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Premiers Essais de mon Wood Duck 10
J'avais construit le Wood Duck 10 que j'ai exposé à Douarnenez 2010 en avril 2008 et je ne l'ai encore jamais essayé. Tout le monde a voulu le tester et chacun a été conquis par son aisance et sa maniabilité (et son élégance !)
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Voilà une image qui m'aura fait de l'usage ! C'est en effet sa 4e parution dans nos pages... Mais je ne m'en lasse pas car elle montre mieux qu'un long discours la compacité du Wood Duck 10, qui se transporte à l'intérieur de votre voiture ! Le plastique qui occulte le cockpit montre que je n'y croyais pas moi-même, et j'étais prêt à le transporter sur mes barres de toit, que l'on aperçoit sur la gauche !

 

Le ciel dramatique participe au caractère solennel de cette photo : Juliette est la première à embarquer dans le Wood Duck 10 pour effectuer la traversée de Paimpol à la Corderie de Bréhat, soit une bonne dizaine de km, pendant que je l'accompagne en Skerry à la voile.

 

Juliette se recueille brièvement mais intensément avant d'entamer cette traversée inaugurale (en fait, elle tente de se rappeler à qui appartient ce numéro de portable dans sa main gauche). Le Wood Duck flotte bien dans ses lignes, le brion bien arrondi émerge à peine au bas de l'étrave verticale, et la carène est bien posée sur la largeur généreuse des deux panneaux de fond en V très ouvert.

     
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Quelques coups de pagaie en attendant la pleine mer, car nous devons partir avec le jusant pour profiter du courant favorable. Juliette est surprise de l'aisance du Wood Duck, par comparaison avec les kayaks "sit-on-top" rotomoulés auxquels elle est habituée.   Premières impressions : du fait de sa forme pincée aux extrémités, le Wood Duck "consomme" nettement moins d'énergie pour se propulser, et il reste sur sa trajectoire au lieu de jouer la toupie comme les kayaks "sit-on-top" rotomoulés, courts et rondouillards. Le centre de gravité du pagayeur est plus bas (siège mousse collé au fond) et la stabilité s'en trouve également supérieure.  

Juliette dans ses oeuvres. Cette image montre bien la finesse de l'étrave du Wood Duck, qui lui permet de passer en souplesse à travers le clapot : l'étrave passe à travers la vague jusqu'à ce que le tiers avant du kayak commence à "soulager" du fait de l'élargissement rapide de la carène, ce qui donne au Wood Duck un passage doux dans le clapot sans perte de vitesse ni "marsouinage" excessif.

     
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Gros plan sur une partie de la frise piscicole naïve qui décore les parties latérales du pontage du Wood Duck. En fait, j'ai peint moi-même les 11 poissons qui décorent chacun des cotés en m'inspirant d'un carnet de motifs traditionnels africains. J'avais peint en blanc les cotés du pontage car je n'étais pas trop content de l'aspect de surface du contreplaqué (ponçage un peu appuyé par endroits, et donc à travers le parement extérieur), et ne voulais donc pas vernir, mais je n'aimais pas ces vastes étendues blanches.  

Cette vue de trois quarts arrière fait croire que l'on a affaire à un kayak "normal" : on ne se rend pas compte que le Wood Duck est près de deux fois plus court que la plupart de ses congénères...

 

Le Wood Duck vu de l'arrière : on voit ici sa grande largeur (77 cm), qui lui permet d'offrir une stabilité très sécurisante pour les pratiquants occasionnels. L'ouverture du cockpit fait elle-même 50.5 cm de large, ce qui garantit un accès confortable aux gabarits importants comme moi.

     
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Tout le monde veut essayer le Wood Duck 10 ! Du haut de ses quatre mois, Adam semble approuver sans réserve...   

D'ici quelques mois, Adam pourra embarquer avec son papa : le cockpit du Wood Duck fait près d'un mètre de long afin de permettre à un petit enfant d'accompagner l'un ou l'autre de ses parents.

 

Cette vue de l'arrière montre qu'avec un gabarit plus sérieux, le Wood Duck conserve une ample réserve de flottabilité, à laquelle participe le petit tableau arrière, inusuel en matière de kayak.

       
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La mer est d'huile ce soir, mais cette image montre bien la hauteur de toute la partie avant du kayak, qui lui assure un franchissement "sec" du clapot et des sillages de bateaux à moteur (occurence fréquente en été, souvent humide pour les petits bateaux !)

 

Je saisis Matthieu en fin de virage : le sillage du Wood Duck montre qu'il vient de tourner très court, ce qui est totalement interdit aux kayaks longs, sauf manoeuvre "exotique".

 

Une dernière photo de Matthieu avec le Wood Duck, rien que pour le plaisir !

         
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Pour la suite des images du Wood Duck, j'ai utilisé le Skerry : je suis allé à la rencontre d'Alice et Matthieu qui faisaient le tour de l'ile. Alice est dans le Wood Duck, et Matthieu dans un kayak sit-on-top rotomoulé.

 

Voici nos deux protagonistes avec leur monture. Matthieu nous dira plus tard qu'il avait de la peine à suivre Alice, malgré son avantage musculaire évident !

 

Voilà qui semble bien faire rire Alice !

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Nous contournons le sud de Bréhat : cette image montre la côte à pleine mer entre le Port Clos et le Goareva.   Le courant de jusant lève un petit clapot serré, car nous sommes en vive eau et le courant est très vif autour de Bréhat. Alice se régale de l'aisance du Wood Duck dans ces conditions.   Les deux kayaks se rejoignent pour entamer la descente du chenal du Kerpont.
         
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Le Wood Duck traverse les turbulences de courant à l'entrée du Kerpont.

  Toujours dans le Kerpont : la petite chute d'eau à l'arrière plan correspond à la brèche dans le mur de retenue du moulin à marée du Birlot.   Et voila le moulin du Birlot dont la retenue prend l'eau (ou perd l'eau pour être précis). Le moulin et la retenue ont été achetés par la municipalité de Bréhat en 1990 pour les sauver de la ruine, car le moulin ne moud plus de grain depuis 1920.
         
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Dans le cadrage de cette photo, j'ai habilement décapité la chapelle Saint-Michel sur son tertre de 24 mètres d'altitude (on a les monts que l'on peut !)

  Course finale pour arriver dans l'anse de la Corderie, le Wood Duck mène, naturellement !   Les deux kayaks côte à côte : il est clair que le Wood Duck est plus fin (désolé Matthieu !)
         
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