11/05/01 |
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Quatre ans !!! J'ai créé Arwen Marine le 1er mai 2007 et je n'arrive pas à croire que quatre années ont déjà passé ! Entretemps j'ai construit une tentaine de petits bateaux (le Skerry que je commence à construire ces jours-ci est le numéro 33, tous modèles confondus)... Voir la suite. |
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Voici la face inférieure du dessus de caisson avant du numéro 32, le Skerry du Chasse-Marée, sur laquelle je viens de passer une couche d'époxy au rouleau avant de la coller en place (j'ai aussi passé une dernière couche d'époxy sur les parois internes du caisson). On voit très bien l'effet "peau d'orange" causé par le rouleau (velours ras, pourtant) dans le reflet des fenêtres. |
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Gros plan sur le renfort d'étambrai constitué de deux couches de contreplaqué de 9 mm, ce qui porte son épaisseur totale autour du mât à 27 mm. |
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A l'arrière, j'ai aussi passé une couche d'époxy sur la face inférieure du dessus de caisson que je vais bientôt coller en place, et comme à l'avant, j'ai aussi passé une dernière couche sur les parois intérieures du caisson, auxquelles je n'aurai plus accès. La différence par rapport à l'avant est que je vais coller une latte de sapelli sur le dessus de la cloison du caisson afin de la rehausser de 12 mm. |
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Tous les sièges sont collés et les joints-congés sont faits entre les panneaux horizontaux et le bordé. Il ne restera plus qu'à faire les joints de dessous les panneaux, que je ferai en retournant le bateau très bientôt. On voit que ce sont encore les vis temporaires qui sont dans les listons, avec leur cale de contreplaqué. Je dois encore remplacer ces vis par des vis inox puis "taponer" leur trou. |
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Matinée poussière : je viens d'arraser les listons et le bord supérieur du carreau. Il me reste encore à passer la défonceuse pour arrondir l'angle supérieur extérieur des listons, à arrondir les extrémités des listons et à finir d'ouvrir la fente du haut du puits de dérive, qui n'est encore qu'amorcée. J'utilise aussi la défonceuse pour ce faire, mais avec une fraise droite à guide, dont le roulement s'appuie sur la face interne du puits. |
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J'ai aussi poncé tous les joints-congés des panneaux horizontaux, sur lesquels je vais maintenant passer une couche de finition d'époxy chargée relativement fluide afin d'obtenir une surface bien lisse. |
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J'ai retourné la coque grâce à ma chèvre et repassé une couche sur les joints extérieurs, que je n'avais pas retouchés depuis leur collage initial. J'ai aussi bouché tous les trous des sutures. |
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Je reviens sur la chèvre pour soulever la coque que j'ai posée sur des tréteaux rehaussés afin de faire les joints-congés du dessous des sièges. C'est le seul moyen de réellement soigner ces joints importants. |
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Les joints faits et la coque redescendue, je passe à la stratification de l'extérieur du bas de la coque : pour gagner du poids seule sa partie basse est stratifiée, sole et galbords. En effet, stratifier la partie haute de la coque ajouterait du poids sans réelle amélioration de ses propriétés mécaniques. |
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Une fois la stratification durcie, je colle l'aileron. Celui-ci permet au Skerry de "marcher" droit à l'aviron, quand il n'a ni dérive ni gouvernail. J'avais collé la "semelle à vers" (traduction littérale de l'anglais "wormshoe") avant de présenter le skeg. Cette semelle en sapelli couvre la tranche du contreplaqué dont est fait l'aileron pour éviter que les inévitables contacts avec grèves et cailloux abîment la tranche du contreplaqué et le laissent s'imbiber d'eau. La semelle souffrira de la présence d'eau, mais beaucoup moins que le contreplaqué. |
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J'ai fait de gros joints-congés de part et d'autre du skeg, et "armé" ceux-ci de bande de fibre de verre. |
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En parallèle je viens de coller à l'époxy deux demi-chevrons de sapin pour faire le mât du Skerry : de sa section actuelle de 76 mm par 63 mm, je vais l'amincir à 60 x 60 au plus épais, le pied et surtout la tête étant affinés. |
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Charles-Edouard m'envoie les deux images suivantes, qui le montrent en plein ponçage sur son Cavelier, malgré son poignet gauche cassé et plâtré ! Il m'écrit qu'il ne veut pas perdre trop de temps sur la préparation de son bateau pour la peinture : "Malgré le bras en écharpe, le loukoum avance. Objectif : être prêt à faire le rebouchage des bulles et la peinture dès que l'on m'aura enlevé mon plâtre !"
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Chapeau pour la motivation ! Le ponçage est l'une des tâches les plus ingrates (et malheureusement aussi l'une des plus abondantes dans la construction des petits bateaux si l'on veut un résultat flatteur). |
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