Accueil Les Nouvelles Nos Bateaux L'Entreprise Glossaire
Plan du site Recherche sur le site Nous ecrire
Deux réserves de flottabilité latérales complètent le caisson étanche arrière. Notez les deux dérives : je n'ai pas eu le temps de demander à Bernard, mais je suppose que la grande est utilisée pour le près et par petit temps, et l'autre sert au portant et dans la brise.

Deux réserves de flottabilité latérales complètent le caisson étanche arrière. Notez les deux dérives : je n'ai pas eu le temps de demander à Bernard, mais je suppose que la grande est utilisée pour le près et par petit temps, et l'autre sert au portant et dans la brise.

Ayant lu ce commentaire, Bernard nous répond :
"Un petit mot sur “les deux dérives” . D’origine la fente du puits de dérive du doryplume ne fait pas plus de 11 mm et la dérive d’origine n’est qu’une mince planche  juste arrondie sur le bord d’attaque et à peine biseautée sur le bord de fuite ce qui n’est pas très performant. Désirant améliorer la portance, j’avais le choix entre: 1. reconstruire un puits plus large pour y glisser une dérive plus épaisse,  2. augmenter la profondeur pour augmenter la surface,  3. travailler le profil pour obtenir un meilleur rendement portée –trainée.
La 1ère solution aurait demandé trop de travail et des compétences que je n’ai pas; la 2ème, avec une épaisseur de 11 mm  ne permettait pas de dépasser 80 cm d’allongement à moins d’utiliser du carbone pour gagner en rigidité. Restait donc la 3ème solution qui m’a amené à me plonger dans “la littérature spécialisée” et ressortir les cours de physique. Honnêtement, si je n’ai pas tout saisi, j’ai vite compris que pour avoir un profil qui aurait l’allure des beaux profils NACA, étant limité en épaisseur, il me faudrait diminuer la corde.
D’autre part, j’avais gardé la dérive d’une planche à voile racing des années 80 qui me donnerait le contour elliptique du bord de fuite. Une planche d’acajou massif abandonnée par mon frère ferait l’affaire. Après quelques heures à transpirer sur le rabot, j’obtenais une belle petite dérive. A l’usage le résultat dépasse mes espérances même dans le petit temps à tel point que je n’utilise pratiquement plus qu’elle. Le cap est bon et l’accroche suffisante à faible vitesse et surtout moins de trainée.  
Au Lac d’Orient, par sécurité,  j’avais le dimanche pris 2 dérives car la samedi le collage de la poignée en ramin de la petite commençait à lâcher. Mais je n’ai pas eu à me servir de la grande même dans la pétole. Pourtant, au début je comptais faire comme vous le dites si bien en légende la photo, la grande dans le petit temps et la petite dans la brise.  Je suis maintenant convaincu qu’une petite dérive bien profilée et de faible surface est plus efficace qu’une grande dérive plate comme une tôle, pour peu que le canot avance un peu."

Précédente Retour

Suivante

Copyright © Arwen Marine Emmanuel Conrath 2013 www.arwenmarine.com