Q

Ou quartier d'immatriculation. Voici leur liste :

L'immatriculation des embarcations de plaisance est gratuite et obligatoire si vous vouslez sortir de la "bande des 300 mètres", sous réserve que votre bateau réponde aux exigences de la réglementation de sécurité.

Quat'vingt

420

Le 420 est un dériveur en double (1 barreur et 1 équipier) dessiné en décembre 1958 par Christian Maury. C'est son premier plan, inspiré du 505 qu'il fabrique déjà avec Louis Lanaverre. Maury dessinera plus tard le 490, le Jet et le 590. Ce n'est pas lui qui dessina le 470, oeuvre d'André Cornu (pas Eugène). Il est à noter que tous ces bateaux sont nommés pour leur longueur de coque (en centimètres), comme le 505 qui avait lancé la mode.

Le 420 n'est pas spécialement innovant, c'est une simple réduction du 505, apparu 4 ans plus tôt et qui, lui, était une véritable révolution. Avec le 420, le but était d'obtenir un bateau plus facile que le 505 pour les petits gabarits et moins onéreux pour les écoles. Conçu pour l'initiation, fabriqué en polyester, tout d'abord par le chantier Lanaverre à Bordeaux, puis par de nombreux chantiers dans le monde (notamment Roga en Espagne, Nautivela en Italie, Vanguard aux USA) lorsque l' IYRU (aujourd'hui ISAF) lui a accordé le statut de série internationale, le 420 est un des dériveurs les plus populaires. Ses qualités et son prix de revient lui ont assuré un succès immédiat et une diffusion mondiale.

Le 420 est également populaire en compétition, où il est utilisé de préférence par les équipages légers (entre 110 et 130 kilogrammes à deux) masculins, mixtes ou féminins. On distingue un équipage féminin par le carré rouge présent dans la voile.

L'irruption de la planche à voile au début des années 1980, puis du catamaran depuis les années 1990 ont largement érodé sa popularité, comme celle des dériveurs "classiques", mais il reste très apprécié des mordus de régate et de nostalgiques qui restaurent des unités d'occasion. Malgré de nouveaux concurrents, le 420 reste le dériveur en double le plus populaire en compétition pour les jeunes de 15-21 ans. Les régates nationales regroupent en effet souvent plus de 100 équipages en France.

4:20 or 4/20 (pronounced four-twenty) is a term used in North America to refer to the consumption of cannabis and, by extension, a way to identify oneself with the drug subculture around cannabis. As April 20th is 4/20 it is the cannabis national holiday. Festivities abound about North America. One of the largest gathering is at the Boulder campus of Colorado University.

Emprunté partiellement à Wikipedia.

Quat'sept

470

Le 470 est un dériveur en double dessiné en 1962 par André Cornu. Son accastillage et sa construction évolueront notablement au cours des années. Rapidement très populaire, le 470 est construit par de nombreux chantiers dans une cinquantaine de pays.

Comme les autres dériveurs "classiques" de compétition, le 470 a connu une sophistication croissante (accastillage et réglages parfois pléthoriques, recherche forcenée des coupes de voiles performantes dans le respect de la jauge).

En 1976, il devient série olympique pour les hommes, et en 1988 pour les femmes.

Quat'quatrevingtdix

490

Le 490 est un dériveur en double dessiné par Christian Maury et produit par les chantiers Lanaverre à Bordeaux. Il avait été conçu pour marcher dans les plate-bandes du 470, du concurrent Morin, et dans celles du 505 déjà bien établi à l'international : moins onéreux que ce dernier car moins accastillé (moins de possibilités de réglages) mais nettement plus toilé et sophistiqué que le 470. Il ne réussit pas à se différencier suffisamment et ne connut pas le succès escompté.

La quête est l'inclinaison du mât dans le sens longitudinal, plus précisément vers l'arrière. On parle de quête négative qand le mât est penché vers l'avant (sur les gréements à voile latine, par exemple).

Pourquoi incliner les mâts vers l'arrière ? J'y vois trois raisons pratiques, mais il y en a sans doute d'autres : la première permet de déplacer le centre de poussée vélique vers l'arrière, donc de rendre le bateau plus ardent, lorsqu'il est mou avec le ou les mâts verticaux. La seconde permet de donner un meilleur angle de travail aux haubans pour obtenir une meilleure tenue du mât sur l'arrière et se dispenser de bastaques, sur les gréements auriques avec lesquels on ne peut gréer de pataras, et où la tenue des mâts sur l'arrière est problématique. La troisième favorise le centrage (par la force de gravité) de la voile portée derrière le mât, aurique ou bermudienne, et facilite ses manoeuvres d'envoi ou d'afallage.

Notre image de ces deux goélettes amarrées à couple montre que les vues des gréeurs divergent sur l'usage de la quête : celle qui est au premier plan montre une quête prononcée, alors que celle du second plan (coque cachée) a ses mâts pratiquement verticaux (visible plus clairement sur la grande version de cette image).

Espar ou structure situé dans le prolongement de la poupe qui sert au capelage de l'écoute d'artimon ou de tapecul, car le mât d'artimon ou tapecul est tellement à l'arrière de la coque qu'on n'a pas de longueur suffisante au pont pour avoir un angle de travail correct pour cette écoute.

Notre image montre la bisquine "La Cancalaise" et son gréement unique : de gauche à droite, on voit l'artimon dont l'écoute est renvoyée sur la queue de malet (au-dessus de cette disgracieuse annexe gonflable), puis le grand mât qui porte une voile au tiers surmontée d'un hunier, le mât de misaine itou et enfin le foc sur son bout-dehors (qui fait plus du quart de la longueur de la coque.)

Notez les mâtereaux qui rehaussent les mâts pour y gréer les huniers volants (ou perroquets, appelés "rikikis" sur les bisquines).

Pièce maîtresse de la charpente, qui forme l'axe longitudinal de la coque. Forme la colonne vertébrale de la charpente, avec les membrures en lieu de côtes. Peut être complétée par une carlingue à l'intérieur et par une fausse quille à l'extérieur.

Sur les bateaux traditionnels, la partie de la quille qui fait saillie sous la coque joue également le rôle de plan anti-dérive, ou plan de dérive. Par extension, quille désigne ainsi le plan anti-dérive d'un bateau. On parle de "quille longue" pour une quille allongée dans la longueur du bateau, par opposition aux quilles étroites et profondes des voiliers modernes.

La quille de bouchain protège la coque lors de l'échouage, et dans le cas (un peu extrême) de notre photo, participe largement au plan de dérive !

Sur notre image, ce Storm Petrel nous montre sa grosse quille de bouchain ! Paradoxalement, celle-ci se trouve en dessous du bouchain vif de cette jolie coque. On trouve rarement des quilles de bouchain de cette taille (relativement à celle du bateau).