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Construction du Shearwater 17 sectionable
d'Annick et Emmanuel
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Jour 4 (Jeudi)

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Après avoir laissé durcir l'époxy du joint coque-pont pendant la nuit, nous enlevons toute la bande adhésive d'assemblage, ainsi que les sangles qui appliquaient le pontage sur la cloison avant.

 

Nous sortons la coque afin de faire un Grand Ponçage en prélude à la stratification de l'extérieur.

 

Toutes les inégalités de surface doivent disparaitre et les arêtes trop aigües doivent être rabattues et arrondies, car le tissu de verre a tendance à faire des bulles sur les arêtes trop vives, du fait de la rigidité relative des fibres de verre.

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J'ai sorti la Yole de Chester Jolanda afin de terminer la pose de son accastillage, car Dominique, son propriétaire, vient la chercher aujourd'hui.

 

Emmanuel vient de couper l'un des montants de nos "échelles", car nous n'en avons plus besoin pour tenir le kayak sur la tranche et elles vont nous gêner pour la stratification. Par contre, nous conservons la partie basse de l'échelle qui met le kayak à une hauteur de travail pratique : il y a peu de choses aussi désagréables que de travailler à moitié plié en deux, c'est épuisant et ensuite on se demande d'où vient ce mal au dos persistant...

 

Nous drapons le tissu de verre sur la coque en éliminant au maximum les plis.

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Annick et Emmanuel commencent à saturer le tissu de verre au rouleau en partant du milieu et en progressant vers les extrémités de façon plus ou moins symétrique.

 

Nous aurions pu saturer à la squeegee, mais c'est un peu délicat sur une surface étroite et surtout presque verticale, comme sur les cotés du Shearwater.

 

Cette photo est une tentative de cadrage expressif un peu décevante à mon avis...

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Comme à chaque fois, je m'émerveille devant ce tissu qui devient transparent au fur et à mesure qu'il est saturé d'époxy.

 

Le joint-puzzle du panneau latéral tribord reparait.

 

Nous avons laissé dépasser le tissu de 5 cm au-dela du livet, et nous couperons l'excédent lorsque l'époxy aura durci.

   

 

   
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Nous ajoutons une bande de renfort tout le long de la ligne de quille, depuis le haut de l'étrave (visible ici) jusqu'en haut de l'étambot. La zone de l'arête axiale du kayak sera la zone la plus exposée, et celle qui sera la plus soumise aux étirements et compressions lors de l'utilisation du Shearwater dans le clapot.

 

La bande de renfort est saturée à son tour.

 

Emmanuel a prévu de coller une bande extérieure de protection ad hoc sur toute la longueur de son Shearwater.

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Petit ponçage des faces intérieures du puits de dérive, que nous avons stratifiées afin d'être tranquilles car cette zone sera bientôt très diffcilement accessible.

 

Profilage sommaire de la dérive en plastique à la lime.

 

Une fois l'époxy de stratification suffisamment durcie, nous remettons le kayak à l'endroit.

         
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Nous coupons le tissu excédentaire au ras du livet.

 

Nous nous appliquons pour couper "proprement" le tissu car l'époxy est encore un peu tendre : c'est une des caractéristiques de la construction accompagnée, on est toujours sous la pression du temps. Pour ce Shearwater 17 sectionable, nous avons budgété 6 jours et c'est court !

 

Le kayak est prêt pour la stratification du pont.

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En parallèle, nous collons les 4 pièces du puits de dérive afin que celui-ci soit prêt pour être monté demain dans le kayak. J'ai déjà raccourci les "jambes" du puits qui sera nettement moins haut que la hauteur visible ici.

 

Les 4 pinces tiennent l'assemblage à l'établi afin d'éviter qu'il ne vrille, car il a pour l'instant assez peu de rigidité propre.

 

Nous laissons pendre le tissu de verre de la stratification du pont sur les cotés car nous avons prévu de recouvrir intégralement les panneaux latéraux d'une seconde couche de fibre.

         
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L'intérêt de recouvrir les panneaux latéraux avec le tissu du pont est bien sûr de couvrir le joint coque-pont et "cacher" la lisière de la surépaisseur de tissu sur le joint entre les panneaux latéraux et les panneaux de fond. L'inconvénient est un surpoids de 500 g qu'accepte Emmanuel.

 

Nous couperons le tissu le long de l'étrave et de l'étambot, ainsi qu'en suivant le joint entre le panneau latéral et celui de fond.

 

Le tissu qui recouvre le cockpit et les ouvertures des trappes sera coupé lorsque l'époxy aura durci.

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Annick a stratifié deux petites pièces de tissu de verre sur les panneaux des trappes.

 

 

         
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