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Construction du Shearwater 17 sectionable
d'Annick et Emmanuel
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Jour 5 (Vendredi)

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En ce matin de notre cinquième journée, nous avons sorti le Shearwater 17 en vue du ponçage de la surface extérieure stratifiée. Nous avons déjà coupé au cutter le tissu qui obturait le cockpit et les trappes.

 

Le temps maussade, voire franchement pluvieux du début de semaine a laissé place à un soleil radieux, qui est un sacré avantage pour les célébrations du 70e anniversaire du débarquement allié sur les plages de Normandie, et pour nous aussi, qui pouvons ainsi poncer dehors !

 

Nous ajustons la hauteur du puits de dérive à la ponceuse à bande,

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Et procédons à son essayage dans la coque, juste en arrière de la trappe du compartiment arrière.

 

Puis nous retournons le kayak afin "d'effacer" la lisière de la bande de fibre de verre de renfort axial.

 

Voici un des rares cas d'utilisation du renvoi d'angle de perceuse qui fait partie de ma panoplie ! Nous l'utilisons pour percer le trou de fixation basse du puits de dérive : ce trou nous servira à fixer mécaniquement le bas du puits pendant que l'époxy des joints-congés durcira. Ce sont eux, un en haut et un en bas, qui le tiendront ensuite, et nous enlèverons cette vis.

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Sur le pont, nous allons fixer le puits de dérive à l'aide de 2 petites vis en laiton. Le trou plus gros à droite est l'amorce de l'ouverture que nous ferons demain dans le pont, quand les joints-congés de fixation auront durci.

 

Le premier trou percé par l'intérieur nous sert de référence pour positionner les autres trous du puits de dérive sur la ligne de quille.

 

Nous ajustons la cale et le seuil de trappe fournis avec le kit en vue de leur collage.

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Nous présentons l'assemblage qui constituera l'hiloire de cockpit.

 

Nous utilisons quelques presses afin de visualiser l'opération de collage de l'hiloire : tout à l'heure, il y aura de la colle partout, mieux vaut se préparer un peu pendant qu'on a les mains propres.

 

La bonne hauteur de travail a été un sujet de débat : celle qui nous convenait à Emmanuel et moi n'était pas toujours celle qui convenait à Annick ! Ici, elle a pris de la hauteur pour photographier nos plans de collage.

   

 

   
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Emmanuel a aussi pris de la hauteur afin de photographier son Shearwater !

 

Nous avons déjà collé la structure des trappes, comme en témoigne la multiplication des pinces, et nous nous préparons pour celle de l'hiloire. Celle-ci est constituée de deux couches de contreplaqué de 9 mm qui lui donnent son épaisseur et d'un dessus en contreplaqué sapelli de 3 mm.

 

Le positionnement est délicat car tout le montage doit s'aligner sur l'ouverture du cockpit et toutes les pièces enduites d'époxy chargée glissent joyeusement les unes sur les autres.

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Nous avons utilisé les plus récentes de mes presses : le bon état de leur surface de contact, pas encore abîmée par l'usure, permet de les monter sans interposer de cale, sauf pour les deux premières qui sont situées au plus fort de la courbure et donc pressent le plus fort.

 

Ouf ! Voilà qui termine notre matinée de travail.

 

L'époxy de ces collages commencera à durcir pendant la pause déjeuner, et cette après-midi nous rendrons ce Shearwater démontable !

         
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Une dernière photo et on s'en va déjeuner !

 

Le moment est venu de scier le Shearwater 17 en trois morceaux... Les traits que nous avions tracé entre les clous nous donnent la ligne de sciage sur la coque, mais nous avons négligé de préparer le tracé sur le pont, et nous prenons quelques instants pour l'établir à cette heure tardive...

 

Et c'est parti ! Emmanuel a moins d'états d'âme que moi à couper son bateau. Moi, c'est une action qui m'horrifie ! Nous avons laissé en place les presses du collage de l'hiloire car l'époxy n'a pas eu le temps de durcir (et cela ne gêne pas, à part le poids).

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L'épaisseur de la feuille de carton ondulé donne une petite marge de sécurité de 1 mm de part et d'autre du trait de scie. Au final, nous n'utiliserons cette sécurité que dans le coin supérieur de la cloison avant, où nous serons victimes de notre traçage tardif (et approximatif).

 

Emmanuel scie jusqu'à la moitié de la coupe à réaliser, puis nous retournerons le Shearwater sur son autre tranche pour la fin de la coupe. Cela évite d'avoir à couper toute l'épaisseur du kayak, on peut se contenter de couper tangentiellement.

 

Encore la hauteur de travail... ou une petite prière ?

         
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Une fois le kayak posé sur l'autre tranche, je participe activement au forfait...

 

Nous revenons sur le tranche bâbord pour terminer la coupe.

 

La coupe est terminée, les deux tronçons ne tiennent plus que par de petits collages "parasites" autour des trous des vis, et il se détacheront très facilement en tirant un peu dessus.

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Voilà qui est fait ! C'est l'intercalaire en carton qui s'est mis en travers de la découpe : il n'arrive pas à se séparer de ses deux demi-cloisons bien aimées...

 

Emmanuel a posé à terre la partie avant de son Shearwater et considère la seconde coupe à faire.

 

On distingue des traces de scie sur le haut de la cloison avant, coté cockpit : le tracé établi nous a bien guidés sur le bas, alors que le tracé improvisé sur le pont était moins fidèle...

         
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J'ai la partie avant en main et je pointe du doigt l'endroit où nous allons devoir compléter le joint, dans l'angle haut bâbord. On voit clairement que le pontage est assez éloigné de son cintrage théorique, ce qui rend ces comblements nécessaires.

 

Annick pose avec la partie avant...

 

Emmanuel reprend la scie pour faire la seconde coupe et séparer la partie centrale du cockpit de la partie arrière.

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Du coup, nous nous sommes plus appliqués pour compléter le tracé de découpe sur le pont, que l'on voit clairement ici, et le résultat sera impeccable.

 

Nous avons calé la coque des deux cotés de la coupe, et nous sommes assez nombreux pour surveiller et immobiliser les deux cotés si nécessaire, ce qui nous évite de devoir laisser en place les vis et d'avoir à tourner autour avec la scie.

 

Du coup, la scie n'est pas bloquée par les vis et la coupe peut être profonde, bien que tangentielle.

         
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Nous avons tourné la coque sur l'autre tranche et Emmanuel termine la coupe.

 

Justice est faite ! Le Shearwater 17 d'Emmanuel est maintenant sectionable en trois parties !

 

Je prends cette photo de l'intercalaire en carton de la cloison arrière, curieusement presque intact sur le fond de la coque mais fortement dégradé sur le dessus.

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La partie centrale est la plus courte avec 1.30 m.

 

Petit salon de la ponceuse en prévision de la finition des découpes.

 

Nous dégrossissons à la ponceuse à bande afin d'araser les panneaux de coque et de pont au miveau de la cloison.

         
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Puis nous faisons la découpe pour la tête de dérive à travers le pontage arrière, juste en arrière de la trappe. Un trou de 8 mm à chaque extrémité de la découpe à faire nous sert d'amorce.

 

Les bords de la découpe sont finis à la lime.

 

Puis nous perçons sur la ligne de quille pour la fente inférieure du puits de dérive.

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Comme sur le pont, deux trous sont utilisés comme amorce pour la découpe à scie sauteuse. Attention de ne pas oublier la présence de l'axe de pivotement de la dérive !

 

Comme sur le dessus, nous avons coupé assez près du trait et assez droit pour pouvoir faire la finition à la lime.

 

Les huit taquets de fermeture des trappes ont reçu une couche d'époxy.

         
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Les "manques" sur les joints sont retouchés à l'époxy chargée.

 

Nous laissons encore les presses du collage de l'hiloire en place pour laisser durcir l'époxy toute la nuit.

 

Nous venons de couler les "massifs d'extrémité" : 240 ml d'époxy très légèrement chargée dans chaque pointe, afin de renforcer les extrrémités et de pouvoir percer en travers de l'étrave et de l'étambot afin de fixer une poignée de portage et l'ancrage de la ligne de vie à chaque extrémité. Les extrémités sont plongées dans des seaux d'eau afin de diffuser la chaleur qui sera générée au moment de la "prise" de l'époxy (exothermie).

         
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