POURQUOI LE DORIS 17 A UNE DERIVE SABRE (AU LIEU D'UNE DERIVE PIVOTANTE)

1. Modèle standard

La rame est confortable et efficace depuis les trois sièges.

Le CLR (centre de résistance latérale) est à sa place.

2. Plaçons la dérive pivotante là où elle gêne le moins dans l'aménagement du Doris.

Le siège avant n'est plus utilisable pour ramer.

Le CLR est bien trop vers l'avant.

3. OK, plaçons la dérive sous le siège.

Le haut du puits est dangereusement près de la ligne de flottaison : en cas de légère surcharge, on commence à couler.
De plus on doit couper en deux la membrure centrale pour faire place au puits.
La dérive est étroite pour tenir sous le banc et sa surface est insuffisante.
La drisse de relevage de la dérive vibre et génère des turbulences.

4. OK, éliminons le siège central

De coup, on doit ramer sur le banc arrière, ce qui est nettement moins efficace que sur le banc central.
De plus on doit couper en deux la membrure centrale pour faire place au puits.

PS : La solution est simple : on prend la solution 3 et on augmente la hauteur du puits, donc la largeur et la surface de la dérive, et le puits n'inonde plus le bateau en cas de surcharge. Le pivotement de la dérive est contrôlé par une poignée en haut de la dérive, au lieu de la drisse sous-marine. Inconvénient : on doit remonter le banc central qui, posé en travers sur le puits, répare la faiblesse causée par la découpe de la membrure centrale.
C'est ce qui a été fait avec succès sur plusieurs Doris 17.