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Monique passe l'aspirateur à l'issue de notre séance de ponçage rituel du matin. Ce ponçage portait sur les joints extérieurs, que nous avions faits la veille. |
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Puis nous rentrons le Skerry et je sors la scie de table pour refaire de la poussière affiner le mât, la vergue et la bôme avant de les raboter pour leur donner une section carrée, puis octogonale, puis enfin ronde (ou approchante). |
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Nous revenons sur le Skerry pour faire la stratification sur l'extérieur de la coque. Comme à l'intérieur, la stratification ne couvrira que la sole et les deux bordés 1. |
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Le tissu de verre devient transparent lorsqu'il est saturé de résine époxy. |
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La résine époxy est déposée au rouleau : le tissu se "mouille" jusqu'à saturation. La difficulté est de ne pas trop bouger le tissu avec le rouleau, qui colle un peu au tissu et a ainsi tendance à le tirer. |
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Nous n'avons pas assez attendu que le bateau "monte en température" et nous avons quelques petites bulles qui se reforment avec obstination, du fait du "dégazage" du contreplaqué : un peu de vapeur d'eau s'exprime par les trous que nous avons imparfaitement bouchés et soulève le tissu de verre saturé... Agaçant ! |
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Nous tapotons les bulles à tour de rôle, avec le bout du doigt ou avec le rouleau ! Le tissu de verre n'est saturé que jusqu'au joint entre les bordés 1 et 2, l'excédent sera coupé et jeté. |
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Dont acte : je coupe le tissu à l'aide d'un cutter, en m'appuyant sur le joint d'époxy chargée entre les bordés 1 et 2 : à cet endroit, la lame du cutter ne "marque" pas car la surface est dure. |
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Puis Monique tapote le bord du tissu à l'aide d'un petit pinceau mouillé d'époxy, là où j'ai tiré ou soulevé le bord en coupant. |
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Ce gros plan sur la stratification recouvrant le joint-puzzle qui unit les deux moitiés du bordé 1 est plein d'informations. Les feuilles de contreplaqué standard font 2.50 m de longueur et le Skerry est construit pour tenir dans deux longueurs de contreplaqué : il faut donc joindre bout à bout les deux feuilles de contreplaqué. Par le passé on le faisait à l'aide de "scarfs" (en français "enture" ou joint en écart), mais avec la découpe numérique, on fait ce qu'on veut. On voit en haut de l'image je joint avec la sole et en bas celui avec le bordé 2. |
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Je positionne une bande de tissu de verre en renfort de l'étambot, identique à celle de l'étrave. Cette bande recouvre partiellement la stratification que nous venons de faire, et poursuit jusqu'en haut de l'étambot afin de renforcer le gros joint-congé intérieur (qui est déjà couvert d'une bande de fibre de verre sur l'intérieur). |
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Damien sature la bande de renfort afin de la plaquer à la surface du bois et constituer le composite bois-verre-époxy qui rendra son Skerry presque indestructible (oui, oui, il y a tout de même un "presque")... Et ceci temine notre cinquième journée. |
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