Joost était intéressé par le Silmaril, mais il voulait supprimer les réservoirs de ballast liquide, de part et d'autre du puits de la dérive pivotante car il navigue principalement sur les lacs et canaux des Pays-Bas, et il pense n'avoir pas besoin de ce dispositif. De plus, Joost est habitué à des bateaux très légers (son second bateau est un Viola 14) et il pense naviguer le plus souvent en couple, donc n'aura guère l'usage du ballast.

J'ai donc demandé à François Vivier (auteur du plan du Silmaril) ce qu'il pensait de cette variante allégée du bateau, et il l'a approuvée. J'ai logiquement nommé cette nouvelle version le "Silmaril Light" pour être international. J'avais aussi pensé au "Silmaril Dry" ou au "Silmaril Prohibition" ou bien au "Silmaril Sahara" ou encore le "Silmaril Unballasted", mais on a préféré faire simple.

Joost m'a donc commandé une coque "prête à peindre" de Silmaril Light. Après modification des plans et découpe du contreplaqué, puis quelques jours de préparation du travail, Joost est venu pour faire avec moi la "couture" de son bateau.

En effet, la technique de construction du Silmaril est le "cousu-collé", dans laquelle on commence par "coudre" ensemble (au moyen de segments de fil de cuivre) les éléments du bateau avant de les coller à l'époxy.

La couture est évidemment le moment le plus spectaculaire de la construction, car on commence avec un tas de pièces de contreplaqué plates et on termine cette phase avec une coque complète (bien que très loin d'être terminée).

Voir la construction du Silmaril Light de Joost