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Construction accompagnée de deux Skerry avec Jean-David et Olivier

Première construction accompagnée à l'atelier en avril-mai 2010
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Jean-David est venu construire son Skerry à l'atelier avec mon assistance. Il sera rejoint dans deux jours par Olivier, qui construira aussi son Skerry avec nous.

 

Ici, Jean-David est occupé à suturer le bordé 1 tribord avec la sole, sur laquelle le bordé bâbord est déjà cousu.

 

Jean-David perce les trous des sutures sur le bordé 2 tribord. Notez que les trois membrures sont en place, suturées au panneau de sole.

         
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Dominique vient prêter main-forte à Jean-David pour suturer le bordé 3 bâbord sur le Skerry.

 

Jean-David termine de suturer les membrures au bordé. En effet, celles-ci ne sont initialement suturées qu'à la sole jusqu'à la fin du montage de la coque.

 

Collage : nous avons retourné la coque, et Jean-David dépose un filet d'époxy chargée dans tous les joints.

         
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La coque est collée et sa forme est maintenant figée. Notez que nous avons monté les guirlandes avant de coller, afin que l'étrave et l'étambot prennent l'angle d'ouverture correct.

 

Jean-David et Dominique effacent les marques de crayon (gomme et papier de verre) des repères de montage avant la phase suivante.

 

Et Jean-David passe une couche d'époxy légèrement diluée pour imprégner l'intérieur de la coque afin de protéger la surface du contreplaqué.

         
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C'est bien un second Skerry en pièces détachées qui attend sur les tréteaux à gauche, dont j'ai collé tous les scarfs en attendant Olivier, son constructeur et propriétaire.   Et voilà Olivier au travail, suturant le bordé 1 bâbord à la sole. Suite à une étourderie de ma part, nous avons inversé les bordés, et avons dû couper toutes les sutures pour inverser les bordés et tout remonter : une heure de travail perdue...   Tout est rentré dans l'ordre, les membrures sont maintenant suturées sur la sole, et Olivier trace pour le perçage des bordés 2.
         
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Ici, Olivier perce les bordés 3 pour les sutures.

  Quatre heures de travail (à deux) séparent cette image de celle montrant le tas de bordés "en deux dimensions". Notez que nous avons monté les guirlandes afin de "vérouiller" l'angle de l'étrave et de l'étambot.   Et voilà, Olivier ne cache pas sa fierté devant la coque totalement cousue de son Skerry, au soir du premier jour. Il est occupé à finir de suturer le haut des membrures.
         
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Olivier resserre les sutures avant de passer au collage.

  Nous y sommes, nous passons maintenant au "collé" de "cousu-collé".   Olivier dépose un filet d'époxy chargée dans l'ouverture des joints entre les bordés.
         
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Photo matinale de l'atelier tranquille avant le début de la journée de travail. L'époxy des collages du Skerry a durci pendant la nuit et nous allons extraire toutes les sutures, maintenant inutiles.

  Gros plan sur le collage des deux épaisseurs du skeg, pressé ente un bout de tasseau, dessus, et une règle en aluminium, dessous. L'époxy chargée qui a été chassée par la mise en pression a libéralement coulé sur la règle, heureusement entourée de film plastique.  

Olivier passe un coup de papier de verre après avoir gommé les traits de crayon du montage. La surface intérieure de la coque doit être la plus nette possible afin de pouvoir vernir par-dessus l'époxy.

         
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Et oui, j'ai effectivement construit mon bateau (enfin, il reste quelques petites bricoles à terminer...)

  Olivier passe une couche d'époxy "claire" légèrement diluée afin de protéger la surface du contreplaqué et le rendre totalement étanche.  

Trois Skerry ensemble à l'atelier. En effet, celui que j'ai construit pour le salon nautique de Paris en décembre dernier est venu retrouver les deux petits nouveaux.

         
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La jolie lumière du soir souligne l'élégante simplicité de la ligne du Skerry.

  En deux journées, Jean-David et Olivier ont chacun cousu, puis collé la coque de leur Skerry. Sur les 5 prochaines journées, nous allons finir d'aménager ces coques pour en faire des voiliers légers prêts à naviguer...  

Il reste en effet toute une séquence d'opérations à effectuer pour que les deux coques du second plan ressemblent à celle du premier plan...

         
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Après les deux premières journées effectuées séparément, Jean-David et Olivier passent 5 journées ensemble à l'atelier pour continuer la construction de leur Skerry. Ils ont opté pour une "construction accompagnée " à l'atelier d'Arwen Marine : ils ont l'usage de tous les outils, accessoires et consomables requis pour la construction de leur bateau, et je suis disponible pour les assister en fonction des besoins.

 

Nous en sommes au troisième jour et Jean-David passe une seconde couche d'époxy chargée sur les joints extérieurs de la coque de son Skerry. Sur l'image précédente, ils ont nettoyé (grattoir et ponçage) le premier collage, réalisé au soir de la première journée.

 

Nous avons en effet pris le pari de réaliser cette construction en sept jours. Bien que la tâche soit infiniment plus simple qu'une construction plus célèbre également accomplie en sept jours, le délai est extrèmement court. En général, j'effectue une telle construction sur un mois, bien que je n'y passe de loin pas tout mon temps, du fait notamment des temps de durcissement de l'époxy.

         
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Les taches sombres montrent l'emplacement des trous des sutures qui ont été bouchés, après extraction de celles-ci.

 

Ponçage du matin : le Skerry de Jean-David au premier plan nous montre son étrave à droite, et celui d'Olivier au second plan est dans l'autre sens : c'est son étambot qui apparait à droite.

 

Selon l'architecte du Skerry (et de l'essentiel des bateaux visibles sur ce site), la construction de ces bateaux consiste à 95% de ponçage. C'est un peu exagéré, mais guère...

         
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Nous avons retourné les deux Skerry (les puristes écriraient Skerries au pluriel) pour attaquer le travail sur l'intérieur.

 

Et vous l'aviez deviné, ce travail commence par un ponçage...

 

Jean-David s'est équipé pour poncer : masque anti-poussière (indispensable), casque anti-bruit (confortable) et ... chose sur la tête, pour se protéger des ardeurs du soleil de cette fin avril en Picardie (rarement nécessaire, mais évite la poussière dans les cheveux).

         
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Jean-David pose avec ses deux ponceuses préférées : une ponceuse vibrante et une à patin triangulaire, toutes deux d'une marque allemande dont le slogan "work, don't play" est pourtant en anglais.   Après avoir fait les joints sur l'intérieur (et bouché les trous des sutures), nous avons de nouveau retourné les coques et attaquons la stratification du fond : sole et galbords.   La stratification crée un composite entre la fibre de verre (le tissu blanc), le contreplaqué et la résine époxy. Ce composite renforce le fond de la coque et lui donne une base très rigide pour l'aviron. Il constitue aussi un "blindage" pour le fond du Skerry.
         
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L'époxy est mixée par petites quantités et versée sur le tissu de verre sur lequel on la "travaille" à la raclette pour la répartir et la faire pénétrer jusqu'à saturation. Le tissu devient transparent mais sa trame doit rester clairement apparente : il ne faut pas laisser trop de résine car cela ajoute du poids inutilement et nuit à la formation du composite en faisant "flotter" le tissu dans la résine au lieu de le lier au bois.

  Longue journée... Nous ne quittons l'atelier qu'à la nuit tombante à l'issue de ce quatrième jour.   Le fond du bateau est "pris en sandwich" par une seconde stratification sur l'intérieur.
         
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Cette image montre que nous avons ajouté une seconde trappe de visite dans la membrure avant. La cloison était découpée pour la trappe livrée avec le kit, en 4 pouces, ce qui est trop petit pour être utilisable. Il était impossible d'agrandir le trou pour la remplacer par une autre plus grande, car le trou est trop excentré et cela aurait affaibli la membrure. La seconde trappe fait 6 pouces.

  Nous venons de coller la première épaisseur des listons. Leur section totale de 24 par 36 mm serait difficile à cintrer en une seule épaisseur sans les étuver. Diviser les listons en deux épaisseurs de 18 mm rend la tâche nettement plus facile.   Nous venons de fixer le puits de dérive (vis et époxy chargée) et Jean-David fait des joints-congés dans les angles.
         
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Et ce sont les sièges qui sont maintenant collés, les bidons suffisent pour les mettre en pression, et Jean-David fait des joints-congés dans tous les angles.

  Collage de la seconde épaisseur des listons.   Jean-David attaque les listons à la ponceuse à bande.
         
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Et Olivier fignole le ponçage sur l'intérieur de sa coque. Notez que nous avons préparé la fente du puits de dérive dans le siège central, nous l'ajusterons ensuite à sa taille réelle.

  La ponceuse à bande (aussi connue sous le nom de "tank") permet d'araser les deux épaisseurs des listons au niveau du haut du carreau, le bordé du haut.  

Après le passage du tank, il reste à finir les extrémités des listons en arrondi, et à "casser" leur angle haut à la défonceuse.

         
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Le ponçage des listons est sans doute l'opération la plus salissante de la construction, à cause de la quantité de poussière générée par la ponceuse à bande.

  Jean-David travaille le profil de sa dérive. Il est hors de question de tailler un profil NACA, on se limite à arrondir le bord d'attaque et bien affiner le bord de fuite.  

Olivier fait la finition de sa dérive à la main.

         
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Le ponçage continue sur l'intérieur de la coque...

  Olivier continue le travail sur sa dérive pendant que Jean-David élimine la poussière afin de mieux vérifier l'état de surface de l'intérieur de sa coque.  

Dernière étape sur les listons : leur face inférieure est poncée afin d'éliminer les coulures d'époxy chargée.

         
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Je passe la ponceuse à bande pendant qu'Olivier finit l'angle d'un clin.

  Sur cette seconde photo de Juliette, j'ai l'air assez content de mon travail à la ponceuse à bande.  

Au soir du septième jour, les deux coques reposent sagement dans l'atelier. Notre but est essentiellement atteint, mais Olivier et Jean-David reviendront pour gréer leur Skerry et finir tout un tas de petits détails.

         
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Voici le Skerry d'Olivier, ou celui de Jean-David, je ne sais plus... En effet, après deux journées effectuées séparément, Jean-David et Olivier viennent de passer 5 journées ensemble à l'atelier pour continuer la construction de leur bateau en "construction accompagnée" à l'atelier d'Arwen Marine.

 

Toujours est-il que ce Skerry est dans une phase "loukoum" : il vient d'être poncé pour recevoir une nouvelle couche d'époxy, et cette abondante poussière blanche me rappelle cette friandise (?) de Turquie. Notez que la trame du tissu de verre est clairement visible sous la poussière, de même que le fil du bois du parement externe du contreplaqué.

 

Les sept jours prévus pour la construction n'ont en effet pas tout à fait suffi pour achever le construction des Skerry (ou Skerries pour les puristes) : il reste encore deux couches d'époxy à passer sur l'extérieur et une sur les sièges, et surtout il faut encore les gréer, car tous deux sont en version "voile". Jean-David et Olivier vont donc revenir une ultime journée pour tout finir.

         
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En attendant leur retour pour le huitième jour, j'ai repris le travail sur l'Arwen en cours de construction : je vais stratifier le fond (sole et galbords) et imprégner l'ensemble du bordé sur sa face extérieure.

 

Voila le tissu de verre en cours de saturation à l'époxy, et je fais mon habituelle photo du tissu devenu transparent aux endroits où il a été "mouillé" par l'époxy... Je ne me lasse pas !

 

J'ai aussi passé une couche complète d'époxy sur les deux Skerry : je donne ainsi un petit coup de pouce à Olivier et Jean-David afin de nous dispenser du délai de durcissement de l'époxy, et leur permettre ainsi de partir avec leur bateau lors de leur prochaine visite.

         
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Les voilà en effet de retour à l'atelier, et nous voyons ici Olivier à la défonceuse, en train d'arrondir les angles de sa livarde. Nous avons décidé de laisser tous les espars de section essentiellement carrée, et de nous limiter à arrondir les angles. Par contre, nous avons affiné les extrémités du mât et de la livarde sur la scie que l'on aperçoit derrière Olivier.

 

Le temps est venu pour un essayage du mât : nous venons de visser en place le pied de mât (le niveau à bulle est encore en travers de la coque afin d'assurer que celle-ci est horizontale, et la verticalité du mât a aussi été établie au niveau à bulle).

 

Le second pied de mât est fixé ! En effet, la position de l'étambrai du Skerry est déterminée d'avance, car c'est un simple trou (renforcé) à travers la "bavette" du siège avant, et la verticalité latérale du mât, en même temps que sa quête, sont déterminées par le positionnement du pied de mât.

         
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Cette ultime journée ne le sera finalement pas, et nous avons prévu un neuvième jour pour finir de gréer les bateaux. En les attendant, je "triche" encore un peu en collant les gouvernails et avançant sur d'autres détails...   Jean-David et Olivier n'ont pas réussi à se libérer en même temps pour cette neuvième journée et c'est Olivier qui revient le premier. Le voici occupé avec les poulies du morveux, après avoir fait le transfilage du guindant de sa voile sur le mât.   La voile est prête, Olivier fixe un mousqueton en tête de sa livarde.
         
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Et voilà, tout est prêt... Il n'y a plus qu'à tout démonter pour qu'Olivier emporte son Skerry.

  Et ce n'est qu'au crépuscule que nous sommes prêts à charger le Skerry sur la voiture d'Olivier...   Voici le Skerry de Jean-David, qui attend la venue de son constructeur-propriétaire pour la dernière journée de cette "construction accompagnée", commencée dans notre antépénultième édition (pas facile à placer ça, antépénultième !), continuée dans notre avant-dernière édition, et presque terminée dans notre dernière édition.
         
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Nous venons de passer un dernier coup de ponceuse sur la "semelle à vers" (wormshoe en anglais, plus prosaïquement, semelle de quille en français) du Skerry de Jean-David avant de passer une dernière couche d'époxy sur la coque.

 

Au terme de cette dernière journée, Le Skerry est enfin chargé sur la voiture de Jean-David. Je n'ai malheureusement pris le temps de faire aucune photo de la mise au point de son gréement à livarde...

 

Nous avons lancé le 21 novembre 2010 "PIFF", le Skerry de Jean-David, qu'il a construit en même temps que "Malo", celui d'Olivier, au cours du premier stage de "construction accompagnée" organisé par Arwen Marine.

         
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