Météo parfaite pour le week-end de l'Ascension (soleil, vent et chaleur exceptionnelle) et participation record pour cette sixième édition du 10eme anniversaire de la Semaine du Golfe, qui a accueilli 1200 bateaux dans ses 7 flottilles. J'y étais avec mon Skerry "Numéro 33", ainsi que Gérard avec sa "Marie Pupuce", Jean avec "Skerry", et Jean-David (jeudi seulement) avec son "Piff". Claude était aussi venu avec son "Babyole" mais a du déclarer forfait du fait d'une tendinite invalidante. C'étaient donc cinq Skerry qui étaient sur le Golfe, plus le Skerry du concours du Chasse-Marée, qui était exposé sur le stand de la revue sur le port de Vannes. Tous les Skerry participaient dans la flottille numéro 2, celle des "voile-aviron", la plus nombreuse (304 inscrits, mais je ne sais pas combien ont réellement participé). Voyez le compte-rendu du Télégramme.

Sur demande, toute photographie peut être retirée du site. Si vous désirez obtenir les photos numériques en plus haute résolution, passez moi un mail en précisant le nom du fichier de la photo (se terminant par .jpg, lisible en faisant un clic droit et Propriètés).

Départ de Clairoix au petit matin avec trois bateaux : "Numéro 33" sur les barres de toit, le Skerry du concours du Chasse-Marée par-dessus le Doris 17 sur la remorque. En effet, je fais une escale sur la Rance pour livrer le Doris 17 à son nouveau propriétaire, et le Skerry du Chasse-Marée sera exposé sur le stand de la revue, sur le port de Vannes.

Les trois mâts et la livarde sont sur les barres de toit, à l'intérieur de la coque de "Numéro 33", ce qui permet de limiter le poids sur la remorque. Les avirons, les voiles et tout le reste de l'équipement sont à l'intérieur de la voiture, dont j'ai enlevé les sièges. Au passage, j'ai remarqué que la voiture consomme nettement moins avec le Skerry sur le toit plutôt que sur la remorque : il semble que la traînée de la coque sur le toit soit inférieure aux frictions des pneus et roulements de la remorque.

Jeudi matin, nous voici à pied d'oeuvre, la flottille n°2 est réunie dans le port de Vannes.

Nous sortons du port à l'aviron.

On envoie les voiles et on embouque le goulet de Port Anna.

Et c'est parti ! Nous allons au Logeo, sur la côte sud du Golfe. Le vent varie entre force 2 et 3, avec des risées sous le vent des nombreux îlots, qui s'amplifient au fur et à mesure que le soleil monte et que les thermiques se développent. C'est Gérard, dans "La Marie Pupuce" devant.

Gérard et moi avons navigué de conserve autant que possible au milieu de ce nombre étonnant de petits bateaux. Je m'aperçois avec consternation que je n'ai aucne photo de Jean-David et sa fille Astrid sur "Piff"... Nous étions 4 Skerry ce jeudi, puis 3 les deux jours suivants. Claude, qui était inscrit avec "Babyole" a du déclarer forfait à cause d'une tendinite.

Le grand nombre de bateaux dans notre flottille (autour de 300 pour ceux qui n'ont pas lu le haut de la page) nous oblige à exercer une veille continue afin d'éviter les abordages.

Pause de midi au Logeo : on se restaure, on renoue les contacts et on compare les bateaux.

On attend le début du flot pour reprendre la mer vers Saint-Armel, sur la côte est du Golfe.

"Numéro 33" et "La Marie Pupuce" mouillés devant la plage du Logeo où la foule des équipages reflête le nombre de bateaux dans notre flottille.

Non, je ne m'entraîne pas pour le fest noz de ce soir, je marche habilement pieds nus dans la vase, truffée de cailloux, bouts de verre et huitres sauvages...

Image idyllique du mouillage à Saint-Armel, le matin avant de reprendre la route. La navigation de l'après-midi du premier jour, hier, a été particulièrement éprouvante, tout au près par un vent de force 4 à 5 à fortes risées, levant un clapot court à contre-courant. Même avec un ris, c'était sport, et surtout très humide...

Les équipages sont déposés dans leur bateau par les nombreux bateaux de service des bénévoles qui épaulent les zodiacs de la sécurité.

Et c'est reparti, ce matin vers Larmor-Baden, sur la côte ouest du Golfe, derrière l'Ile aux Moines.

Image de la flottille.

Image de la flottille.

Image de la flottille.

Image de la flottille.

Image de la flottille.

Image de la flottille.

Image de la flottille.

Image de la flottille.

Image de la flottille.

Image de la flottille.

Image de la flottille.

Les confrères constructeurs s'impliquent aussi : voici Nicolas Vivier, patron d'Icaraï.

Image dynamique de "La Marie-Pupuce".

Vent idéal pour le Skerry, qui nous a surpris par son aisance dans le clapot.

Cette photo de "Numéro 33" et "La Marie Pupuce" bord à bord au largue montre bien la différence dans le dessin de nos voiles au tiers. Elle montre aussi le clapot désordonné du Golfe, causé autant par les courants de marée que par les innombrables bateaux à moteur.

Le nombre de voiles arisées montre que le vent n'a pas été aussi tranquille tout au long de cette journée. Les passages sous les multiples îles et îlots du Golfe ont à chaque fois été l'occasion de risées... intéressantes !

Nous retrouvons le Skerry de Jean, gréé "standard" avec la voile à livarde de 5.20 m2. Gérard navigue de conserve au vent de Jean.

"La Marie Pupuce".

Lors de l'un des nombreux regroupements, je me retrouve à l'arrière de la flottille : ça fait du monde !

Ma dérive est bloquée dans son puits par le tendeur passé autour du mât. Pour l'enfoncer ou la relever, je la tire vers l'arrière afin de l'aligner dans son puits pour qu'elle puisse coulisser.

C'est ce qui s'appelle "au cul du camion" (ah bon, c'est autre chose ?) Gérard visse des bouts de bois sur le moignon de dérive qui lui reste après qu'un remorquage trop musclé l'ait brisée au ras de la sortie du puits, au hasard d'une embardée. Gérard avait été embarqué par le courant au passage de la Jument, qu'il n'avait pas pu serrer à cause du trop grand nombre de bateaux.

Mon palan d'amure et hâle-bas est frappé à une cinquantaine de centimètres en arrière du point d'amure de la voile, ce qui fournit un bras de levier costaud pour faire hâle-bas de bôme au portant.

Rencontre avec la flottille 4 (Plaisance Classique de plus de 8 m) au passage du Grand Huernic; vendredi après-midi. Je n'ai malheureusement pas les images les plus intéressantes, où les bateaux se frôlaient à un cheveu, car j'étais tétanisé sur ma barre pour éviter les collisions. J'ai réussi à m'écarter un peu avant d'oser sortir l'appareil photo...

Vue des zodiacs de la sécurité, vendredi soir. Leur présence nous libère de beaucoup d'apréhension, du fait de la disponibilité immédiate d'assistance en cas de besoin. Un grand bravo au comité d'organisation et aux bénévoles qui nous ont permis de profiter au maximum de ces moments précieux sur l'eau.

Vue du mouillage à Saint-Goustan, vendredi soir.

Saint-Goustan, vendredi soir.

Toujours à Saint-Goustan, vue du mouillage, le samedi matin : les équipages descendent le sentier pour rallier leur bord.

Toujours à Saint-Goustan, vue du mouillage, le samedi matin.

Chacun s'affaire à préparer son bateau en vue de la journée qui s'annonce.

C'est reparti vers Port Navalo, nous traversons l'étang du Plessis, juste au sud de Saint-Goustan.

Certains équipages ont fait tout le circuit à l'aviron seul, comme le montrent les deux bateaux que Gérard s'apprête à dépasser.

"Numéro 33" est le plus à gauche au second plan. J'ai embarqué Carole pour la journée de samedi (Carole est l'une des filles de Claude, patron de "Babyole", qui a du déclarer forfait).

Un autre confrère : Pierre-Yves de la Rivière, patron du chantier Grand-Largue.

Regroupement dans la dévente d'un coude de la rivière d'Auray : devant...

... derrière...

... et sur le coté ! Je précise que cette photo n'est pas zoomée, je peux toucher cette coque sans même tendre le bras...

Je me retrouve devant le gros de la flottille.

Quelques instant plus tard, je suis de nouveau au milieu du groupe, comme le montre cette photo de Gérard.

Le Skerry de Jean mène un autre groupe sous une risée.

La légèreté du Skerry lui permet de profiter de la moindre risée pour s'envoler.

Mais il montre des qualités marines étonnantes pour sa légèreté.

Le bonheur de naviguer en groupe avec des bateaux suffisamment similaires pour que ce soit amusant...

Image de la flottille.

A Port-Navalo, Gérard me surprend en train de sortir la crème solaire : on n'est pas habitué à autant de soleil en Picardie !

Gros plan sur le système de rappel de barre que Gérad a installé sur "La Marie Pupuce" : un petit taquet vissé sous la barre autour duquel il fait un tour mort d'un tendeur fixé en travers de l'arière.

Gérard nous montre les morceaux de sa dérive sinistrée.

"Numéro 33" est prêt à repartir pour la parade.

Cette photo de Ronan me montre remorqué vers Port-Blanc par un zodiac de sécurité après qu'un hélicoptère m'ait coulé. Rassurez-vous, ce n'était pas à la roquette, il m'a juste fait chavirer par le vent de son rotor en approchant trop près et trop bas pour filmer la parade. Bilan : mât cassé, une dame de nage coulée, et deux appareils photo noyés (cartes sauvées, heureusement) ainsi que le téléphone de Carole(le mien était dans une poche étanche). J'étais en train de sortir mes avirons pour me dégager de la route des "gros" et mon écoute était au taquet : la "risée" est arrivée si vite que je n'ai rien pu faire. Cette leçon sert de rappel : une écoute ne doit jamais rester bloquée sans surveillance sur un si petit bateau...

Cette autre photo de Ronan donne une idée de l'encombrement du plan d'eau pendant la parade : à éviter pour les émotifs qui se sont attachés à leur bateau.

Didier m'a prêté une dame de nage pour refaire la paire et je finis à l'aviron entre Port-Blanc et l'Ile Conleau, 7 km avec le courant mais contre le vent, sans souci à part les sillages incessants des semi-rigides omniprésents dans le Golfe... Carole m'a pris à l'arrivée à Port-Anna, et je rame en utilisant la position avant, car elle est installée à l'arrière : l'assiette est ainsi impeccable et le Skerry marche bien à l'aviron. Si j'ai l'air morose, c'est que je ne sais pas encore que mon appareil photo n'a pas coulé, car il était juste posé dans un sac ouvert pour pouvoir "dégainer" rapidement. On voit à droite le grand sac étanche dans lequel étaient rangés tous les articles précieux et d'usage non immédiat (portefeuille et clés de voiture, par exemple).

Les six images suivantes sont un peu hors de séquence car elles me furent envoyées par Claude après la mise en ligne initiale de cette page. Voici Jean-David avec son Skerry "Piff" et sa fille Astrid dans un joli contre-jour, à l'arrivée de la première journée. Jean-David a déja décroché le "morveux" de sa livarde.

Cette photo de vendredi montre Jean aux avirons sur son Skerry, sa voile n'est pas encore totalement établie car le "morveux" de sa livarde n'est pas encore frappé.

Démarrage de vendredi matin : on s'affaire autour de tous ces jolis petits bateaux. Notez la présence d'une yole d'aviron au premeir plan : certains participants courageux ont effectué toutes les navigations de la flottille 2 (voile-aviron) à l'aviron seul.

Démarrage du samedi matin : on distingue la coque grise et vernie de mon Skerry "Numéro 33" au milieu de toute cette agitation, et Carole est ma passagère pour cette dernière journée.

Même lieu et même heure que l'image précédente, et c'est Gérard qui est en train d'envoyer la voile au tiers de "La Marie Pupuce", alors que l'on aperçoit le Skerry de Jean sortant de Saint-Goustant sur la droite de l'image au second plan.

La grande parade de samedi après-midi : on peut voir qu'il y a du monde à terre, sur l'eau (et je suis tenté d'ajouter dans les airs...)