Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

10/08/25

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Me voilà de retour à l'atelier, où j'ai commencé la construction du Doris 17 que je compte exposer au Village Bois du Grand Pavois de La Rochelle, du 15 au 20 septembre prochain. Voici le collage du tableau arrière et de son doubleur. Les deux pièces sont en contreplaqué okoumé de 9 mm.

 

Collage de l'une des quatre membrures du Doris 17, en 4 éléments : deux demi-membrures en contreplaqué de 9 mm et deux doubleurs de 6 mm qui prennent l'assemblage de la membrure en sandwich.

 

Voici la membrure 4, la dernière à l'arrière, qui est en fait la cloison du compartiment arrière, que je vais rendre étanche et dont je vais doubler le volume en augmentant la hauteur de cette cloison. J'ai fait cette image pour montrer toute l'époxy qui a été chassée pendant le pressage des deux demi-membrures et de leur doubleur (un seul pour cette membrure).

         
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Gros plan sur la fixation tribord de la membrure 3 sur la sole : un tenon de la membrure se loge dans cette petite mortaise, à gauche de laquelle on aperçoit les deux trous qui serviront à faire passer la suture qui solidarisera la membrure à la sole. On voit en bas de l'image l'un des trous qui vont servir à "coudre" le bordé 1 tribord à la sole. Pour donner une idée de l'échelle, la mortaise fait 12 mm de long.

 

Collage de deux des huit bordés : chaque bordé comporte deux joints-puzzle pour composer une virure. En effet, le contreplaqué est disponible le plus couramment en feuilles de 2.44 m ou 2.50 m de long, et il faut donc coller plusieurs éléments afin d'arriver à la longueur de plus de 5 m requise par le Doris 17. Je visse des tasseaux en travers des joints-puzzle afin de presser pendant le collage.

 

Retour sur le collage d'un joint-puzzle avant pressage : je commence par une imprégnation locale à l'époxy claire afin d'éviter que la surface du contreplaqué "boive" l'époxy chargée du collage des bords du joint, car c'est la face interne du bordé que je souhaite vernir. Sans cette imprégnation, le contreplaqué resterait "taché" par la charge qui rentrerait dans le bois. Notez que j'ai taillé un nouveau petit doigt pour le bordé visible en haut à gauche, car celui-ci avait été cassé pendant le transport et perdu.

         
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Je ne vous épargne rien : voici la photo des bords de la découpe tartinés d'époxy chargée. En dessous, j'ai habillé la surface de la planche de bande adhésive afin d'éviter qu'elle ne colle avec la virure.

 

Mise en pression du collage. Après avoir vissé les bouts de tasseaux (eux aussi habillés de bande adhésive) en travers des joints-puzzle, j'insère une cale en biseau sur la feuillure (visible en bas de l'image, au premier plan) afin de la mettre en pression aussi (une surprise m'a suffi !)

 

Et on commence la couture. Avec l'aide "d'Igor", nous avons d'abord cousu les deux bordés 1 à la sole, puis les membrures sur la sole. Pour finir avec les bordés 1, il ny a plus qu'à suturer l'étrave et passer la suture qui tient le bordé à chacune des membrures.

         
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Voici "Igor", en l'occurence mon épouse, grâce à qui la coque fut totalement cousue en 3 heures.

 

Nous avons suturé l'avant des deux bordés 1 pour former l'étrave. On voit que j'ai remplacé l'un des doubleurs de la membrure 1 par une cloison qui fermera le compartiment étanche avant, inexistant dans la version actuelle du Doris 17. Je ne prévois pas d'installer d'autoradio, mais deux trappes de 6 pouces à joint torique afin de pouvoir abriter du matériel au sec.

 

Suture des bordés 2. Je n'ai ajouté le tableau arrière qu'après le montage des bordés 3. On peut même attendre les bordés 4, peu importe.

         
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Suture des bordés 3. Cette partie "montage" de la construction du Doris 17 est facilitée par la présence des 4 membrures : on positionne l'une des deux virures le long des membrures et on la suspend avec une suture sur chacune des membrures. On répète l'opération pour la virure de l'autre bord, on suture l'étrave afin de s'assurer que celle-ci sera rectiligne, puis on passe toutes les sutures pour assurer la liaison avec la virure précédente.

 

Je vais fermer les caissons avant et arrière au niveau du haut des bordés 3, qu'Igor est en train de coudre. Je dois encore ajouter un barrot contre-collé sur l'intérieur de la cloison avant. Je prévois un mât non haubanné avec une voile au tiers, comme sur mon Skerry, en portant la surface de la voile de 6 m2 à 8 m2 : cette surface modeste sera suffisante pour un bateau aussi léger, et sa modicité contribue à la sécurité et au confort du bateau. Il est à noter que le gréement de sloop de la version américaine ne fait que 6.33 m2.

 

Le caisson avant aura ainsi un volume conséquent. L'encoche dans le haut de la cloison laissera le passage au renfort d'étambrai qui sera collé sous le dessus du caisson et repris sur la cloison, qui sera elle-même renforcée.

         
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La seule partie un peu "technique" de ce montage est l'insertion du tableau arrière : il faut prendre le temps de faire correspondre les extrémités des bordés avec les découpes du tableau (ou l'inverse ?) La couleur jaune des sutures montre que nous avons utilisé du fil de laiton parce que je n'avais plus de fil de cuivre. Ca marche aussi bien.

 

Et voilà les bordés 4 en place. Le maillet que l'on aperçoit devant la membrure 4 m'a servi à ajuster le positionnement des bordés 1 le long de la sole. Celle-ci fait 9 mm contre 6 pour les bordés, et on joue donc sur la profondeur des bordés par rapport à la sole. Il m'a aussi aidé dans mes négociations avec le tableau arrière.

 

J'hésite à ajouter des caissons étanches latéraux sur toute la longueur entre le caisson avant et celui de l'arrière. Alternativement, je pourrais créer deux caissons transversaux sous les deux bancs transversaux. Outre la flottabilité, un autre paramètre essentiel est le poids "sec" ajouté à ce bateau ultra-léger. D'autant plus qu'il y aura aussi le poids du ou des réservoirs de ballast liquide...

         
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Le Doris 17 ne fait que 60 cm de longueur en plus que le Skerry, et 4 cm de bau, pourtant on a l'impression d'un bateau beaucoup plus gros.

 

Aucun mérite à aligner si régulièrement les sutures : tous les trous sont percés par la machine à commande numérique. Ne pas hésiter à en percer quelques uns en plus pour l'étrave et le tableau.

 

Vue de trois quarts arrière : le Doris 17 ne peut renier son appartenance à la famille des doris !

         
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Mes deux trappes auront l'air moins "stéréo" quand la structure du pied de mât sera en place, entre les deux (s'il n'y avait pas de mât, j'aurais bien sûr mis une seule trappe de 8 pouces !)

 

La photo est flatteuse pour le (futur) petit compartiment étanche arrière, que l'angle fait paraitre presque aussi grand que celui de l'avant. La version "standard" américaine du Doris 17 est équipée de trois bancs transversaux et d'un caisson (non étanche) sous le siège arrière, l'avant est ouvert.

 

Toujours dans la version standard du Doris 17, la flottabilité est assurée par des blocs de mousse collés sous tous les bancs et dans le caisson arrière. Sans l'avoir encore précisément calculé, je pense déjà avoir doublé le volume de flottabilité avec les deux caissons étanches.

         
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Après la couture, Igor m'a aidé à retourner la coque en vue de la phase suivante : le collage ! Voilà qui est fait, j'ai rempli tous les joints d'époxy chargée.

 

A part le tableau arrière, une grande caractéristique commune des doris est leur finesse, qui en fait d'excellents bateaux d'aviron, leur moyen de propulsion principal.

 

Le tableau arrière étroit et très incliné est commun à tous les doris. Le doris des Bancs a des flancs presque droits, alors que les doris de Swampscott ont cette section arrondie, plus élégante et prometteuse d'une plus grande stabilité.

         
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Les 9 images suivantes nous sont envoyées par Bruno, qui construit un PocketShip à Dijon. Ici, c'est le cockpit vu depuis l'angle bâbord du tableau arrière.

 

Vue de l'arrière du cockpit avec les ouvertures des deux coffres de rangement qui recevront des trappes étanches. Dans la tache de soleil, on aperçoit l'équipet logé dans l'hiloire.

 

Voici la boite à dorade tribord avec l'ouverture circulaire de sa manche à air.

         
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Ca y est, les ouvertures des hublots sont découpées. Vue sur le tableau électrique, au pied du mât. L'ouverture ronde dans l'angle est la sortie de la dorade.

 

L'un des hublots inox posé en place, en attente de ses vis.

 

La casquette de descente, sans son panneau coulissant.

         
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La casquette de descente au soleil pour la photo.

 

Stratification du gouvernail, couché sur le flanc tribord, tête vers nous. On aperçoit la partie bâbord de la plaque d'extrémité dont la fonction est d'éviter le mélange des flux (voir portance) en bas du gouvernail. Ce dispositif est réputé augmenter considétrablement l'efficacité des gouvernails peu profonds.

 

Stratification du dessous de la plaque d'extrémité du gouvernail. Si dans l'assistance quelqu'un connait un nom plus approprié pour cette "plaque d'extrémité", je suis preneur !

         
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Nous retrouvons le Doris 17 de Bernard, pour les trois images suivantes, à qui je suis désolé de voler un peu la vedette cette semaine. Voici l'étape du collage.

 

Toutes les sutures sont coupées, il ne reste plus qu'à les extraire.

 

Vue de l'intérieur du bateau après extraction des sutures. Bernard compte comme moi ajouter des compartiments étanches : je suis fort curieux de voir si nous suivrons des chemins parallèles... En attendant, je vous recommande la lecture du blog de Bernard : CLACAGNUTE

         
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