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Le Skerry de Benoît

Benoît est venu passer 8 jours début juillet 2011 à l'atelier pour la "construction accompagnée" de son Skerry. Il est reparti avec son Skerry prêt à peindre et accastiller au bout des 8 journées de travail, au cours desquelles nous n'avons pas chômé... Les images ci-dessous sont extraites des "Nouvelles de l'atelier", ce qui explique le caractère à la fois décousu et répétitif des commentaires. La navigation (précédente-suivante) est relative à l'emplacement de ces pages dans les "Nouvelles" et vous fera donc souvent sortir de la séquence ci-dessous.

         
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Benoît a commencé ce lundi la "construction accompagnée" de son Skerry, dont j'avais collé les scarfs la semaine dernière.

 

Après avoir préparé ensemble les membrures, nous "cousons" les panneaux de coque grâce à des sutures en fil de cuivre.

 

Le Skerry prend rapidement forme, et nous allons bientôt réaliser le premier collage des joints à l'époxy chargée.

         
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Après le premier collage des joints par l'extérieur de la coque, Benoît fait les joints sur l'intérieur, sur lequel il a préalablement passé une couche d'imprégnation à l'époxy "claire". Ici, Benoît dépose un filet d'époxy chargée dans le joint...

 

Puis, après avoir lissé le joint à la cuiller, il ramasse l'excédent d'époxy chargée de part et d'autre du joint. La couche d'imprégnation préalable évite que la charge mélangée à l'époxy "tache" le bois qui ne pourrait plus être verni sans un fastidueux ponçage de nettoyage.

  Benoît procède à la stratification de la surface intérieure de la sole et des bordés 1 : il étale et fait pénétrer l'époxy dans le tissu de verre grâce à la squeegee.
         
         
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Benoît utilise la défonceuse pour arrondir les arêtes du contour de l'étambrai sur la pièce de renfort que nous allons découper puis coller sous le dessus du siège avant.

 

Voici la pièce de renfort de l'étambrai finie vissée sous le siège, avant le collage (toujours faire un montage "à blanc" avant le collage !) La petite pièce au-dessus est la plaque supérieure du pied de mât.

 

Je viens de faire un ponçage sur le pontage de l'Oxford Shell pendant que Benoît finit de préparer la membrure centrale du Skerry qu'il est temps de coller en place.

         
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Fin de cette journée du 14 juillet : au lieu de regarder le défilé à la télé, j'ai passé une nouvelle couche d'époxy sur le pontage de l'Oxford Shell, et Benoît et moi avons collé la membrure centrale et le puits de dérive sur son Skerry.

 

Nous avons collé les sièges du Skerry, ainsi que le premier pli des listons : ceux-ci sont réalisés en deux épaisseurs afin de faciliter leur cintrage, qui autrement serait très difficile.

  Benoît racle l'époxy chargée qui coule sur le bordé, après avoir été chassée du joint au pressage. Au premier plan, les bidons posés sur le rail du Row-Wing servent à presser le collage de ses pieds au fond du cockpit de l'Oxford Shell.
         
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Benoît finit de boucher les trous des sutures sur l'extérieur de la coque de son Skerry, après avoir passé une seconde couche d'époxy chargée sur les joints entre les clins.

  Samedi soir : nous avons masqué pour l'antidérapant et Benoît passe une couche d'époxy dans les zones délimitées par la bande à masquer.  

Et voilà le résultat après saupoudrage de microsphères de verre qui se collent sur l'époxy fraîche. Après durcissement, nous passerons une nouvelle couche d'époxy par-dessus afin de fixer les microsphères et de réduire un peu leur mordant. Mais auparavant, nous allons tout de suite arracher les bandes de masquage avant qu'elles ne soient définitivement fixées par l'époxy.

         
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Puis nous collons le second pli des listons du Skerry.

  Dimanche matin, activité bouillonnante chez Arwen Marine ! Gilles est revenu pour la première couche de peinture sur son PassageMaker (le vernis est fait), Benoît finalise le ponçage sur l'intérieur de son Skerry, et je ponce aussi l'Oxford Shell, à l'arrière-plan.  

On ne risque pas de confondre les trois bateaux...

         
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Pendant ce temps, Benoît arase ses listons à la ponceuse à bande (encore un engin du diable, selon Benoît).

  Puis il agrandit l'ouverture supérieure du puits de dérive à la défonceuse (autre engin du diable, toujours selon Benoît).  

Puis il passe un coup de défonceuse pour arrondir l'arête extérieure des listons, à croire que la défonceuse serait devenue son outil favori...

         
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Après avoir encore beaucoup poncé, Benoît stratifie l'extérieur de la sole et les bordés 1 de son Skerry.

  Nous avons ajouté des bandes de fibre de verre le long de l'étrave et de l'étambot afin de les renforcer. En parallèle, j'ai passé une dernière couche d'époxy sur l'Oxford Shell.  

Voici les photos prises par Benoît, que j'ai renoncé à remettre en séquence avec les miennes. Celle-ci montre l'essayage du siège avant, alors que la cloison n'est encore fixée que sur la sole : nous vérifions que la mesure théorique donnée dans le manuel de construction est compatible...

         
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Nous avons retourné la coque "cousue" et avons fait le premier collage en déposant un filet d'époxy chargée dans tous les joints entre les panneaux de la coque du Skerry.

  Gros plan sur l'étambot : ce n'est pas très ragoûtant; mais cela le deviendra !  

Nous venons de passer une couche d'imprégnation époxy sur l'intérieur de la coque avant de faire les joints et de boucher les trous des sutures. Ainsi, l'époxy chargée de ces opérations ne tachera pas le bois, qui pourra être ultérieurement verni sur l'intérieur de la coque.

         
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Voici le puits de dérive du Skerry, prêt à être posé.

  Nous venons de remettre en place et de suturer la membrure centrale après avoir imprégné, fait les joints, puis stratifié l'intérieur du Skerry en son absence, pour plus de facilité d'accès.  

Nous avons posé le puits de dérive et fait tous les joints-congés autour de la structure centrale du Skerry.

         
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Je fais les joints-congés dans l'angle entre le haut du puits de dérive et le dessous du siège central. La coque est retournée et juchée en hauteur sur des tréteaux posés sur des établis, afin d'avoir la hauteur optimum de travail.

  Le tissu de verre est drapé sur le Skerry, prêt pour la stratification du bas de la coque.  

Nous avons collé l'aileron du Skerry de Benoît, il ne reste plus qu'à nettoyer les joints-congés et poser dessus les bandes de renfort en fibre de verre.

         
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Benoit profile sa dérive à la ponceuse à bande.

 

Le gouvernail et le "timon scandinave" du Skerry de Benoît. Le premier est prêt à poncer pour sa finition, alors que le second est brut de découpe.

 

Cette jolie pièce est l'encornat de bôme que Benoît vient de découper. Il lui rete à poncer son contour puis à arrondir les arêtes à la défonceuse, avec la fraise en quart de rond.

         
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L'heure du départ a sonné : au bout de 9 jours de construction accompagnée, le Skerry de Benoît est prêt pour la finition, qu'il fera dans le garage de ses parents. Le fagot dans le bateau est constitué des espars dégrossis, que Benoît doit encore passer de leur section carrée à une section arrondie (encore du ponçage...)

 

 

  Adieu Benoît ! Mais ce n'est qu'un au revoir, car Benoît sera des nôtres pour le prochain rassemblement Arwen Marine, et pour le championnat d'Europe des Skerry (la future association des propriétaires de Skerry cherche son président, son trésorier et son secrétaire, avisse !).
         
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