. |
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Pour la Rose-Anne, il s'agit en fait de reconstruire presque totalement un nouveau bateau en utilisant les anciennes pièces, démontées tour à tour, comme gabarits pour les nouvelles. A part la quille, il ne restera que très peu de pièces de l'original dans la nouvelle Rose-Anne. Il est clair que cela parait plus compliqué qu'une coque moulée en polyester de taille comparable... |
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Nous voici donc sur le Village Bois : à gauche la coque apportée par Gilles. Il s'agit d'un "monotype de Bréhat" dessiné dans les années 1930 pour les plaisanciers bréhatins qui souhaitaient régatter à armes égales en temps réel. Une dizaine de ces bateaux furent construits dans des chantiers costarmoricains et nord-finistériens (je vous donne costarmoricain pour le Scrabble). |
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Cette coque va servir de "mère de moule" (ou empreinte, ou encore plug) pour créer le moule d'où sortiront les futures coques en polyester (je devrais plutôt écrire composite verre-polyester, car le polyester n'est que la résine qui sert à imprégner la fibre de verre). Paradoxalement, c'est le seul bateau construit en bois classique exposé au Village Bois, à l'exception des bateaux du patrimoine maritime présentés par l'Association des Amis du Musée de La Rochelle (pensez à couper le son). |
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J'ai donc apporté quant à moi le Doris 17, le Skerry et le Youyou. C'est ce dernier qui a eu le plus de succès (a-do-rable !), à ma grande surprise, mais les deux autres se sont très bien défendus. Le Skerry commence à bénéficier du fait que plusieurs exemplaires naviguent (bientôt deux douzaines !) et le Doris 17 parait moins exotique sur notre littoral français, car le doris est un type connu chez nous. |
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Je vais bientôt me séparer de mon Skerry vert, car je l'ai vendu juste avant le salon. Je suis partagé entre le soulagement de voir rentrer des liquidités et les affres de la séparation... |
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Je profite du temps magnifique que nous avons eu pendant toute la durée du salon pour faire cette image de la voile au tiers du Skerry à contre-jour. |
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Et voici une vue du système de retenue que j'ai installé sur le gouvernail du Skerry : un bout de tendeur passe dans l'aiguillot du haut et est coupé et fermé à la bonne longueur pour être mis en tension sous le fémelot du bas, à chaque montage du gouvernail. Ainsi, le gouvernail ne se sauve pas au moindre prétexte, mais la retenue est suffisamment "faible" pour éviter de risquer d'arracher les ferrures en cas de choc ou de fort talonnage. S'il saute comme prévu dans ces cas là, il est assuré par un petit bout frappé sur la tête bâbord de la membrure arrière. |
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La parution pendant le salon du numéro de Voiles et Voiliers contenant un dossier sur la construction amateur avec un article sur la construction accompagnée du Skerry cause un surcroît d'intérêt pour le bateau. |
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Le plaisir que l'on peut lire sur les visages de certains visiteurs découvrant nos bateaux est une gratification sans prix... |
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D'autres ont une approche plus pragmatique, mais l'attraction d'un petit bateau "fait main" reste très forte. |
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Photo posée des frères Conrath sous les chapeaux trouvés sur place pour résister à des journées entieres de soleil rochelais, inusuel tant en Côtes d'Armor qu'en Oise... Je devrais écrire "de deux des frères Conrath" car il y en a cinq, mais nous sommes les deux seuls à faire des bateaux pour l'instant ! |
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Cette image confirme que nos conjointes ont la tête plus solide que nous ! |
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Photo du bassin des Minimes : que de plastique, que de gros bateaux, et combien de plaisir par euro dépensé ? |
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Heureusement, les magnifiques bateaux de l'Association des Amis du Musée de La Rochelle (pensez à couper le son) apportent un peu d'oxygène dans cette accumulation de produits de consommation. |
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Impossible de quitter La Rochelle sans une dernière visite au Vieux-Port. |
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Et nous voilà repartis pour aller livrer le Skerry vert à Arcachon, son nouveau port d'attache. |
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Voilà le Skerry arrivé à bon port, il fait connaissance avec un superbe canoë, d'un Farfadet et d'un 420 : le voilà en excellente compagnie ! |
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