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Le Mill Creek 16.5 de Rodolphe

Hiver-Printemps 2013

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En novembre 2012, Rodolphe m'a acheté un kit de Mill Creek 16.5, et il a commencé à la construire le 1er janvier 2013. Légende de Rodolphe pour cette photo : "Préparation du collage du scarf de la sole, les deux pavés sont des pierres réfractaires utilisées en fonderie, très, très lourdes..."

 

Collage : le mélange beige dans le récipient est de l'époxy chargée. Les bandes d'adhésif sur les bords des futurs collages servent à éviter de tacher le bois avec les excédents de colle. Il est à noter que nous remplaçons progressivement les scarfs par des joints-puzzle dans tous nos kits, car ces derniers sont "auto-alignants".

 

Début de la couture : on commence par suturer les panneaux de bouchain sur les cotés de la sole. Le croissant de Lune que l'on aperçoit en haut de l'image est le tableau arrière du BBMX qui est également en cours de construction par Rodolphe, et mis en attente au profit du Mill Creek. Rodolphe me dit que le BBMX est un plan de Jean-Marc Nourry, sorti voilà une quinzaine d'années, mais on ne trouve aucune information actuelle sur le net ni sur le BBMX ni sur son architecte.

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Une fois les scarfs des panneaux latéraux collés, Rodolphe colle les serres bauquières sur la face intérieure des panneaux dos à dos (la coque du Mill Creek est constituée de 5 panneaux : la sole, deux panneaux de bouchain et deux panneaux latéraux en haut. Les serres bauquières recevront le pont qui sera collé-cloué dessus.

 

La sole et les panneaux de bouchain sont cousus sur toute leur longueur, et on voit tout au bout que la couture n'est pas encore faite le long de l'étambot.

 

Le panneau latéral tribord est prêt à être cousu sur le panneau de bouchain. La présence de la perceuse sans fil atteste qu'il a des trous à percer, 300 environ, c'est-à-dire 2 par suture...

   

 

   
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Gros plan sur l'un des quatre "courbes verticales" qui soutiendront le pont sur les cotés du cockpit. On voit qu'elle est tenue par deux sutures, l'une à travers le panneau de bouchain et l'autre dans le panneau latéral. Notez l'alignement et l'espacement impeccables des sutures entre les panneaux de coque.

 

Rodolphe a posé un niveau à bulle sur un tasseau passé en travers de la proue du Mill Creek, et un autre en travers de la poupe, afin de vérifier que sa coque n'est pas vrillée. En effet, l'absence de "marbre", qui simplifie énormément la construction, impose de prendre ces précautions simples.

 

Rodolphe assure la rectitude (ou la continuité ?) de l'étambot grâce à deux bouts de tasseau tenus par deux presses. A posteriori, Rodolphe n'écrit "Juste un bémol à propos des deux tasseaux censés maintenir les extrémités d'équerre durant le collage : c'était en fait une très mauvaise idée car en forçant l'extrémité des panneaux sur les sutures avec les serres-joints, j'ai vrillé le montage et je ne l'ai vu qu'en enlevant les serres joints. Je ne m'en suis sorti qu'à coups de ponçage et renfort de tissus et d'epoxy .. ;) je ne suis peut-être pas très clair mais en bref : à ne pas faire :)"

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Vue de la proue sur bâbord. Notez les bouts de bande adhésive grise qui ont permis à Rodolphe de tenir les panneaux latéraux en place au tout début de leur couture sur les panneaux de bouchain.

 

Après s'être assuré de l'absence de vrillage, Rodolphe a fait le premier collage à l'époxy chargée, le long des joints, entre les sutures. Une fois l'époxy durcie, il pourra extraire toutes les sutures et refaire ses joints en continu.

 

Gros plan sur les joints, avec le collage en "soudure par points".

         
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Rodolphe a "pressé" (*) son épouse pour montrer l'utilisation des gabarits de rabotage des serres bauquières : elle tient celui du pontage arrière en position idoine, alors que l'on aperçoit un coin de celui du pont avant en bas de l'image. Ces gabarits matérialisent le rayon de courdure (le bouge) du pont et permettent de raboter la face supérieure des serres bauquières à l'angle adéquat pour recevoir le pontage. On aperçoit aussi sur cette image le barrot qui permettra d'ancrer la pointe de l'hiloire.

 

Il y a en effet deux gabarits de rayon de courbure du pontage dans le kit car le rayon de courbure du pontage avant est plus court, ce qui lui donne un bouge plus important. La transition entre les deux rayons se fait progressivement sur la longueur du cockpit.

(*) La "presse" était une spécialité anglaise : elle consistait à enrôler de force dans la Marine de Sa Majesté tous les hommes d'âge adéquat rencontrés lors de raffles effectuées dans les bars et autres lieux pieux ou publics des ports anglais. En France, pays nettement plus civilisé, l'Inscription Maritime permettait à la Marine Nationale de se servir au passage sans se salir.

 

Gros plan sur l'avant du cockpit, avec l'endroit où les élongis se réunissent sous la pointe de l'hiloire, le barrot et la cloison avant. Les deux presses tiennent un bout de tasseau afin de rigidifier temporairement la cloison avant.

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Collage des élongis sur les courbes et des "rails" des sièges sur la sole. En effet, Rodolphe souhaite pouvoir déplacer les deux sièges en longitudinal, et leur assise (que l'on aperçoit ici, en petites lattes) sera donc tenue par des bandes de velcro qui seront fixées le long des rails, sur l'intérieur. Les dossiers inclinables seront tenus par des sangles réglables ancrées sous l'hiloire.

 

La même étape vue de l'arrière.

 

Fixation du pont : les serres bauquières ont été encollées d'époxy chargée, de même que le chant des cloisons, le barrot et les élongis. Des pointes en bronze ont été enfoncées tout le long des serres bauquières, et Rodolphe a sorti sa collection de presses pour appuyer le pont sur les élongis.

         
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Collage de l'hiloire : encore une belle expo de presses !

 

Rodolphe a peint l'intérieur du cockpit avant de fixer le pontage, et a mis du film plastique au fond du cockpit pour protéger la peinture des taches de colle.

 

J'ai quelque part quatre presses comme celles-ci, héritées de mes ancètres, et n'avais jamais pensé qu'on pouvait les utiliser pour de vrai !

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Rodolphe a fait la peinture extérieure de la coque et fait un ponçage fin du pontage avant de vernir.

 

Rodolphe nous montre commentil se fabrique des cales à poncer sur mesure, avec des morceaux de mousse d'isolant.

 

Il suffit de tenir le bout de papier de verre autour de la cale sur mesure (on peut encore sophistiquer en collant le papier à la colle thermique).

         
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Assez ri ! Il est temps d'aller essayer le Mill Creek. Ce sera fait sur la côte sauvage de la presqu'ile de Quiberon, en Bretagne sud, pendant le mémorable mois de juillet 2013 (Attendez, il y a au moins 30 ans qu'il n'avait pas fait aussi beau en Bretagne en juillet). Le Mill Creek reste sagement sur les barres de toit pendant les 700 km du trajet.

 

Mise à l'eau avec l'aide du chariot (Vous ne me croyiez pas sur le temps de ce mois de juillet 2013 ? Voyez plutôt !)

 

On tire à la courte paille lequel des deux garçons ira en premier à bord du Mill Creek.

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Réglage de l'assise du siège avant, de son dossier et des cale-pieds.

 

Idem pour l'arrière. Cette image donne une idée de la qualité de la finition faite par Rodolphe : l'hiloire est parfaite, de même que le vernis du pont et la peinture bleu marine de la coque avec le délicat filet blanc.

 

Allez, allez, quand le vin est tiré...

         
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Rodolphe a intitulé cette photo "Madame est servie" !

 

Et on y va !

 

Très belle synchronisation !

         
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Allez chérie ! On commence déjà à distinguer la statue de la liberté à l'horizon...

 

Prêt à repartir !

 

Le Mill Creek 16.5 de Rodolphe pose sur la plage pour ses admirateurs...

         

Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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