Arwen Marine
 
Accueil Les Nouvelles Nos Bateaux L'Entreprise Le Glossaire
Plan du site Recherche sur le site Nous ecrire
Nouvelles précédentes   Trouver une page par date   Retour vers le futur

Images des activités en cours à l'atelier

09/05/06
Cliquez pour une image plus grande.  
Cliquez pour une image plus grande.
 
Cliquez pour une image plus grande.
         

Cette photo à contre-jour montre le Youyou en position de travail sur l'intérieur : je suis en train de faire les joints sous le banc central et sous les dessus de caissons étanches. Quand le Youyou est dans cette position, j'ai la tête entre le dessous des bancs et le fond du bateau : idéal pour travailler proprement sans se casser le dos.

 

Vue de l'intérieur vers l'arrière à lenvers, prise du pied de la cloison avant. On voit l'emplacement de la trappe de 4 pouces qui rendra étanche le compartiment arrière. Le trou est déjà fait dans la cloison pré-découpée et la trappe est fournie dans le kit. On appelle "anguillers" les trois trous (dont seulement sont visibles sur la photo) en bas de la membrure centrale. Ils laissent passer l'eau (et les anguilles ?) d'un coté à l'autre.

  Même vue prise du pied de la cloison arrière. Au premier plan, on voit les cales de support du banc central. On trouve les mêmes côté avant (photo précédente). Le caisson avant sera fermé par une trappe de 6 pouces, fournie dans le kit avec ses vis inox, comme celle de l'arrière.
         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.
    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    

Le lendemain, j'ai démonté mon échaffaudage pour le remonter dehors afin de passer un petit coup de ponçage sur les nouveaux joints. En effet je veux éviter de mettre de la poussière sur le Wherry d'Annapolis que je suis toujours en train de vernir à l'intérieur.

 

Et voici le tableau arrière du Wherry, que je viens de finir de remasquer en vue de la peinture de finition. On voit que j'ai simplifié le contour de la partie qui restera vernie, en élargissant un peu la partie peinte. On voit également que j'ai poncé les deux couches de primer, et que l'époxy nue (hou !) ressort par endroits, là où il y avait des surépaisseurs.

 

Et voilà ce que ça donne après une couche de peinture de finition. C'est la même couleur (Crème) que j'avais utlisée pour mon premier Skerry.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.
         

Je viens de coller le premier pli des listons sur le Youyou : les listons en acajou sont fournis en deux épaisseurs afin de faciliter le cintrage, qui reste quand-même assez musclé, il faut faire attention à bien mettre les presses, car il n'a qu'une envie c'est de vous sauter à la g...

  Même étape, vue de l'arrière. Je suis un peu surpris par le profil du haut du carreau, qui "plonge" en arrivant à l'étrave. Le liston n'a aucune envie de suivre une courbe dans le sens vertical, et j'ai donc du rabotage en vue.  

Une dernière image du Wherry, qui vient de recevoir une nouvelle couche de finition. Je vais le livrer bientôt à Marcel Willen, qui l'attend pour aller naviguer sur le Lac de Saint-Point.

       
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.
    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    

Et je passe l'appareil photo à Ronan, qui construit un Skerry à Carantec et vient de m'envoyer un gros paquet d'images. Je suis très ému car Ronan s'est installé comme moi dans une tente de jardin, à l'intérieur de son garage ! Ici Ronan vient de recevoir les deux cartons des kits : au sol le kit "coque", et sur sa table de travail le kit "voile".

  Ronan a sorti la sole, dont il se prépare à coller le scarf. L'intérêt de s'installer dans une tente n'est pas lié à un infantilisme persistant chez les constructeurs de bateaux, mais plutôt à la nécessité de chauffer ponctuellement les collages et autres opérations impliquant l'époxy, qui requiert un minimum de 15°C pour polymériser correctement.  

Ici Ronan a "cousu" les quatre bordés bas à la sole : il ne manque plus que les carreaux et sa coque sera complète.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.
       
Après avoir cousu, ou plutôt suturé ensemble tous les panneaux composant la coque, Ronan vient de faire un premier collage à l'époxy "chargée". Dans la prochaine étape, il va couper et extraire les sutures en fil de cuivre.   Cadrage audacieux pour cette vue de la guirlande arrière ! Ronan a posé son appareil sur l'extrémité arrière de la sole, en bas du joint de l'étambot. Techniquement on doit appeler cela une contre-plongée... On voit très bien la bande de tissu de verre qui "arme" le joint-congé de l'étambot.   Voilà la coque collée et les trous des sutures bouchés. Ronan s'est confectionné une planche à poncer pour la phase suivante... le ponçage, vous aviez deviné !
         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.
    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Il est maintenant temps de stratifier le fond de la coque : le tissu de verre est coupé et drapé sur le bateau.   Le tissu de verre est saturé de résine époxy, et devient transparent : il ne reste plus qu'à couper l'excédent de tissu, non saturé et donc resté blanc, dans le joint entre le bordé 1 et le 2.   Une bande de tissu de verre est ajoutée en renfort sur toute la ligne d'étrave et sera également saturée.
         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.
         
Puis une couche d'époxy est passée sur l'ensemble de la coque. Encore un bon ponçage, et il ne restera plus guère que les listons à poser pour finir la construction de la coque de ce Skerry. Ronan, merci de toutes ces images et félicitations pour un travail impeccable.   Nous changeons maintenant de Skerry, il s'agit de celui que construit Jean à Biarritz, et qu'il a presque terminé. Jean vient d'ajouter des "patins d'échouage", une addition au kit car ils ne sont pas prévus, pour protéger sa future peinture. Une excellente idée que je vous encourage à imiter, quelque soit le bateau.   Jean a décidé de tester le système de barre à guignol prévu en standard sur le Skerry, mais comme vous le montrent la cale et l'écrou au premier plan, il veut pouvoir démonter le guignol pour tester également une barre franche. Le stick est fixé temporairement (par l'élégant et discret bracelet plastique orange) afin de tester le système "anti-perte" : c'est la boucle en tendeur que l'on aperçoit entre les deux têtes de la membrure arrière, et qui doit empêcher le stick de passer à l'eau si on le laisse échapper, principal inconvénient du système à guignol.
         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.
    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    

Sur cette image, la barre franche est en place. Jean a poussé loin sa réflexion : il a fixé son stick sur la face inférieure de la barre car il estime que le bras du barreur sera en desous de la barre en navigation. En effet la meilleure position pour le barreur est assis au fond du bateau, juste derrière le banc milieu.

  C'est la semaine du Skerry ! Ludo, qui a terminé le sien, nous envoie quelques images de son week-end sur le Lac de la Forêt d'Orient. Ce Skerry a enfin été officiellement baptisé Anouket, et cette photo nous laisse admirer le soin du détail de Ludo... Il me dit que son bateau a été très admiré et que sa modestie a été mise à rude épreuve !   Ludo a choisi de gréer son Skerry d'une misaine au tiers, au lieu de la voile à livarde prévue. Il a acheté sa voile d'occasion, magnifique en Dacron écru, et l'a retaillée pour réduire un peu sa taille. Je ne connais pas sa surface exacte, mais on est encore clairement bien au-dessus des 5.10 m2 de la voile à livarde standard.
         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.
         

Ludo m'a d'ailleurs raconté qu'il a eu droit à son baptème de chavirage avec Anouket : un empannage dans une risée, et il n'a pas eu le temps de réagir. Il me dit que la flottabilité est excellente et qu'il ne s'est pas du tout senti en danger. Il portait heureusement son gilet de sauvetage. Il a affalé pour redresser et a du écoper un peu avant de réussir à remonter à bord pour finir d'assécher et repartir.

  Thierry nous envoie des images de son Shearwater 17 Hybride (pontage latté sur une coque en contreplaqué), bientôt prêt à rejoindre son élément de prédilection. Ici Thierry nous montre la découpe finie de sa trappe arrière. Il me dit que faire la découpe a été un moment "chaud"...   En effet, on n'a pas le droit à l'erreur pour cette opération, car les deux bords de la découpe sont définitifs et ne peuvent guère être retouchés. Les trappes sont à plat-pont (flush) et la partie découpée du pontage sert de trappe. Pour la découpe de la trappe avant, Thierry a scotché l'une des pièces de renfort du tour de trappe sur le pontage et va s'en servir comme guide de découpe.
         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.
    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Et voici un gros plan de la scie confectionnée par Thierry à partir d'une section de lame de scie à métaux, tenue dans la poignée d'un cutter. Thierry explique qu'il a d'abord testé la découpe à la scie sauteuse dans des chutes de contreplaqué, mais qu'il "ne le sentait pas" et a préféré se fabriquer cette petite scie à main, dont la coupe est plus fine et plus contrôlable. Il a cassé trois de ses petites lames au cours de la découpe.   Vue d'ensemble de son Shearwater, magnifique avec son pontage latté. Les trappes sont à peine visibles, et seulement si on cherche leur tracé : on comprend l'importance de réaliser une découpe "propre"... Et on voit, ou plutôt on a du mal a voir le résultat : mission accomplie !   Seconde vue un peu plus rapprochée du Shearwater de Thierry. Le kit est livré avec un assortiment de lattes bouvetées en cèdre de trois teintes, claire, moyenne et sombre. C'est au constructeur d'imaginer la façon de découper et d'arranger les lattes pour réaliser une belle décoration. Bravo Thierry, on espère maintenant des images sur l'eau pour cet été !
         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.
         
Pour finir, voici quelques images de la Yole de Chester à Bréhat. La marée est basse et la Yole est échouée. Il y a du portage en vue...   Bien que la Yole de Chester soit légère (45 kg), on apprécie de distribuer la charge pour passer dans le goémon, d'autant plus que la vase cachée dessous est bien molle et les bottes s'y trouvent si bien qu'elles y restent volontiers !   Chauffeur, à la pointe de l'Arcouest ! J'ai rendez-vous avec une autre Yole, celle de Pierre, et j'ai deux passagers qui m'attendent pour le retour sur Bréhat.
Nouvelles précédentes       Retour vers le futur
Haut de page   Retour    
Copyright © Arwen Marine Emmanuel Conrath 2009 www.arwenmarine.com