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Route du Sable 2011

Les 18 et 19 juin se tenait la septième édition de la Route du Sable, rassemblement de "voile-aviron" en mémoire des sabliers qui venaient jadis livrer dans les terres le maerl (sable grossier constitué par les débris d'une algue à squelette calcaire, qui servait à amender les terres trop acides afin d'améliorer leur rendement). L'itinéraire de la Route du Sable remonte la partie maritime de l'Aulne (en aval de Chateaulin où commence le canal de Nantes à Brest).
Nous avions réussi à rassembler quatre Skerry pour l'édition précédente de la Route du Sable en 2010. Cette année, nous n'étions que deux Skerry et une Yole de Chester, mais il faut dire que la météo était très exigeante : coup de vent et passage de grains plus ou moins violents. En fait, la météo était tellement mauvaise que nous avons laissé mâts et voiles dans les voitures et avons effectué le parcours à l'aviron seul. Mais nous ne sommes pas arrivés fatigués, car le vent était essentiellement favorable, et conjugué au courant, il a fait un record de cette édition : nous sommes arrivés à l'écluse de Guily Glaz avec plus d'une heure d'avance sur le planning. Gérard nous a chronométrés à 5 noeuds, poussés par le vent et le courant, sans toucher aux avirons... La convivialité de l'équipe d'organisation a une nouvelle fois fait de ce rassemblement une fête détendue et bon enfant, malgré la météo. La date de la prochaine édition est déjà fixée : 16 et 17 juin 2012 : venez nombreux !
Voici quelques images un peu décevantes à cause de la météo, mais ne manquez pas le reportage photo de Ronan, à qui j'emprunte la plupart des images ci-dessous.

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Nous voilà arrivés au camping de Rodaven, à Chateaulin, où Christophe nous a réservé un accueil très sympathique, tout comme l'an passé. " La Marie Pupuce" de Gérard est sur la gauche, et "Numéro 33" au centre. Cette photo du samedi matin montre dque nos tentes ont résité aux forts grains de la nuit.

 

Mise à l'eau à la cale du Passage. La Yole de Chester de Pierre se joint aux deux Skerry. La cale du Passage a été spécialement nettoyée pour nous et elle brille de tous ses feux (enfin, elle est nette d'algues et d'huitres vagabondes, ce qui est encore mieux !)

 

Pierre a fait un superbe travail avec la construction du kit de sa Yole de Chester. Ce kit fut le second vendu par Arwen Marine, fin 2007... Voilà qui nous rajeunit, tout à coup !

         
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Gérard s'éloigne de la grève pour aller prendre un coffre afin de terminer ses préparatifs avant le départ.

 

J'ai aussi pris un coffre (par l'arrière, par facilité - il est parfois pratique d'avoir un bateau quasi amphidrome) afin de remplir mes bidons de ballast liquide (deux fois 20 litres). Leur fonction est de donner un peu d'inertie à la coque du Skerry qui ne pèse que 45 kg, et de la rendre ainsi un peu plus flegmatique.

 

Cette vue de la cale d'en face montre que les bateaux prennent le départ un peu au hasard des mises à l'eau, car le vent est si fort (en plus du courant de flot d'une marée de 85) qu'il est presque impossible d'attendre le départ sans prendre un mouillage.

         
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Rares sont ceux qui osent porter leur voile, et celles-ci sont toujours bien arisées.

 

Je navigue de conserve avec Pierre et sa Yole de Chester. Gérard nous dira plus tard que nous "marchions" à 5 noeuds à ce moment, sans toucher aux avirons.

 

Pierre et sa Yole de Chester dans le clapot résiduel du jusant, quand le vent était contre le courant. Maintenant la marée remonte et tous deux nous poussent vers l'amont.

         
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Le sillage de la pelle de mon aviron, au premier plan, donne une idée de ma vitesse de déplacement par rapport à la surface, simplement poussé par le vent.   J'ai un peu de regrets à ce moment d'avoir laissé mon gréement dans la voiture, mais au vent arrière avec la puissance des "claques" qui nous tombent dessus, je me dis que c'est tout de même plus sage : je dois livrer "Numéro 33" le lendemain à son nouveau propriétaire, et il ne s'agit pas de l'abîmer....   Ronan me capture en plein effort...
         
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Gérard se met debout afin d'offrir plus de prise au vent et aller ainsi encore plus vite. Il barre avec les jambes.

  Je me décide à installer mon gouvernail afin d'imiter Gérard.   Après un coude de l'Aulne, nous sommes abrités du vent et il est temps de "tirer sur le bois mort".
         
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Presque aussi peu de voiles que de soleil sur ce rassemblement voile-aviron...

  Gérard et "La Marie Pupuce".   Je suis encore visiblement trempé par le grain qui vient de passer, mais on dirait que je m'amuse bien !
         
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Arrivée à l'écluse de Guily Glaz. Comme déjà dit plus haut, nous avions une heure d'avance sur l'horaire prévu, grâce au fort vent portant et au courant d'une marée de 85.

  Le sas se remplit de bateaux...   On ferme les portes et on va pouvoir commencer à monter.
         
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Je profite d'être à couple de la Yole de Chester de Pierre pour prendre cette image des joints de robinet que Pierre a enfilé sous ses dames de nage afin d'éliminer leur couinement.

  Un rayon de soleil nous attrappe dans le sas.   Le vent est toujours aussi fort après le passage de l'écluse de Guily Glaz, comme on le voit sur le sillage de mes avirons négligés. Nous arrivons peu après à l'étape du soir, à Port-Launay, où le soleil se décide finalement à sortir afin de nous accorder une magnifique soirée. Nous sortons nos bateaux car ni Pierre ni Gérard ni moi ne participons au programme du dimanche, du fait d'obligations diverses. En ce qui me concerne, je me rends à Guérande livrer "Numéro 33" à son nouveau propriétaire. Pour les images du dimanche ainsi qu'un reportage complet, allez voir toutes les photos de Ronan.
         
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