Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

11/02/11

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Je mets la construction du Mill Creek 13 en attente pour quelques jours : Charles-Edouard, vient construire un Cavelier en "construction accompagnée". Afin de gagner du temps, je colle les joints-puzzle des bordés du Cavelier : j'ai branché le radiateur sous la table et je vais couvrir les collages avec ce magnifique duvet vert et rose afin de maintenir la température du collage à 22°C pendant toute la nuit.

 

Charles-Edouard est occupé à suturer ensemble les deux bordés de fond du Cavelier le long de la ligne de quille .

 

Nous avons ouvert les bordés de fond sur la ligne de quille et Charles-Edouard suture le bordé 2 bâbord. Le Cavelier est parfaitement amphidrome, comme la plupart des canoës traditionnels, et nous avons arbitrairement choisi qu'une des extrémités est la proue, et donc les cotés bâbord et tribord en découlent, euh, en décombent... euh non, en découlent...(Merci aux Inconnus)

         
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Charles-Edouard suture maintenant le bordé 2 tribord du Cavelier. On voit sous la perceuse le bout du tasseau que nous avons collé à la bande adhésive sous les bordés de fond afin de maintenir leur ouverture.

 

Bordé 3 bâbord.

  Et ça y est, les deux bordés 4 sont presque finis de suturer, ce qui achève le montage de la coque. Le manuel de construction du Cavelier dit 5 heures et nous y avons effectivement passé deux heures et demie à deux.
         
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Comme cette image le montre, le Cavelier dispose d'un franc-bord assez élevé, ce qui est sécurisant pour ses futurs utilisateurs.

 

Le bout de tasseau tenu par les deux pinces (à gauche sur la photo) aide à maintenir l'étrave rectiligne (ou l'étambot).

 

Charles-Edouard "vise" le long de la coque du Cavelier pour vérifier qu'elle n'est pas vrillée.

         
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Il faut resserrer toutes les sutures, et bien "régler" la juxtaposition des bordés (ou virures) sur la ligne d'étrave (ou d'étambot, c'est la même chose sur ce canoë qui est totalement amphidrome).

 

Le maillet sert à taper sur la tranche de certains bordés afin de les pousser localement dans une meilleure position par rapport à leurs voisins.

 

Nous avons retourné la coque du Cavelier afin d'insérer la cloison des compartiments étanches avant et arrière, ainsi que le couple temporaire central, qui permet de "vérouiller" la section de la coque cousue sur sa section théorique.

         
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Nous cassons plusieurs des sutures de fixation des cloisons avant et arrière car elles ont du travail pour amener le bordé au contact. En effet, le "pincement" de la coque à ses extrémités ne vient pas naturellement.

 

Nous retournons une nouvelle fois la coque du Cavelier afin de passer à la seconde partie du "cousu-collé" : le collage. Charles-Edouard dépose un filet d'époxy chargée sur la fente entre les virures.

 

Ce premier collage va nous permettre de couper et extraire les sutures, afin de renforcer les collages par une stratification de fibre de verre.

         
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Il n'y a plus qu'à laisser durcir l'époxy de ce premier collage sur le Cavelier avant la suite.

 

Les sutures sont extraites, nous avons déposé le couple central, qui a rempli son office, et nous allons faire les joints sur l'intérieur de la coque. Du fait que Charles-Edouard compte venir l'intérieur de la coque, nous avons décidé de masquer de part et d'autre de chacun des joints à réaliser afin que leurs bords soient bien nets.

 

Deux des joints ont été faits et la bande adhésive à masquer est déjà enlevée (il ne faut surtout pas attendre que l'époxy ait durci pour le faire).

         
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Charles-Edouard utilise un couteau à mastic pour lisser le joint entre les bordés 3 et 4 du Cavelier.

 

Et voilà ! Tous les joints sont faits et tout l'adhésif est à la poubelle. Charles-Edouard réalise les gros joints-congés de l'étrave (ou étambot) et ceux de la cloison du compartiment étanche, coté intérieur. Il restera à faire ces joints sur l'extérieur des cloisons étanches.

 

Charles-Edouard passe une couche d'époxy "claire" afin de saturer la surface du contrepaqué, avant de boucher les trous des sutures. Notez que nous avons remis une "barre d'ouverture" afin de conserver l'ouverture de la coque au bau maximum.

         
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Je repasse sur le Mill Creek 13. Cette image montre le collage des scarfs que j'ai coupés pour créer quelques lattes assez longues pour aller de l'étrave à l'étambot. Ces scarfs sont coupés dans l'épaisseur des lattes (en 10 pour 1). Un premier essai de scarf dans la largeur n'a pas été concluant car je ne maîtrise pas assez précisément la coupe dans ce sens et les joints étaient trop approximatifs.

 

Je continue à trier les lattes par "couleur"... On aperçoit le Mill Creek à l'arrière-plan à gauche, et le Bateau Berceau à droite.

 

J'ai coupé les couples temporaires du pontage dans des chutes de sapin et les ai collés à la colle thermodurcissable : elle tient bien mais je suis sûr de pouvoir tout décoller sans peine le moment venu. Les couples servent à supporter le pont latté pendant sa construction, et ils seront tous enlevés avant le collage du pont sur la coque.

         
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Cette construction me ramène plus de 40 ans en arrière, quand je construisais avec mon frère Gilles des maquettes de voiliers à faire naviguer sur les bassins de la région parisienne...

 

Vue de l'arrière, avec l'étambot frégaté si élégant du Mill Creek 13 .

 

La coque va me servir de moule pour la construction du pontage latté, posé sur les couples temporaires.

         
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J'ai enrobé le dessus de la coque du Mill Creek dans du film plastique afin d'éviter que le pontage latté colle à la structure pendant sa construction. En effet, je dois pouvoir le déposer quand il sera fini afin de stratifier sa face intérieure. Sans cette stratification intérieure, reprise par une autre sur l'extérieur, le pontage n'aurait pas assez de résistance.

 

Je viens de poser les deux premières lattes du pontage, qui sont tenues sur la coque par des pointes (temporaires) dans la serre bauquière.

 

Une seconde latte vient doubler la première.

         
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J'ai ajouté la "fougère", la latte centrale, en deux parties de part et d'autre du cockpit, constituée de deux lattes sombres (comme les deux qui constituent le plat-bord, en périphérie du pont). Les deux lattes de la fougère ont été collées "dos à dos", après avoir coupé leur bord concave, mais avant de les monter, voilà quelques jours. On voit sur cette image que j'ai ajouté une latte claire sur l'intérieur du plat-bord, et je vais maintenant faire de même de part et d'autre de la fougère.

 

Je saisis le rayon de soleil du jour, arrivé tardivement, avant de coller les lattes claires de part et d'autre de la fougère.

 

Ce gros plan montre que j'ai tartiné l'interstice entre les lattes à l'époxy légèrement chargée afin de bien remplir les jours éventuels et ainsi solidifier l'assemblage des lattes. Le ponçage de finition éliminera l'excédent d'époxy avant la stratification. Les lattes sont tenues temporairement par des agraffes en plus des pointes.

         
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