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Construction du Shearwater 17 sectionable
d'Annick et Emmanuel
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Jour 2 (Mardi)

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Après cette première journée décevante, nous reprenons les préparatifs de couture : Annick et Emmanuel repassent un coup de perceuse dans tous les trous des sutures. Ces trous sont pré percés sur les panneaux du kit, mais parfois les trous ne débouchent pas tout à fait, ou inversement, je les ai rebouchés lors du collage des joints-puzzle.

 

Nous commençons la couture par la ligne de quille, qui joint les deux panneaux de fond. Les doubles cloisons sont alignées sur deux petits clous par panneau, sur la ligne de coupe. Les cloisons sont cousues aux panneaux par des sutures en "U".

 

Nous réutilisons deux berceaux que j'avais confectionnés pour la construction d'un Shearwater 16, fin 2008 (voila qui ne nous rajeunit guère !)

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Nous jouons à cache-cache pendant la pause, mais Annick nous a trouvés (et photographiés) ! En fait, nous resserrons les sutures après avoir monté les cloisons.

 

Les sutures des cloisons sont croisées, afin de tirer les panneaux l'un vers l'autre.

 

En plus des deux cloisons doubles, permanentes, deux cloisons temporaires sont cousues à mi-chemin des extrémités afin d'aider à former la coque pendant la couture.

         
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La cloison avant sépare le cockpit du compartiment avant. Elle est un peu plus étroite et beaucoup plus haute que celle de l'arrière. On doit pouvoir se coucher sur le compartiment arrière (pour eskimauter, quand vous voulez), alors qu'à l'inverse, l'avant du cockpit doit être assez haut pour les pieds et les jambes du kayakiste.

 

La couture de la coque est sans difficulté particulière. Le but est de bien serrer les sutures afin d'obtenir les joints les moins visibles.

 

Après avoir suturé la coque, Annick et Emmanuel cousent le pont. Celui-ci est pourvu de 4 couples temporaires. Le cintrage est très fort sur le couple situé à proximité de la cloison avant du cockpit, afin de donner au pont le fort bouge du dessus de la cloison.

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Nous essayons plusieurs techniques afin de conformer la partie centrale du pont au couple temporaire, mais c'est difficile car la tension est forte sur les sutures et nous avons peur ce casser quelque chose.

 

En plus des sutures, nous collons les panneaux ensemble à la colle cyanolite afin de pouvoir enlever les sutures et de ne pas être gênés pour faire les joints à l'époxy entre les panneaux.

 

Cette technique ne marche pas sur le pont car certains des joints sont trop ouverts et la colle cyanolite ne suffit pas à tenir les panneaux ensemble (en fait, j'ai peur de la tension que je suppose hénaurme du fait de la courbure forcée du panneau central).

   

 

   
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Après avoir laissé "prendre" la colle cyanolite pendant la pause déjeuner, nous coupons et extrayons toutes les sutures de la coque.

 

Cette image montre que la tête des vis d'assemblage est du côté des caissons : ainsi, elles seront facilement accessibles par les trappes, alors qu'il serait compliqué d'aller les visser-dévisser par le cockpit (à l'avant au moins, sauf si vous vous appelez King Kong et avez les bras très longs et très poilus (les poils ne servent à rien mais ils font partie du deal).

 

Les écrous noyés sont donc du côté du cockpit. Comme ils sont fixes (car ils sont noyés, allez, il faut suivre !) on n'a pas besoin d'avoir accès des deux côtés.

   

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Nous avons sorti le plan et le kit de la dérive pivotante que nous allons installer juste en arrière de la trappe du compartiment arrière.

 

Annick pose les bandes Gordini dans le cockpit car ses joints seront visibles et doivent donc être impeccables.

 

Je dépose l'époxy chargée sur le joint de quille du cockpit à l'aide d'une seringue.

   

 

   
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Emmanuel forme le joint sur la ligne de quille du compartiment avant à l'aide du dos d'une cuiller.

 

Puis il ramasse l'excédent d'époxy chargée sur les cotés du joint à l'aide d'un vieux ciseau à bois. Nous n'aurons pas besoin de boucher les trous des sutures individuellement, car ils sont bouchés par les joints.

 

Les joints-congés autour des cloisons remplissent l'espace laissé sur leur périphérie par le doubleur, qui est un peu plus petit pour laisser libre cet espace, afin d'obtenir un collage très résistant. Les "papillottes" d'adhésif servent à protéger le bout des vis d'assemblage, qui doivent si possible rester "hors époxy".

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Les pots d'époxy chargée sont joliment décorés après le ramassage des excédents sur les bords des joints.

 

Nous "armons" les joints frais des compartiments avant et arrière à l'aide de bande de fibre de verre qu'Annick sature d'époxy "claire" au pinceau. Dans le cockpit, nous stratifierons un tissu de verre sur toute la surface.

 

Nous avons pour l'instant laissé en place les cloisons temporaires de l'avant et de l'arrière jusqu'à ce que l'époxy des joints ait durci. Nous ferons un raccord des joints et de la bande de fibre après les avoir enlevées.

         
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Nous avons aussi masqué la tête des vis, comme on le voit ici sur la face avant de la cloison avant.

 

Les pièces de bande de fibre de verre adhèrent sur les joints d'époxy chargée que nous venons de faire et qui sont encore poisseux.

 

Un kayak de 17 pieds, c'est long (5.18 m) !

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Les pièces de bande de fibre de verre sont ensuite saturées d'époxy claire jusqu'à ce qu'elles soient totalement transparentes.

 

Comme déjà mentionné ci-dessus, les cloisons temporaires de l'avant et de l'arrière restent en place jusqu'à ce que l'époxy des joints ait durci. Nous tâchons de ne pas les coller au cours de cette opération.

 

La stratification du compartiment central sera effectuée dans un second temps.

         
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Il est impératif de faire aussi les joints entre les panneaux de pont en parallèle de ceux de la coque.

 

En effet, les joints d'époxy vont "figer" définitivement la forme de la coque et celle du pont, et il est donc impératif que les deux correspondent au niveau de leur jonction, au livet.

 

Nous utilisons de la bande adhésive pour solidariser le pont et la coque, en veillant à faire bien correspondre leur bord extérieur tout le long du livet.

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Comme mentionné plus haut, nous avons laissé en place les sutures du pont car les joints étaient un peu trop ouverts pour être collés à la colle cyanolite : on voit ici que le joint d'époxy chargée (en pointillés entre les sutures) a "bavé" sur l'extérieur.

 

 

 

Et voilà le travail ! Le Shearwater 17 est assemblé pour la première fois : nous les séparerons demain pour faire la stratification du cockpit, déposer les cloisons temporaires, reprendre les joints à l'endroit qu'elles occupaient, etc.

         
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