Arwen Marine
 
 
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Images des activités en cours à l'atelier

25 mai 2018

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Pour cette seconde mise à jour des "nouvelles" après Le Grand Silence, voici d'abord des images de la fabrication d'une nouvelle barre pour Gandalf. En effet, cela fait un moment que je voulais remplacer ma barre actuelle car je souhaitais une barre plus longue afin de pouvoir m'assoir plus vers le centre de gravité du bateau.

 

La nouvelle barre est construite de la même façon que l'ancienne, avec deux branches qui forment un tenon dans lequel s'engage la tête du gouvernail, et qui se rejoignent pour former la poignée. La courbure est maintenant simple, au lieu de la double courbure de l'ancienne barre, avec un rayon qui s'accentue vers l'arrière. A la différence de l'ancienne, elle est pourvue d'un "coeur" en contreplaqué dur afin d'éliminer la prise de jeu progressive résultant de la compression du sapin des branches autour de la tête de gouvernail.

 

La différence de longueur est de 30 cm, ce qui amène la nouvelle barre à 1.88 m de longueur !

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Comme sur l'ancienne, des tiges filetées en laiton traversent la barre de part en part devant et derrière la "mortaise" dans laquelle s'engage la tête de gouvernail. Les écrous sont presque entièrement noyés dans le bois. Ils seront bloqués par la seconde couche d'époxy que je vais passer sur la barre avant le vernis. Un troisième bout de tige filetée assure le collage des deux branches à la poignée.

 
Et voici justement la tête de gouvernail, couchée et masquée pour que les bandes de fibre de verre saturées d'époxy que j'ai empilées dessus ne collent pas trop. Je suis en effet en train de fabriquer un support de mât de pavillon qui sera donc fixé sur l'arrière du gouvernail et non plus sur la barre, comme c'était le cas avec l'ancienne.
 
Ici, je fabrique le tube qui sera fixé sur la "base" visible sur l'image précédente : j'ai collé autour du mât de pavillon de l'adhésif d'emballage sur lequel l'époxy adhère très mal, enroulé du film plastique, puis plusieurs couches de tissu de verre saturé d'époxy qui forment le tube.
         
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J'ai coupé un bout du tube "démoulé" en biais et je le colle sur la "base", toujours sur le dos du gouvernail, avec un tirant en partie haute, constitué d'une âme en bois (un abaisse-langue) enrobée de plusieurs couches de fibre de verre saturée d'époxy.
 
Et voilà mon support détaché du gouvernail.
 
Un peu de découpe et de ponçage, ça commence à ressembler à quelque chose !
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Un coup à la bombe de peinture dorée, un reste du temps où je faisais passer des boites de sardines pour des lingots, mais c'est une autre histoire. Pas terrible comme aspect, mais c'est tout ce que j'ai !

 

Et voilà ! Plus qu'à tester en plein vent.

 

Assez ri, j'attaque la construction du Skerry de Bruno. C'est le 24e Skerry que je construis, seul ou en construction accompagnée, ça a un petit air de déjà vu...

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Bruno me l'a commandé en "barre en main" avec un gréement de sloup houari.

 

La préparation des pièces avant couture m'a pris plusieurs jours, mais dès qu'on commence avec les sutures, c'est spectaculaire de rapidité : tout seul, il ne m'a fallu que 6 heures pour coudre toute la coque !

 

Premier collage : joint-congé dans l'étrave, l'étambot et sur les cloisons avant et arrière. On voit que j'ai mis de l'adhésif d'emballage sur la pointe des guirlandes, car je veux pouvoir les enlever et elles ne doivent donc pas coller.

         
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Gros plan sur la guirlande de la proue et le haut du joint-congé de l'étrave.

 

Coque retournée, j'enchaîne avec le collage des joints entre les virures sur l'extérieur.

 

Coque remise à l'endroit, sutures coupées et extraites, j 'enchaîne avec les joints entre les virures sur l'intérieur. Notez que j'ai déposé la cloison centrale car la forme de la coque est maintenant amplement tenue par les deux premiers collages.

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Je sors pour poncer la surface intérieure avant la stratification.

 

Mon frère Benoît a acheté d'occasion ce Doris 17 adulte ! Il a été construit en 2013 par Yves à partir d'un kit. Yves a ajouté un caisson étanche sous le siège arrière et un autre, plus grand à l'avant. Il l'a mis en vente car l'arthrite lui rend son utilisation difficile. Benoit souhaite que j'installe une dérive pivotante, un pied de mât et un étambrai afin d'en faire un voilier : à suivre en fin d'été.

 

En parlant de pied de mât, voici par demande populaire celui que je vais installer dans le Skerry. Il est nettement plus bas et donc plus solide que celui qui est montré sur les plans ou fourni avec les kits. Sa construction dépend un peu des chutes qui sont les plus accessibles au moment où je le fabrique (selon la marée comme on dit en poissonnerie). Ici, la platine est faite de deux épaisseurs de CP de 9mm, puis une épaisseur du même métal de chaque côté, et une dernière, toujours en 9mm pour le fond. Pour anticiper les questions, le petit trou rond recevra le renvoi du palan de guindant (dans l'axe car ce sera une voile houari, sinon je le mets sur bâbord pour une voile au tiers) et je ne vous fais pas l'insulte de vous dire ce qui va dans le trou carré.

         
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Préparation de la stratification intérieure : j'ai drapé toutes les pièces de tissu de verre (et elles mériteraient d'être un peu plus lissées). Dans les compartiments avant et arrière, deux pièces croisées donnent une double couche dans l'étrave et dans l'étambot, afin de renforcer ces zones qui prendront plus de coups que le reste de la coque.

 

J'ai commencé par les compartiments avant et arrière et je termine par le compartiment central. On voit que j'ai saturé d'époxy le centre de la pièce de tissu de verre et que je travaille vers l'extérieur. Cela permet de maintenir la tension sur le tissu et d'éviter de faire des plis ou de "chiffonner" le tissu de verre.

 

On voit reparaitre le tracé de positionnement de la cloison centrale et du puits de dérive sous le tissu de verre devenu transparent.

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Une fois que j'ai terminé de saturer l'ensemble du tissu de verre, je coupe l'éxcédent de tissu sur le joint entre les virures 1 et 2 et je termine en passant immédiatement une couche d'époxy "mouillé sur mouillé" sur la stratification et je l'étends à l'ensemble de la surface intérieure.

 

Trahison ! Cette vis inox de 4x30 qui était censée renforcer le collage époxy de l'arrière du puits de dérive sur la cloison centrale a cassé au montage. Je suppose que mon avant-trou (en 3mm) n'était pas assez profond dans la "jambe" arrière et que j'ai donc trop forcé en la vissant lors du premier montage à sec (sans époxy). J'ai eu de la chance car l'épaisseur de la cloison (9mm) fait que la partie filetée dépassait de 3mm, ce qui m'a permis de la saisir à la pince et de la dévisser. J'ai déjà remarqué que ces vis inox A4 cassent comme du verre quand on les bouscule un peu. Le problème est partiellement causé par la bonne prise que le tournevis a dans l'empreinte cruciforme, et c'est encore pire avec les empreintes torx : si on ne pense pas à régler le couple de la visseuse, voila ce qui arrive !

 

J'ai découpé un doubleur d'étambrai plus grand que celui du kit (et plus costaud, c'est du 13mm) et je l'ai monté "à sec" avec 4 vis qui le tiendront en place pendant que l'époxy durcira. Du coup, il faut échancrer le haut de la cloison avant qu'il chevauchera. J'ouvrirai le trou du passage du mât à travers le pontage après durcissement de ce collage. Ceux qui suivent se rappellent que c'est un gréement de sloup houari que je vais installer, et que le mât sera donc haubanné et aurait dû être posé sur le dessus du siège avant. Je préfère le poser sur la sole à travers cet étambrai car cela facilite grandement le matage et le dématage : le mât tient seul pendant que l'on fixe oou enlève les haubans.

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Collage du pied de mât et du puits de dérive : j'ai penché la coque pour avoir un accès plus facile aux vis qui tiennent le pied de mât à travers la sole, en plus du collage.

 

Un simple bout de tasseau de la bonne nouguer coincé sous le bord de la virure 3 et voilà !

 

Après le vissage-collage du pied de mât et du puits de dérive, j'ai fait des joints-congés dans tous les angles. J'avais préalablement remonté la cloison centrale, bien sûr.

         
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Prêt pour le collage des sièges.

 

Dont acte.

 

En parallèle, je colle les scarfs des listons, dont j'aurai bientôt besoin.

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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