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Construction d'un Mill Creek 16.5 par Eric à Saint-Gilles-Croix-de-Vie

Les images ci-dessous sont extraites des "Nouvelles de l'Atelier", où elles furent publiées au fil du temps, ce qui explique les commentaires parfois un peu hors de contexte.
       
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Eric nous envoie des images du Mill Creek 16.5 qu'il construit à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Eric a prévu de construire ensuite un SailRig pour faire de la voile avec son Mill Creek.

  Il semble qu'Eric ait fait un ragréage dans le fond de son cockpit en vue de la laque blanche que l'on voit quelques images plus loin. Au premier plan, la cloison entre le caisson étanche avant et le cockpit, puis le barrot avant du cockpit sur lequel prennent appui les élongis.  

La coque est divisée en trois compartiments : un caisson étanche à l'avant, un autre à l'arrière et le cockpit pour deux personnes au milieu. Les élongis sont supportés sur le barrot avant, les quatres courbes verticales latérales et enfin la cloison arrière.

       
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Eric n'a pas attendu d'avoir installé le pontage pour peindre l'intérieur du cockpit, c'est bien plus facile ainsi !

  Gros plan sur les blocs de support des cale-pieds de l'équipier arrière. La présence de la courbe verticale impose l'utilisation de ces rehausseurs pour que les rails des cale-pieds réglables "enjambent" la courbe. De plus, cela réduit l'angle un peu prononcé entre les deux jambes. La règle fixée sur la sole est la cale bâbord du siège avant. Le Mill Creek est équipé de jolis sièges en petites lattes qui sont réputés très confortables (je ne les ai pas encore essayés !)  

Vue de la coque retournée : la large sole annonce une stabilité "béton" pour ce double kayak compact (5.03 m de longueur pour 0.84 m de largeur, 205 kg de charge utile).

       
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La coque est prête à ponter.

  Gros plan sur la cloison arrière : on voir clairement les bandes de tissu de verre qui renforcent tous les joints-congés.  

Et voilà le pontage place. Une hiloire d'allure classique viendra ceinturer le grand cockpit.

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Olivier construit un Mill Creek 16.5 dans le département de la Loire (saviez-vous que ce département fait partie de la région Rhone-Alpes ?)
Sur cette image, Olivier a cousu sa coque : sole, panneaux de bouchain et panneaux latéraux, plus cloisons et "courbes verticales" qui vont soutenir le pontage sur les cotés du cockpit. On voit que les serres bauquières sont déjà collées sur le bord intérieur haut des panneaux latéraux.

 

Tous les éléments précités ont été collés et Olivier est en train de positionner le barrot de l'avant du cockpit qui recevra l'avant des élongis entre les deux pièces triangulaires. La courbe du barrot montre que le pont avant a un bouge assez prononcé afin d'augmenter le volume de la partie avant de la coque : donc plus de réserve de flottabilité et plus de place pour les jambes du kayakiste avant, ainsi que pour les bagages.

  Olivier colle ici les élongis : ils s'encastrent au premier plan dans les encoches de la cloison arrière (dont la courbe reflète un bouge moins prononcé du pontage arrière), sont tenus sur les courbes verticales par les presses, et s'encastrent entre les deux supports en triangle sur le barrot avant.
         
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Vue des élongis en place : il n'y a plus qu'à poser le pont par-dessus. On peut admirer les superbes joints-congés dans tous les angles entre les panneaux.

 

Et voilà la coque à l'envers, poncée et prête à stratifier (Olivier, désolé pour le problème avec le tissu de verre trop étroit... La solution est en route !) C'est la poupe qui est au premier plan, on voit que la ligne d'étambot fait un léger retour vers l'intérieur, alors que l'étrave est au contraire un peu inclinée vers l'extérieur.

 

Et nous passons presque magiquement à un Mill Creek 16.5 terminé : c'est celui qu'Eric a construit en Vendée, et l'on aperçoit à l'arrière-plan les amas (les coques) du SailRig qu'il construit sur plan pour faire de la voile avec son Mill Creek. Le Mill Creek est déjà assez large (par rapport à un kayak de mer) et on peut faire de la voile sans "stabilisateurs", mais il sera plus "raide à la toile" avec le SailRig.

         
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Eric serait-il fier de sa peinture ? Je peux vous dire que moi je le serais ! Superbe travail, et jolie transition sur les passavants. Notez sur toutes ces images les beaux joints-congés d'Eric dans l'angle de l'hiloire et du pont.

  Et encore un gros-plan sur la peinture de la poupe. Oui, je crois bien qu'Eric est fier de sa peinture !  

Rien de tel qu'un essai en bassin de carène pour verifier que tout est OK. Les deux sièges à petites lattes sont juste posés et tenus en longitudinal et latéral par des cales collées au fond du Mill Creek, ce qui fait que l'on peut les sortir du bateau pour les utiliser quand on campe, par exemple.

         
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Eric a choisi d'installer des trappes de pontage, contrairement à Olivier, qui a choisi d'installer des trappes de cloison. L'accès des trappes est moins évident, mais l'esthétique du pont sera plus "clean". Olivier, c'est un challenge pour le vernis du pont !

     

Les akas (bras de liaison) du SailRig seront posés en travers du pont et fixés par des ligatures entre quatre paires de pitons à oeil fixés dans la serre bauquière et dans les akas.

         
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