Arwen Marine
 
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Construction du premier Wherry d'Annapolis chez Arwen Marine

La séquence ci-dessous inclut aussi des images du début de la construction du second Wherry que j'ai construit dans la foulée. J'ai construit le premier pour Philippe, qui l'utilise en mer près des Sept-Iles, de novembre 2008 à mars 2009. Philippe m'a dit en être tout à fait satisfait, ravi par son esthétique délicate et surpris par son étonnante tenue à la mer, en particulier sur le franchissement du clapot. Afin d'avoir fini le premier, j'ai commencé la construction du second, que j'ai terminé en mai 2009 et qui est utilisé par Marcel sur le lac de Saint-Point, dans le Jura. Les images ci-dessous sont extraites des "Nouvelles de l'atelier", ce qui explique le caractère à la fois décousu et répétitif de certains commentaires.

         
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Pendant que l'époxy mûrit bien au chaud sous la tente, j'attaque enfin la construction du Wherry d'Annapolis, dont j'avais déjà collé les joints "digitaux" il y a un bon moment. Chaque virure est faite en trois éléments : la coque finie fait 5.41 m, et il faut donc couper en trois pour rentrer dans les 2.49 m du carton du kit !

  Je réalise la couture des bordés à clin à l'envers, la ligne de quille posée sur ces deux servantes à rouleau elles-mêmes posées sur ma table de montage. Je soutiens les bordés avec une latte de chaque côté pour faciliter l'ouverture de la coque.   Pose du bordé 4 (sur 5) babord. Je commence par une suture tout à l'étrave, le bordé étant tenu par une pince sur la servante arrière. Ces longs bordés étroits sont extrêmement flexibles : de vrais serpents qui s'échappent à la moindre opportunité !
         
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Quand la suture avant est en place, je transfère la prise arrière de la servante à la béquille latérale (où sommes nous tombés, ma chère !)

  J'utilise cette cale en CP avec une grande pince pour prendre appui sur le bordé précédent en attendant que les sutures prennent le relais. On voit très bien les joints "digitaux" entre la partie avant et le milieu de la virure.   Même étape vue de l'arrière. Plus qu'un bordé à suturer de chaque coté, puis il me restera à fermer l'étrave et à mettre le tableau et quelques autres petits accessoires : à suivre donc.
         
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Retour à mon atelier pour un gros plan des sutures des quatre premiers bordés du Wherry d'Annapolis, à l'étrave.

  Les observateurs perspicaces que vous êtes auront noté que je n'ai guère progressé dans sa construction... C'est exact ! J'ai le regret de vous confirmer que je n'ai absolument pas avancé depuis mes dernières nouvelles.  

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Plein de photo ! J'ai enfin repris le chemin de l'atelier maintenant que la température ambiante est repassée au-dessus de zéro (correction : maintenant que la température repasse de temps en temps au-dessus de zéro), et j'ai fini de suturer la coque du Wherry d'Annapolis.

 

Je monte la coque à l'envers sur des servantes à rouleau, elles-mêmes juchées sur la table. Le rouleau ne sert à rien, des tréteaux courts feraient aussi bien l'affaire. Cela met le travail à une hauteur confortable. Les "béquilles" latérales aident à tenir la coque ouverte.

  J'adore cette vue de l'intérieur de la coque prise par l'ouverture du tableau avant de suturer celui-ci. La coque est d'abord montée sans aucune structure, temporaire ou définitive. Des cloisons et membrures vont être ajoutées dans une prochaine étape.
         
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Igor m'a aidé à retourner la coque pour y suturer les deux membrures ainsi que les cloisons des compartiments étanches. Comme à chaque fois, je reste bluffé par cette coque qui est pratiquement à sa forme finale sans aucune structure, du simple fait du dessin de ses bordés et de leur assemblage... Vive la découpe numérique et le Lapstitch !

  5.41 m de longueur, même si la coque est très fine, ça fait quand-même un bateau imposant !  

Cette vue de face montre bien les sutures en fil de cuivre. Pour l'instant, tout est encore démontable car rien n'est collé...

         
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J'ai positionné les éléments de structure à leur place. Il est clair que la cloison du compartiment étanche arrière demandera un peu d'effort pour ouvrir la coque afin qu'elle prenne correctement sa place.

  Même étape vue de face.   Cette vue malheureusement assez floue (pas assez de lumière !) de trois quarts arrière souligne l'élégance de la coque du Wherry.
         
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Je continue la construction du Wherry d'Annapolis. Ici les membrures et cloisons sont cousues en place et les dessus des compartiments avant et arrière sont juste posés pour visualiser les volumes.

 

J'ai rentré la coque dans ma tente en vue du collage : il va falloir que je gagne entre 10 et 15 degrés pour que l'époxy polymérise !

  J'ai percé un trou de 25 mm dans chacune des cloisons de compartiment étanche afin d'y installer un nable. J'ai également monté "à sec" (sans colle) les courbes arrières (visibles ici) et la guirlande.
         
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Tout est en place, prêt à coller. On voit encore toutes les sutures des bordés en fil de cuivre. Je vais commencer par coller l'extérieur, c'est à dire que, la coque à l'envers, je vais remplir d'époxy chargée les joints entre les bordés. Je n'ai pas fait de photos de cette phase de collage sur l'extérieur.

  Quand l'époxy a été assez dure, j'ai remis la coque à l'endroit (toujours avec l'aide d'Igor) et j'ai coupé et extrait toutes les sutures des bordés, mais conservé celles des membrures et cloisons, pas encore collées. Cette image montre les sutures extraites en gros plan.  

J'ai décidé de passer la couche d'imprégnation avant de commencer à coller, afin de ne pas risquer de tacher le bois sur l'intérieur de la coque (qui sera verni) avec l'époxy chargée. Je me suis arrêté pour faire cette photo : on voit bien comme l'époxy "mouille" le bois, par contraste aux parties non imprégnées. L'okoumé gardera cette jolie teinte chaude sous l'époxy et le vernis polyuréthane.

         
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Photo du lendemain : j'ai non seulement fini d'imprégner tout l'intérieur de la coque, j'ai également collé les membrures, l'étrave (y-compris la guirlande) et le tableau arrière (y-compris les courbes)

  Les radiateurs soufflants donnent 15 à 20°C en surface (il y en un autre, rayonnant, sous la coque), le minimum légal pour l'époxy. Il me reste encore à enlever les sutures des membrures et des cloisons et à finir les joints aux endroits des sutures. On voit aussi que j'ai collé le joint sur la ligne de quille, à l'intérieur du compartiment avant.   J'ai également collé la ligne de quille à l'intérieur du compartiment arrière. Le tasseau debout au coin du tableau arrière sert à relever le coin babord du tableau pendant le collage, car il avait tendance à se voiler légèrement. Le niveau à bulle me permet de contrôler le "dévoilage".
         
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Outre la finition des joints des membrures (on voit les trous, comme des dents manquantes aux endroits des sutures), il me reste maintenant à faire tous les joints entre les bordés sur l'intérieur de la coque.

  Je me sers du décapeur thermique pour chauffer les quelques sutures qui sont bloquées par la couche d'imprégnation ou "noyées" dans les joints.   Cadrage audacieux pour cette photo prise depuis la courbe arrière babord !
         
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Non, je ne construits pas un Wherry Gordini, je masque de part et d'autre de la ligne de quille pour que les bords de mon joint d'époxy chargée soient nets.

 

J'ai déposé, puis lissé, mon joint et aussitôt enlevé l'adhésif de masquage (si on attend que l'époxy ait durci, on se prépare des soucis...) Les thermomètres rappellent que la température ne se décide guère a remonter. Ils me servent à controler que mes chauffages soufflants produisent suffisamment de chaleur pour l'époxy.

  Dernière photo en fin de journée : j'ai passé tous les joints intérieurs, et fini ceux des membrures après avoir extrait les sutures. Il ne me reste plus qu'à boucher les troous de sutures encore apparents et je pourrai passer au premier ponçage, en prélude à la stratification de l'intérieur.
         
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Je continue la construction du Wherry d'Annapolis. J'ai coupé les bordés au ras du tableau. Je profite d'un rayon de soleil pour poncer dehors, selon mon habitude.

 

J'ai d'abord poncé l'extérieur, et je fais ces photos de l'intérieur de la coque avant de démarrer le ponçage, en vue de la stratification.

  Il a fallu que j'attende presque une semaine pour que l'époxy soit assez dure pour poncer : j'avais l'impression de poncer du chewing-gum !
         
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Cinq heures de ponçage séparent cette image de la précédente... Que du bonheur !

  Un petit essayage avec les bancs et les dessus des caissons, juste pour voir ! Pour ceux qui n'ont pas suivi depuis le début, cette luxueuse tente de jardin me sert à limiter un peu les courants d'air quand je chauffe, comme cela va encore être le cas pour stratifier.  

Je dois en effet atteindre 18°C pour que l'époxy polymérise corectement, alors que le hangar qui me sert d'atelier est totalement dépourvu d'isolation et donc inchauffable.

         
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Mise en place du tissu de verre en vue de la stratification. Celle-ci est limitée aux galbords et contre-galbords sur l'intérieur. Sur l'extérieur, seuls les galbords le seront.

  Et on y va ! La raclette brune (que les américains appellenet "squeegee") me sert à étaler la résine que je verse bêtement sur le tissu. Une fois mouillé de résine, celui-ci devient transparent (et à chaque fois, etc : je vous en fais grâce pour cette fois !)   Je coupe au cutter l'excédent de tissu non imprégné au-dessus du second bordé (que les puristes appelleraient le contre-galbord) . Il est important de couper sur le joint en époxy chargée, dur, et non sur le bois, qui resterait marqué par la lame. Par ailleurs, cette photo illustre bien les "joints digitaux" qui remplacent maintenant les "scarfs" traditionnels.
         
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J'ai fini de couper les excédents de tissu et je suis trahi par la météo : alors qu'hier il a faisait 10°C et grand soleil, il ne fait que 0°C et il neige aujourd'hui, et j'ai toutes les peines du monde à tenir la coque au chaud...

  J'utilise ces trois radiateurs soufflants pour envoyer de l'air chaud sur toute la surface fraîchement stratifiée.   J'ai remis les bancs en place pour abaisser les flux d'air chaud dans le bateau...
         
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Je continue la construction du Wherry d'Annapolis. J'ai passé une seconde couche d'époxy sur tout l'intérieur, y-compris la stratification du fond, afin de remplir la trame du tissu de verre.

 

En attendant que cette seconde couche durcisse, j'assemble le portant monorail Piantedosi. Superbe matériel, avec une documentation de montage très instructive.

  Le portant repose sur les deux bancs, décalé vers l'avant car le centre de carène est un peu en avant du milieu de l'espace entre les bancs. Il est fixé à la coque par une seule vis sous chacun des bancs, à travers un renfort en bois massif collé sur la face inférieure de chacun des bancs.
         
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Je masque autour des zones où je veux faire de l'antidérapant (une couche d'époxy sur laquelle je saupoudre des microsphères de verre) : je me limite aux galbords car cela ne fait aucun sens d'encourager les passagers à marcher plus à l'extérieur pour faire gîter le Wherry.

  Illustration de ce qu'il ne faut pas faire. J'ai voulu passer la couche d'époxy pour l'antidérapant sans prendre le temps de poncer légèrement la seconde couche afin de donner de l'accroche, et voilà ! Après une dizaine de minutes, l'époxy "coagule" en se rétractant et je suis bon pour tout enlever, en commençant par la bande de masquage et tout nettoyer au diluant. Prochaine étape : ponçage et recommencer ! Je me suis un peu demandé si je mettais cette image en ligne, mais je pense que la pédagogie doit passer avant l'amour-propre !  

Quelques jours plus tard, voilà l'antidérapant presque prêt. Il ne reste plus qu'à passer une autre couche d'époxy par dessus les microsphères afin de les fixer et de réduire un peu leur "mordant", qui vous arracherait la plante des pieds (et je ne vous dis pas si vous vous asseyiez au fond du bateau !)

         
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Très jolie cette pièce de 50 centimes... Elle sert à indiquer l'échelle sur cette image : il s'agit de l'une des extrémités d'un banc. La fente permet de l'encastrer sur la membrure, et j'ai arrondi les angles pour laisser la place des joints-congés bordé-membrure. J'ai également raboté/poncé le bord en fonction de l'angle du bordé.

  J'ai passé une couche d'époxy sur toute la partie stratifiée (galbords et contre-galbords), y compris l'antidérapant. Je viens aussi de coller le premier des deux plis des listons. Le niveau à bulle posé en travers de l'arrière me permet de vérifier que la coque ne se vrille pas sous le poids de toute ma collection de presses   J'ai placé des cales sur un établi en support sous la proue ainsi qu'à la poupe (on distingue les pieds de celui de l'avant), également pour éviter que le poids des presses ne déforme la coque, car il y a largement autant de poids accroché au liston que la coque n'en représente toute seule. J'ai mis les plus lourdes au milieu et vers lintérieur pour limiter les contraintes.
         
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Je continue la construction du Wherry d'Annapolis. Je viens d'accrocher toute ma collection de presses sur le second pli du liston.

 

Me voilà occupé à coller le dessus du caisson avant : j'injecte de l'époxy chargée entre le bord du pontage et le bordé.

  Et voilà : les deux caissons sont fermés. Je n'ai pas encore collé les bancs sur les membrures pour avoir un accès plus facile au bordé pour le dernier grand ponçage de l'intérieur.
         
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J'ai sorti la coque de la tente pour la retourner afin de finir l'extérieur. J'en profite pour la peser, et je suis perplexe car j'ai un surpoids d'un kilo et demi par rapport au poids théorique du bateau fini. J'ai bien ajouté les pièces qui restent à poser (bancs et skeg) mais il manque encore le tissu de verre que je vais stratifier sur l'extérieur de la coque. Je pèse avec un peson à carpe que je vais devoir étalonner car j'ai l'impression qu'il est optimisé pour gonfler l'ego des pêcheurs de carpe en même temps que le poids de leurs prises...

  Après m'être suffisamment gratté la tête sur le complot des pêcheurs de carpe et des fabricants de pesons, je commence à retourner la coque et j'en profite pour faire une photo du bateau sur la tranche. On voit que les joints ne sont pas finis sur l'extérieur.  

Une fois retournée, j'ai rentré la coque dans ma tente, j'ai bouché tous les trous des sutures et repassé une couche d'époxy chargée sur tous les joints, que j'ai ensuite lissés. A l'arrière-plan on aperçoit le bordé 1 d'un second Wherry dont je suis en train de coller les joints digitaux. Attention, le poids des bidons (9 kg pièce) s'est révélé insuffisant pour assurer un collage à plat des joints. Je m'en suis heureusement aperçu assez tôt pour les remplacer par un tasseau vissé en travers, comme sur les suivants, image 10.

         
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Et hop, voilà le Wherry de nouveau en lévitation.

  Voilà le résultat après une demie journée de ponçage sur l'intérieur...   Retour dans la tente au chaud pour coller les bancs.
         
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Et voilà, les bancs sont en place. Sur la table, c'est la paire de bordés 2 du second Wherry. Comme on le voit plus haut (image 6), le tasseau vissé en travers est la seule solution pour presser correctement ce type de joint. Encore faut-il s'assurer que la table est assez rigide transversalement à l'endroit du pressage : j'ai vissé un autre tasseau en travers sous le CP de la table.   Gros plan sur un des deux joints digitaux de l'un des bordés 2 du Wherry. La bande sombre en bas du bordé est la feuillure du système Lapstitch™   Votre publicité ici ! En effet, pourquoi pas ? Vous avez un gros budget publicitaire et vous voulez dépenser plein d'argent pour que tout le monde le sache. Faites le donc ici ! Appelez vite pour prendre l'espace le plus cher !
         
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Je continue la construction du Wherry d'Annapolis. Je l'ai juché en hauteur pour faire les joints-congés sous les bancs. La sangle assure le Wherry au cas où je bousculerais mon fragile échaffaudage.

 

Vue de dessous, prise au flash. Les quatre pinces tiennent les sabots de dame de nage que je viens de coller. Ce wherry sera en effet équipé aussi bien pour la nage fixe en double, que pour la nage sur portant à siège coulissant.

  Je me prépare à stratifier l'extérieur des galbords.
         
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J'ai du travailler très vite à cause d'un créneau prévu un peu court, et je ne me suis pas arrêté pour faire de photos intermédiaires. Là tout est fini : le tissu est imprégné, l'excédent est coupé au cutter dans le joint du contre-galbord, et à table (oui, mais maintenant c'est quand-même froid !)

  Je viens de passer une couche d'époxy sur toute la coque : aussi bien sur la stratification, pour "noyer la trame" du tissu de verre, que sur le contreplaqué des autres bordés, qui était encore "nu".  

Par demande populaire, voici un gros plan sur le collage du joint digital de l'un des bordés : comme discuté la semaine dernière, la seule façon d'appliquer assez de pression sur ces collages est de visser un tasseau en travers.

         
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Je sors la coque toute brillante d'époxy pour la poncer en plein air. J'ai toujours un petit regret de ne pas vernir intégralement pour laisser le bois visible au maximum, mais l'effet est finalement assez décevant. C'est beaucoup plus joli quand il y a de la peinture pour contraster avec le bois verni.

  Et une autre photo, avant de ternir et blanchir tout ça au papier de verre... Je me répète mais il y a des moments où il me semble bien que la construction de bateaux consiste essentiellement à appliquer des produits (chers) sur le bois et à les enveler péniblement...   Et voilà, encore un ponçage fini ! La stratification des galbords remonte jusqu'en haut de l'étrave. J'ai du couper une "pince" dans la zone du brion de part et d'autre car malgré toute sa bonne volonté, le tissu "baillait" un peu.
         
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Je me prépare à coller le skeg : la bande adhésive est le meilleur moyen de le presser en place tout en contrôlant qu'il est dans l'axe et vertical. On peut coller et décoller la bande adhésive tant que tout n'est pas parfait. Je ne mettrai l'époxy des joints-congés que quand je serai totalement satisfait des réglages.   Voilà le skeg en cours de collage. J'ai fait un premier joint-congé approximatif autour de la bande adhésive, et je ferai un second passage en surépaisseur, puis j'ajouterai des renforts en bande de tissu de verre de part en d'autre.   J'ai cloué (pointes en laiton) et collé la "semelle à vers" (traduction du terme anglais "wormshoe") en acajou sous le skeg, et j'ai repassé une couche sur les joints-congés de part et d'autre. Après durcissement de l'époxy, j'ai coupé la semelle et poncé le tout : prêt pour la stratification du skeg.
         
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J'ai stratifié l'intégralité du skeg et tout l'arrière des galbords au lieu de me limiter à "armer" le joint-congé, car je trouve ce skeg un peu fin (CP 9 mm). De plus, cela permet de cacher toutes les lisières sauf celle de l'avant, à 45°.   Il fait 4°C dans mon hangar, ça doit être le réchauffement climatique ! Du coup j'embauche mes deux radiateurs soufflants et le thermomètre dit 22°C.   Je continue à démarrer le second Wherry : voici un joint digital après collage : en haut avant ponçage, en bas après. On voit aussi très bien les feuillures du système Lapstitch™ qui permettent aux bordés de se bloquer les uns sur les autres, grâce aux sutures en fil de cuivre.
         
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Je continue la construction du Wherry d'Annapolis. Ici, je viens de poncer toute la surface extérieure de la coque à la main, et la poussière d'époxy lui donne cet aspect de loukoum géant. Il est impératif de porter un bon masque anti-poussière pour toutes les opérations de ponçage.

 

En parallèle, je commence la construction d'une seconde coque de wherry, dont vous avez pu apercevoir le collage des joints digitaux de bordés depuis deux semaines. Les deux galbords sont "cousus" ensemble et posés sur les servantes à rouleau juchées sur ma table de travail.

  Je viens de passer une dernière couche d'époxy sur l'extérieur de la coque 1.
         
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Les deux wherries côte à côte : la coque 1 est toute brillante de sa nouvelle couche d'époxy. J'ai cousu les contre-galbords sur la coque 2.

  J'ai sorti la coque 1 pour la poncer encore une fois. Je commence par un grattage pour dégrossir, c'est ce qui explique les "flocons" que l'on aperçoit, car s'il gèle encore le matin dans notre riante Picardie, il a un moment que l'on a plus eu de neige !  

J'ai cousu les ribords sur la coque 2 : ça commence à prendre forme ! C'est l'un des intérêts de la construction "cousu-collé" : le montage de la coque est très rapide ! Au premier plan à gauche, on aperçoit l'avant d'une Prame d'Eastport, et derrière c'est l'étrave de mon Wood Duck 10, dont je dois toujours finir la peinture...

         
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Damned, j'ai sauté une photo : on est déja au bordé 5 ! La coque est donc complète, pour sa "peau", il reste encore à monter la structure à l'intérieur. On voit bien sur ce gros plan les "sutures" en fil de cuivre.

  Voici une vue de l'intérieur de la coque : les "béquilles" de part et d'autre soulagent les flancs pour aider la coque à prendre sa forme. Le petit bout de bois dans la pince me permet de tenir le bordé au début avant que les sutures prennent le relais.   J'ai passé la veille la seconde couche de primer époxy. Le rôle de cette première peinture est d'habiller les dernières imperfections de surface et de donner une bonne adhérence entre le support et les couches de finition.
         
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Igor m'a aidé à retourner les deux coques. Sur la coque 1, je laisse durcir le primer avant de le poncer (encore !) et je vais finir la construction par une dernière couche d'époxy sur les listons, puis j'entamerai les six couches de vernis sur l'intérieur.   Sur la coque 2, je vais mettre en place la structure intérieure : les deux membrures et les deux cloisons de compartiments étanches. On voit que la coque, non soutenue aux extrémités, n'est pas tout à fait à sa forme : elle est un peu moins cambrée que celle de droite. On voit en photo 18 que je l'ai calée avec des bidons pour supporter la proue et la poupe.   Je suis monté à l'échelle pour obtenir cette vue des deux wherries côte à côte. Au premier plan à droite, on voit le gréement de la Prame d'Eastport, et en bas au milieu c'est l'étrave du Wood Duck 10.
         
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Encore une vue de l'intérieur de la coque 2, qui tient ouverte toute seule, grâce notamment aux feuillures du système Lapstitch™, qui permettent aux bordés de se "vérouiller" les uns dans les autres.   Vue de face du Wherry d'Annapolis. Toute l'élégance d'une coque à clin...   Encore une petite photo avant de me remettre sérieusement au ponçage (vous ai-je déja dit que la construction de bateau c'est essentiellement du ponçage ?)
         
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Je repasse un petit ponçage à la main sur tout l'intérieur du wherry, sauf les galbords, sur lesquels j'ai fait de l'antidérapant (cale à poncer en mousse dure, très confortable, merci !)   Je refais un essayage du portant monorail Piantedosi, afin de marquer pour le perçage des bancs. Le portant sera fixé grâce à deux boulons à écrou papillon à travers les bancs. Il reste donc démontable en une poignée de secondes.   Un dernier portrait des deux bateaux ensemble. On voit que j'ai calé la coque 2 pour éviter les contraintes dues au poids des extrémités en porte-à-faux.
         
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J'ai commencé la peinture du Wherry d'Annapolis. L'extérieur de la coque a reçu deux couches de primer époxy. J'ai mis la coque sur la tranche pour faire une retouche sur les joints autour des cales de renfort collées sous les bancs. J'adore cette vue de la fine coque à clin du wherry.

 

J'ai remis la première coque à l'endroit, et je suis monté à l'échelle pour prendre cette vue de dessus. On voit que je m'apprête à suturer la structure interne dans la seconde coque.

  J'ai attaqué le vernis sur l'intérieur de la première coque. Il faut beaucoup de couches de vernis pour protéger le bois et l'époxy des UV car le vernis contient beaucoup moins de pigments qu'une peinture opaque, mais il en contient quand-même pour créer un écran anti-UV (comme la crème solaire, elle aussi généralement transparente).
         
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Encore une image des deux coques ensemble. La différence entre l'okoumé brut et celui qui a été verni (après avoir été imprégné d'époxy) est étonnante. Une personne m'avait demandé ce que je mettais comme teinte sur le bois pour obtenir cet effet (et ne voulait pas me croire quand je disais que ce n'était que l'effet "mouillant" de l'époxy et du vernis...)

  Montage de la cloison du compartiment étanche avant. Ceux qui ont de bons yeux peuvent voir que j'ai déjà percé 4 trous en périphérie de la cloison et que j'ai tracé sur le bordé pour percer les trous correspondants à travers le bordé.  

Vue d'ensemble de la seconde coque. Au premier plan, la cloison du compartiment étanche arrière est déjà suturée, ainsi que les deux membrures.

         
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Encore une vue des deux coques côte à côte. J'en suis à trois couches de vernis (sur six prévues !)   Igor m'a aidé à retourner la seconde coque, et on voit à l'arrière-plan que j'ai suturé les bordés 2 et le bordé 3 babord sur le Youyou. Pris par l'habitude, je le monte à l'envers alors que ce serait sans doute aussi facile (et plus simple) à l'endroit.   Voici un gros plan de la proue du second wherry, sur lequel on voit bien les sutures en fil de cuivre chevauchant la jonction superposée des clins.
         
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Le wherry trône au milieu de l'atelier, brillant des mille feux de sa quatrième couche de vernis (il est pas éculé, mon cliché !) Je le sors de la tente pour avoir plus de lumière pour vernir, et je le remets aussitôt après à l'abri (relatif, hélas !) de la poussière.   Votre publicité ici ! En effet, pourquoi pas ? Vous avez un gros budget publicitaire et vous voulez dépenser plein d'argent pour que tout le monde le sache. Faites le donc ici ! Appelez vite pour prendre l'espace le plus cher !   Je viens de coller les bordés du second wherry : tous les joints sont remplis d'époxy chargée, ce qui fait presque un kilo de résine. Chaque joint entre deux clins constitue une nervure qui rigidifie considérablement la coque.
         
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Le wherry collé, au soleil du matin : l'hiver semble avoir enfin quité la Picardie ! La météo nous promet 15° aujourd'hui !   J'ai "piqué" les établis du Youyou (que j'ai plié en deux et jeté sur une pile de cartons !) pour surélever la coque afin de circuler dessous pour couper les sutures, en vue de leur extraction.   J'en profite pour faire cette image. On voit sur la gauche que j'ai commencé à couper les sutures.
         
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Je suis en train de redescendre le wherry, et je m'arrête pour prendre cette photo car je suis surpris de son allure de missile sur sa rampe de lancement. La coque est encore fragile et je n'ose pas la lever à l'aide de ma chèvre tant que je n'ai pas collé les listons.   Une fois les sutures coupées, c'est un jeu de patience de les extraire à la pince, une à une, en les chauffant un peu au décapeur thermique pour faciliter leur sortie.   Et voilà, les six couches y sont ! Je vais laisser durcir le vernis pendant 48 heures avant de tourner la coque pour poncer le primer et passer la première couche de finition. J'ai encore fait appel à Igor pour remettre l'autre coque à l'endroit afin de faire les joints sur l'intérieur.
         
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Voici encore une photo de mes deux Wherries d'Annapolis côte à côte. Celui de droite est fraîchement vernis, celui de gauche est juste collé sur l'extérieur. J'ai posé dedans les deux premiers plis des listons, qui seront collés en deux plis pour faciliter leur cintrage.

 

J'ai sorti toute ma collection de presses (ou serre-joints, je ne sais plus quel est le terme adéquat !) en vue du collage du premier pli des listons.

  Et voilà ce que ça donne, vu du haut de l'échelle. La coque de droite est retournée en vue du ponçage des deux couches de primaire (ou primer).
         
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Et voilà la coque après ponçage. Elle est encore mouillée de son rinçage à grande eau, pour éliminer la poussière. Encore un coup d'éponge au solvant et je vais pouvoir envisager de passer la première couche de finition.

  Collage du second pli du liston sur le second wherry.  

Je viens de passer une couche d'imprégnation d'époxy légèrement diluée (pour favoriser sa pénétration dans le bois) sur l'intérieur du second wherry. On ne voit pas le premier qui est sous la tente, avec déjà deux couches de peinture de finition.

         
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Mauvaise nouvelle : j'ai des coulures sur la peinture du premier wherry : je la laisse durcir quelques jours et je vais la gratter/poncer et la refaire...  

Le retour d'Amédée Gordini ! Afin que le joint de la ligne de quille soit bien "propre", je colle du ruban adhésif à lisière de part et d'autre, je dépose l'époxy chargée, je lisse, et j'enlève l'adhésif dès que ça commence à tourner au caramel mou...

  Pour les joints entre les bordés, je dépose un filet à la seringue, puis je le lisse et enfin je racle ce qui a dépassé hors du joint... Au premier plan en bas, on peut voir que l'okoumé est encore nu dans l'angle de la cloison du compartiment avant : je vais faire un joint-congé à cet endroit.
         
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Et revoici le Wherry d'Annapolis. Il s'agit ici de la coque numéro 2 (voir les semaines précédentes). Après avoir fait les joints intérieurs entre les bordés, je viens d'ajouter des joints-congés entre le bordé et les cloisons et membrures.

  Je sors la coque pour araser les listons au niveau du haut du carreau avec le "tank" (la ponceuse à bande).  

Je viens d'arrondir le coin haut extérieur des listons à la défonceuse (un outil que je déteste utiliser, mais irremplaçable pour certains travaux).

         
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J'ai fait un ponçage général sur l'intérieur de la coque numéro 2, que voici à coté de la coque numéro 1, enfin finie de peindre et de vernir.   Les deux coques vues de face.   Et c'est l'arrivée à Paimpol devant le chantier de mon frère Gilles : je viens procéder aux premiers essais en mer du Wherry avec Philippe, son propriétaire, et j'ai apporté le Jimmy Skiff afin d'accompagner le Wherry pour son premier contact avec son élément.
         
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