10/04/18 |
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Nous continuons avec Dominique les aménagements à l'atelier commencés la semaine dernière. Ici Dominique reporte une cote sur un panneau de plâtre, alors qu'on aperçoit derrière lui la nouvelle zone du "life support" : toilettes à droite et évier à gauche. L'évier sera bientôt rejoint par un embryon de cuisine avec réfrigérateur, cafetière et micro-ondes, un luxe extravagant. Les blocs-porte sont déjà fixés mais ça manque encore un peu de cloisons...
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Un peu plus tard, les toilettes sont fermées et la cloison de façade extérieure de la "cuisine" est en place. Les deux tasseaux appuyés sur l'évier ont été rainurés à la défonceuse pour tenir la cloison entre la cuisine et "l'atelier couvert" sous la mezzanine. Cette cloison sera faite de plaques de polycarbonate cloisonné en trois épaisseurs : translucide (oui je sais, extralucide, c'est autre chose) et isolant. Le pouvoir isolant de cette cloison sera suffisant car le différentiel sera rarement au-dessus de 15°C, et elle ne sera pas directement exposée aux intempéries. Notez le luxueux parquet de récup', cadeau de Dominique. |
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La même zone est ici vue de "l'extérieur" : l'accès de la cuisine et des toilettes (par la porte à gauche) est séparé de la partie "atelier couvert" afin que le passage ne contamine pas un vernis en cours par exemple, ou encore pour que le café n'ait pas un petit arrière-goût de solvant... Le bout de cloison en polycarbonate à droite de la porte ferme le reste de la portée gauche (le madrier de façade de la mezzanine est en trois portées). |
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Encore une vue de la zone cuisine-toilettes, au fond, après mise en place de la cloison qui les sépare de "l'atelier couvert". Il ne reste plus qu'à fermer le haut de la cloison : on le fera soit en polycarbonate pour la lumière, soit en sandwich contreplaqué-laine de verre, ce n'est pas encore décidé. Notez que le mur du fond a été couvert de BA13 afin d'obtenir une surface nette et d'isoler un peu ce mur intérieur. Il reste encore à poser la laine de verre sous le plancher entre les bastaings, mais on verra ça d'ici le début de l'hiver prochain. |
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Voici le coté droit de la mezzanine, coté opposé à la cuisine et aux toilettes. Une seconde cloison polycarbonate sépare la zone des établis (pour l'instant zone du boxon) et "l'atelier couvert". On aperçoit la feuillure et les charnières de la porte d'accès à "l'atelier couvert". En effet, la portée centrale sous la mezzanine sera fermée par une double porte de 4 m de large (toujours en polycarbonate, dans un cadre articulé) qui ne servira qu'au passage des bateaux. Les humains passeront par la petite porte latérale afin de ne pas avoir à manoeuvrer trop souvent la grande porte. |
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Dernière vue de l'état actuel des travaux, qui montre la cloison du coté droit de la zone couverte. Là aussi, il reste à clôturer la petite partie au-dessus des panneaux de polycarbonate. La partie "atelier couvert" fait 4 m par 7 m, ce qui fait 1 m de plus en largeur et en longueur que la tente de jardin que j'utilisais à Longueil-Annel voilà tout juste un an... Comme le temps passe, j'ai l'impression que cela en fait 10 fois plus ! |
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Les photos qui suivent nous arrivent de Jacques, qui construit un Skerry au-dessus de Lausanne, en Suisse. Voici le kit fraîchement arrivé. J'ai frémi en voyant des photos de l'extérieur du carton, mais tout était finalement intact à l'intérieur. Il y a apparemment un type chez FedEx dont le job est de marcher sur les cartons de kit de bateaux... |
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Et voilà Jacques, fier comme Artaban après avoir collé tous les scarfs des bordés et de la sole, puis imprégné tous les panneaux à l'époxy claire : prêt à démarrer la couture de la coque. |
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Gros plan du joint-puzzle qui remplace le scarf de la sole sur les nouveaux kits. |
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Pour imprégner, Jacques a bien sûr enlevé toutes les étiquettes identifiant les éléments de la coque. Il a reporté ces indications sur un bord qui sera caché dans le bateau fini : voici par exemple la marque du bordé 1 gauche coté avant. |
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Début de la couture, ou plus exactement de la pose des sutures en fil de cuivre. La caisse à outils posée sur la sole sert à cintrer celle-ci afin de faciliter la liaison avec le bordé 1 bâbord en cours de montage. |
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Vue de l'extrémité avant de la sole et des bordés 1 du Skerry. Notez que Jacques a biseauté les cotés des bordés qui se juxtaposeront pour former l'étrave, afin d'éviter que les coins à 90° ne glissent l'un sur l'autre. |
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L'étrave est suturée à son tour, et ce Skerry commence déjà à avoir l'air d'un bateau ! |
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Insertion de la membrure centrale. |
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La membrure centrale a été rejointe par celles de l'avant et de l'arrière, qui sont également les cloisons des compartiments étanches. Jacques a trouvé un assistant pour l'aider à suturer les bordés 2 de son Skerry. |
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Nouvelle vue de l'étrave après addition des bordés 2 : cela ressemble de plus en plus à un bateau ! |
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A ce stade, les membrures ne sont suturées qu'à la sole, et on voit qu'il va falloir un peu négocier avec les bordés pour qu'ils épousent la contour des membrures. Quelques sutures et on n'en parlera plus. |
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Troisième et dernière paire de bordés en place. La coque a maintenant l'ébauche de sa forme définitive. |
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Nouvelle vue de l'intérieur de la coque du Skerry avant de suturer les membrures aux bordés. |
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Angle spectaculaire de prise de vue sur cette étrave qui laisse encore passer la lumière à travers ! |
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La lumière ne passe plus nulle-part, pas plus que l'eau, après collage complet et ponçage en vue de la stratification. |
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Jacques a drapé le tissu de verre qui va servir à stratifier la sole et les bordés 1 sur l'extérieur (la même surface sera "sandwichée" par une autre stratification sur la face intérieure, ce qui rend très rigide toute la partie basse de la coque du Skerry. |
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A l'aide de la raclette (ou squeegee) qu'il manie de la main droite, Jacques étale l'époxy qu'il verse du récipient qu'il tient de la main gauche. L'excédent de tissu de verre, au-delà du joint entre les bordés 1 et 2, n'est pas saturé de résine et sera coupé avant que la l'époxy durcisse. |
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La coque du Skerry a l'air d'avoir été vernie alors qu'à ce point, la stratification du fond, de l'étrave et de l'étambot a seulement été complétée par une imprégnation des bordés 2 et 3 . C'est l'époxy qui donne au contreplaqué cette apparence.
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