Arwen Marine
 
 
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Construction accompagnée de deux Silmaril
En octobre-novembre 2019, Jean-François et Yves sont venus à l'atelier pour construire chacun son Silmaril, les N°6 et 7 dans la série. Tous deux avaient déjà eu un bateau Arwen Marine : Jean-François avait déjà construit son Skerry avec moi et Yves m'avait acheté le premier Skerry Raid que j'avais construit.

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Avant une construction accompagnée, je passe plusieurs jours à préparer le kit que nous allons monter. Cette fois-ci, Yves est venu m'aider car l'ampleur de la tâche la rendait difficile seul et Yves voulait participer de A à Z à la construction de son bateau. Par exemple, rien que la manutention du paquet contenant le contreplaqué découpé était impossible sans aide. Ici, Yves encolle le joint-puzzle des bordés 1 et 2 (4 exemplaires de chaque !)

 

Mise en pression du collage des joints-puzzle.

 

Nous collons les pièces constituées de plusieurs épaisseurs de contreplaqué : les courbes arrière, les guirlandes, les renforts d'étambrai, les pieds de mât, etc.

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Nous collons aussi les contre-tableaux qui se trouvent sur l'intérieur du tableau arrière.

 

Collage des virures 3 et 4, toujours 4 de chaque (bâbord et tribord, 2 bateaux...)

 

Stratification de certaines pièces. On reconnait de gauche à droite les bancs arrière (tissu de verre pas encore saturé d'époxy), les dessus de ballast, un pontage avant, les flancs des puits de dérive, ceux des gouvernails, les pontages arrière et un pontage avant.

         
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Imprégnation époxy des virures, en deux étages (12 par bateau !) et des soles... au sol !

 

Je n'avais pas encore eu autant de virures à traiter en même temps !

 

Collage des puits de dérive.

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Collage de la pièce d'étambot sur les tableaux. Notez que nous avons aussi passé une couche d'imprégnation époxy sur la surface de toutes les pièces (sauf celles qui ont stratifiées, bien sûr) et poncé cette première couche afin de donner une accroche à la couche suivante.

 

Nous avons fait les découpes dans les bat-flancs sous le pontage arrière : équipets sur le bateau de Jean-François, trappe ronde pour compartiment étanche sur celui d'Yves.

 

Collage des raidisseurs de part et d'autre de la membrure 3 qui servent de support pour les dessus de réservoirs de ballast liquide et les planchers mobiles avant.

         
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Imprégnation époxy des courbes arrière et des tours des trappes d'accès du ballast.

 

Et nous arrivons au début de la construction elle-même ! On commence la couture : ici, la sole est déjà flanquée des virures 1 et 2. Notez que la pointe arrière des virures 1 se rejoint verticalement pour former un aileron et affiner ainsi la flottaison à la poupe, gage de bonne marche à l'aviron.

 

Après couture des virures 1 et 2, nous mettons en place les deux cloisons extrêmes afin de "guider" la formation de la coque lorsque nous ajouterons les virures suivantes..

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Nous avons percé les cloisons médianes pour le tube d'anguiller (il fait communiquer le fond du bateau en avant et en arrière du réservoir de ballast qui se trouve de part et d'autre du puits de dérive) et pour les nables d'aération des compartiments étanches qui se trouvent sur l'extérieur des réservoirs de ballast.

 

Maïté, épouse de Jean-François nous aide pour la couture.

 

Au premier plan, Yves termine la couture de la virure 3 bâbord, alors que Maïté et Jean-François mettent en place la virure 4.

         
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Cette photo permet déjà de visualiser l'emplacement des réservoirs jumeaux du ballast liquide (on aperçoit les trous des futurs nables de mise à la mer des réservoirs) et l'important volume des coffres étanches de l'avant et de l'arrière.

 

A gauche, Maïté et Jean-François ont un peu d'avance sur Yves : ils sont en train de coudre la virure 6 bâbord.

 

On voit ici que nous n'avons pas cousu la pointe arrière des virures 4 à 6 : nous le ferons juste avant la mise en place du tableau arrière.

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Yves apporte l'une des virures 6 pour la couture : c'est souple !

 

Couture de l'arrière des virures : on va bientôt mettre en place le tableau arrière.

 

Il y a une suture de fil de cuivre tous les 15 cm, ce qui en fait 6 à 7 par mètre, fois 12 virures par bateau, fois 4.6 m de joint : cela fait 330 à 390 sutures à nouer, sans compter celles des cloisons, du tableau et de l'étrave. On arrive facilement à 500 sutures pour un bateau !

         
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Il faut un peu négocier pour obtenir des joints parfaits sur l'arrière, et c'est important pour que le tableau s'insère correctement à l'intérieur des pointes arrière des virures.

 

Je suis monté sur l'échelle pour faire cette photo aérienne : dire que voilà seulement 7 heures, il n'y avait qu'une pile de pièces de contreplaqué en deux dimensions !

 

Mise en place du tableau : j'avais eu beaucoup de mal avec cette opération pour la construction du prototype, mais c'est parce que je m'y prenais mal !

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Yves perce un ou deux trous pour ajouter des sutures sur la jonction des virures 1 en bas du tableau. 95% des trous sont déjà percés par la machine qui fait aussi la découpe numérique des pièces, mais il en manque toujours un ou deux aux endroits où la jonction est un peu technique !

 

Et nous terminons cette première journée de construction par un collage complet sur l'intérieur de la coque. Il est 20h30, ce qui nous fait une belle journée de travail de 12h moins 1h de pause déjeuner !

 

Notez que nous n'avons collé ni le puits de dérive ni les cloisons médianes, car nous retirerons ces pièces le lendemain pour la suite des opérations.

         
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Le lendemain matin, nous coupons toutes les sutures afin de les extraire. En effet, le collage à l'époxy a pris le relais des sutures pour tenir ensemble les virures et elles sont devenues inutiles.

 

Nous chauffons les sutures afin de les libérer de l'époxy : la chaleur ramollit l'époxy en quelques secondes et il n'y plus qu'à tirer le bout de fil de cuivre. Notez que Yves oriente le flux d'air chaud en parallèle à la surface du contreplaqué afin de ne pas brûler celle-ci.

 

Maïté prend tous les risques pour atteindre les sutures du fond de la coque !

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Nous avons déposé les cloisons médianes et le puits de dérive afin d'avoir un meilleur accès à la surface intérieure. Le collage a "verrouillé" la forme de la coque et les cloisons médianes peuvent être enlevées sans crainte de déformation.

 

Après avoir fait un premier ponçage des collages pour éliminer les "pâtés" causés par la présence des sutures, nous repassons une seconde couche d'époxy chargée sur les joints intérieurs.

 

Nous avons aussi bouché tous les trous des sutures. Eh oui, 500 trous à boucher un par un... On voit ici l'intérêt de pouvoir déposer les cloisons médianes afin d'avoir accès facilement à toute la surface intérieure.

         
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Nouveau ponçage de la surface intérieure en vue de la stratification.

 

Finalement, la construction d'un bateau en "cousu-collé" consiste à déposer soigneusement sur la coque un produit cher (l'époxy), le laisser durcir pour qu'il tienne bien, puis essayer d'en enlever le maximum en le réduisant en poussière avec des outils bruyants, salissants et coûteux...

 

Tout de même, deux Silmaril en construction simultanée, ça a de la gueule !

         
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Mise en place du tissu de verre pour la stratification de la surface intérieure.

 

Plus qu'à saturer de résine époxy...

 

La résine époxy est déposée au rouleau sur le tissu de verre, qui est ainsi collé au contreplaqué et constitue un composite bois-verre-époxy, rigide, solide et léger.

         
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Deux lés de 105 cm de large sont croisés avec un léger recouvrement sur le panneau de fond.

 

Le lendemain matin (déjà le 5eme jour), ponçage de la stratification en vue de la suite.

 

Remontage des cloisons 2 et 3 et du tube d'anguiller. Ce tube de PVC de 40 mm de diamètre extérieur amène aux pieds du barreur l'eau des embruns embarquée à l'avant. Il peut ainsi écoper sans bouger du poste de barre, en cas de long bord de près avec clapot.

         
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Montage des cloisons latérales des réservoirs de ballast (52 litres chaque) qui jouxtent le puits de dérive. Les compartiments extérieurs sont des réserves de flottabilité (il y en a beaucoup dans le Silmaril).
Notez le bout de tasseau vissé en travers du puits de dérive, au milieu de sa longueur : il est vissé sur une autre pièce disposée verticalement dans le puits et bloquée sur l'extérieur de la sole, ce qui permet de mieux appliquer le fond du puits sur la sole.

 

Ajout de tasseaux sur les cloisons latérales du ballast afin d'avoir une meilleure surface de collage.

 

Essayage des dessus des réservoirs de ballast : Yves est content !

         
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Mise en place des petits "kiosques" des trappes d'accès au ballast. Sur le prototype, j'avais mis des boitiers aussi hauts que le puits de dérive : encombrant et inutile !

 

Traçage de la découpe de la trappe d'accès au nable du réservoir bâbord.

 

Collage de toute la structure intérieure.

         
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Jean-François a choisi d'ouvrir les bat-flancs sous les sièges de barre afin d'en faire des équipets, alors que Yves a opté pour des coffres étanches avec des découpes pour des trappes rondes.

 

Comme presque chaque jour, on démarre par une séance de ponçage !

 

Non non, Yves ne joue pas à cache-cache, il est occupé à poncer les joints-congés du fond de la coque !

         
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Vue de l'intérieur du futur réservoir de ballast bâbord. Ces réservoirs peuvent être gardés vides par petit temps ou si le bateau est chargé. On ferme alors le nable de remplissage au fond. Sinon, le réservoir se remplit par inondation car le panneau de dessus est au niveau de la flottaison en charge (à 404 kg de déplacement, sachant que le bateau gréé pèse 120 kg).

 

Ponçage des joints en cours...

 

Essayage du pontage arrière.

         
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Installation du petit brise-lames sur le pontage avant : son rôle sera juste de guider l'eau qui s'écoule sur cette surface vers un petit dalot. En effet, s'il y a du clapot au près, les embruns qui tombent sur ce pontage finissent par faire un bon débit : autant éviter de devoir écoper ce qui peut retourner à l'eau tout seul !

 

Essayage du pontage avant.

 

Préparation du collage des dessus des réservoirs de ballast : nous venons de passer une couche d'époxy fraiche sur toute la surface que nous allons fermer. Le dessous des "couvercles" reçoit aussi une couche d'époxy finale et nous déposons un colombin d'époxy "crème de marrons" sur toutes les zones de contact.

         
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Collage des couvercles des réservoirs de ballast, du banc transversal arrière et du chapeau du puits de dérive.

 

Le lendemain matin, encore un ponçage...

 

Yves procède à l'ajustement de l'ouverture du puits de dérive à la défonceuse sur laquelle une fraise à copier est montée.

         
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Vue de dessous du pontage avant, avec le renfort d'étambrai et l'encadrement de la trappe.

 

Collage des pontages avant et arrière.

 

Il ne manque plus guère que la serre ajourée pour que ce Silmaril soit terminé... Notez la pièce en T allongé près du marteau : c'est la cale qui nous a servi à appliquer le puits de dérive sur la sole au moment de son collage.

         
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Journée de pluie, et nous en profitons pour préparer le collage des cales de la serre ajourée. L'espace entre les cales varie de une longueur de cale à une longueur et demie. Cela parait idiot, mais le calcul de l'espacement de ces cales est complexe car il faut prendre en compte un nombre relativement élevé de variables en fonction de la disposition souhaitée.

 

Collage de l'âme du gouvernail sur l'une de ses "joues". On voit derrière que les cales ont été collées et tiennent provisoirement avec des pinces. Notez que c'est Pierre, venu nous faire un petit coucou, qui s'est attelé à la découpe et à la préparation de toutes nos cales !

 

Nous sommes prêts à coller les serres.

         
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En parallèle, nous avons commencé le profilage des dérives.

 

Serres collées, j'ai dû aller acheter quelques presses pour arriver à faire les deux bateaux !

 

Nous avons tout de même dû utiliser quelques pinces en plus des presses...

         
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Le lendemain, nous passons au collage des listons : on commence par encoller le haut du bordage et les lattes de sapelli...

 

Et on colle !

 

Benoit (qui a déjà construit son Silmaril avec moi au printemps 2016) est venu nous prêter main forte pour la journée.

         
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Après le collage des listons, on s'occupe de la stratification des dérives et safrans.

 

On fait une face à la fois. Cette stratification renforce considérablement ces pièces qui seront très maltraitées, entre la friction du sable dans le puits et les prises de contact plus ou moins intimes avec nos chers cailloux bretons (et autres si affinités).

 

Collage des supports latéraux pour la barre.

         
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Un bon coup de ponceuse à bande pour éliminer les traces de colle et mettre de niveau la serre, les cales, le haut du bordage et le liston.

 

En cette douzième journée de travail, je trouve Yves soudainement changé... Peut-être un petit coup de surmenage ?

 

La finition des serres et des listons est la dernière opération sur l'intérieur de la coque.

         
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Un dernier coup de ponceuse pour que les sièges soient impeccables sous leur futur vernis.

 

Le Créateur et la créature...

 

Ponçage de la surface extérieure que nous n'avions plus touchée depuis le collage du second jour.

         
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Ajustement de l'ouverture du puits de dérive à la fraise à copier.

 

La défonceuse est presque indispensable pour la construction d'un Silmaril, nous nous en sommes servis presque chaque jour. Par comparaison, on s'en passe très facilement pour la construction d'un Skerry, par exemple.

 

Travail de patience et d'attention : nous bouchons les trous des sutures de fil de cuivre avant de repasser sur tous les joints. Oui, nous les avions déjà bouchés, mais sur l'intérieur de la coque !

         
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Nous avons "effacé" les arêtes entre les virures 1, 2 et 3 afin que le tissu de verre épouse la surface sans faire de bulles. Ici, vue vers la proue.

 

En effet, le tissu de verre doit être assez souple pour épouser les "vagues" formées par les joints entre les virures, et ici, nous utilisons un tissu de 200 g/m2, assez raide.

 

Drapage et lissage du tissu de verre (taffetas de 200 g/m2)

         
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Puis saturation du tissu à l'époxy en utilisant un rouleau, comme nous l'avons déjà fait sur l'intérieur.

 

La sole et les trois premières virures sont stratifiées. Les trois virures du haut restent sans tissu de verre car le surcroît de poids ne serait pas compensé par l'amélioration des qualités mécaniques.

 

Application d'une seconde couche d'époxy "mouillé sur mouillé". Notez les deux couches de renfort sur l'étrave.

         
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Grattage et ponçage des joints-congés entre le haut des cloisons et le dessous des éléments horizontaux.

 

Pesée de contrôle des coques.

 

Nous sommes pile-poil au poids annoncé par la publicité, 98 kg avec les trappes et l'accastillage !

         
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J'ai pris cette photo après avoir poncé un tout petit peu afin de montrer le travail "d'effaçage" des lisières du tissu de verre à réaliser sur l'étrave.

 

Le chant de la sole est couvert de deux couches de fibre de verre autour de l'ouverture du puits de dérive.

 

Collage du petit aileron avec des gros joins-congés armés de fibre de verre. On aperçoit une "rustine" en haut à droite de l'image : nous avions trop poncé autour du nable de vidange du cockpit.

         
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Ponçage du matin, cette fois-ci sur les joints-congés entre le haut des cloisons et le dessous des sièges.

 

On remet les coques à l'endroit.

 

Yves et Jean-François se sont cachés : trouvez-les !

         
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Yves a choisi de ne pas monter le banc de l'avant du puits de dérive afin de garder l'intérieur moins encombré. Ce banc est en principe amovible, mais nous l'avons collé sur le Silmaril de Jean-François

 

Nous terminons notre 16e journée en installant les ferrures de gouvernail.

 

Encore un petit ponçage matinal pour démarrer cette 17e et dernière journée de travail !

         
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Essayage de la dérive : elle est pivotante une fois qu'elle est insérée dans son puits. La pastille ronde sert de pivot avec sa jumelle sur l'autre face de la dérive.

 

Nous avons dû ajouter des cales pour obtenir la hauteur nécessaire à l'insertion complète de la dérive.

 

C'est le Silmaril de Jean-François avec son banc avant fixe.

         
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Yves, Jean-François et Maïté sont retournés chez eux et je m'adonne sans retenue à la peinture. Yves a choisi le vert "Brume de Jade...

 

Et Jean-François le crème, au nom nettement moins poétique, mais qui couvre marginalement mieux !

 

Je retourne une dernière fois les deux Silmaril après que leur peinture ait durci afin de passer au vernis sur l'intérieur, le tableau, le carreau et les listons.

         
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Encore une fois, je suis très content de l'indépendance que me donnent mes palans, car je peux faire facilement ces manipulations sans appeler à l'aide.

 

J'ai appliqué trois couches de peinture afin d'atteindre une opacité suffisante. J'ai mis un bout de carton sous la poulie pour préserver la peinture encore un peu tendre de la friction du cordage.

 

Allez, plus que 4 couches de vernis !

         
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Et voilà !

 

Yves est revenu chercher son bateau, qu'il termine de gréer. Nous avons choisi d'utiliser des tubes de carbone pour le mât et la vergue. Le seul espar en bois sera la bôme car le bénéfice du gain de poids est moindre (elle est plus basse que la vergue) et parce qu'il y a de l'accastillage à fixer dessus.

 

Je vais bientôt pouvoir descendre le Skerry qui a attendu sagement pendant toute cette construction.

         

Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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