Arwen Marine
 
 
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Images des activités en cours à l'atelier

11 juin 2017

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Que s'est-il passé chez Arwen Marine depuis le 24 avril dernier ? Tout d'abord, le Rassemblement au Lac du Der a eu lieu comme prévu du 28 avril au 1er mai et nous étions cette année 43 bateaux en comptant le Seil "Elven" (local du lac), dont 6 canoës ou kayak, à voile ou sans. Cela nous laisse donc 37 voile-avirons, un record pour la septième édition de notre rassemblement.

 

Autre évèvement majeur depuis nos dernières "nouvelles, la Semaine du Golfe, à laquelle je participais avec "Gandalf" dans la flottille 2, celle des voile-avirons, où nous étions 250 inscrits et 150 navigants, là aussi un record pour cette 9e édition. Que dire sur la Semaine du Golfe qui ne l'ait déjà été ? Si vous n'y étiez pas, venez donc à la prochaine édition, dans deux ans !

 

Avec tout ça, j'ai presque oublié de fêter le 10e anniversaire d'Arwen Marine ! J'ai fait réaliser ce mug qui est assuré de devenir un objet de collection de grande valeur dans le futur : "Ouah, tu te rappelles des débuts d'Arwen Marine qui vient de racheter Bénéteau ?"

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En attendant ce jour, comme dirait Jacques Brel (Zangra), je vends mon Skerry à dérive pivotante, car j'ai validé les aménagements faits sur ce Skerry lors des tests effectués pendant le Rassemblement au lac du Der. Tous les détails sont sur notre page "Occasions" (photo Ronan Coquil).

 

Entre ces navigations et ces anniversaires, j'ai commencé la construction d'un PassageMaker Dinghy en version aviron seul, qui naviguera en Manche à Ouistreham. Ici, on voit que je viens de passer la couche d'imprégnation époxy.

 

Puis je démarre la couture de la coque : ici, je viens de coudre les deux bordés 1 le long de la sole.

         
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J'ajoute ensuite les deux cloisons des compartiments étanches avant et arrière, et je continue la couture avec les bordés 2.

 

Et je poursuis avec les bordés 3.

 

Voici la marotte, que je viens de garnir de toutes ses sutures. J'attendrai cependant pour la mettre en place, tout comme le tableau arrière, d'avoir cousu les bordés 4.

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Voici donc les bordés 4 en place. Notez que j'ai aussi inséré la cloison centrale dès que les bordés 3 ont été installés. Toutes ces opérations de couture sont facilitées par le fait que tous les trous des sutures, ainsi que des mortaises pour le positionnement des cloisons, sont percés en commande numérique au moment de la découpe des panneaux.

 

Et voila le tableau et la marotte en place, c'est terminé pour la couture !

 

Pour fêter ça, j'ouvre un tout petit kit : la règle en métal à droite fait 30 cm de longueur ! Il s'agit d'un kit de Wood Duckling (Duckling signifie caneton en anglais), un kayak pour enfant qui fait 8 pieds de long, soit 244 cm. Cela fait longtemps que je voulais en construire un, car c'est presque comme une maquette de kayak et je connais quelques petits-enfants que cela va bien amuser cet été !

         
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Je commence par coller les joints-puzzle des panneaux de fond et latéraux. Notez que ces éléments sont en trois parties afin d'optimiser l'utilisation de la feuille de contreplaqué, alors qu'ils pourraient être réalisés d'un seul tenant dans la longueur de la feuille.

 

Je reviens au PassageMaker Dinghy pour faire le premier collage par l'extérieur après avoir sollicité (et obtenu) l'aide de la bonne samaritaine pour retourner la coque, puis resserré une à une chacune des sutures après retournement. En effet, le retournement "tasse" les panneaux et on peut reprendre un peu de mou sur les sutures. La colle (époxy chargée) est ensuite appliquée à la seringue dans les joints, puis lissée à la cuiller.

 

Après durcissement de ce premier collage, je coupe et extrais toutes les sutures, puis je suspends la coque pour le retourner : en effet, après ce premier collage, la coque est assez solide pour supporter d'être ainsi suspendue et tournée dans les élingues, et je peux donc me débrouiller sans aide.

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J'ai tout juste la hauteur pour tourner la coque, le coin arrière bâbord touche le sol.

 

Et hop ! comme dit Achille Talon. Voila la coque retournée, plus qu'à la reposer sur le chariot que l'on aperçoit à droite de l'image.

 

Je coupe ensuite toutes les sutures tenant les trois cloisons sur l'intérieur du bordage et je les dépose, puis je fais le second collage, sur l'intérieur de la coque. Les taches "mouillées" par l'époxy montrent que j'ai aussi bouché tous les trous des sutures et "rechargé" le collage des joints-puzzle.

         
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Je reviens sur la préparation du kit du Wood Duckling pour coller les joints-puzzle du panneau central de pont, en joli contreplaqué sapelli.

 

Je sors le PassageMaker Dinghy pour poncer la surface intérieure de la coque. En augmentant l'importance du premier plan, la déformation de l'objectif grand angle de mon appareil photo donne une forme presque triangulaire à la coque !

 

Cette seconde photo, prise à la même focale mais légèrement de côté sur l'avant donne une toute autre idée du volume de la coque...

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Après un bon dépoussiérage à l'aspirateur puis au chiffon humide, je drape le tissu de verre sur la surface intérieure en vue de la stratification.

 

Je viens de verser un peu d'époxy sur le tissu de verre, au niveau du joint-puzzle de la sole : la résine mouille le tissu et le rend transparent, sauf aux endroits où quelques petites bulles d'air subsistent.

 

J'ai étalé au rouleau cette flaque de résine, et je continue à saturer le tissu de verre au rouleau.

         
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Et voila, j'ai fini de saturer tout le tissu de verre jusqu'au joint entre les bordés 2 et 3. En principe, on s'arrête sur le joint entre les bordés 1 et 2, mais mon tissu était assez large pour couvrir les bordés 2 : qui peut le plus fait le plus !

 

J'avance la préparation du kit du Wood Duckling : couche d'imprégnation sur les panneaux de coque et de livet.

 

Et couche d'imprégnation sur les panneaux en contreplaqué sapelli. On aperçoit à côté du mug collector le délicat petit tableau arrière et la cloison qui séparera le cockpit du caisson arrière.

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Retour sur le PassageMaker Dinghy : après ponçage de la stratification, j'ai de nouveau cousu en place les trois cloisons en vue de leur collage. J'ai calé la coque en biais afin de visser les deux vis qui tiendront le puits de dérive à travers la sole en plus de son collage. En effet, bien que ce bateau soit construit en version "aviron seul", le puits de dérive est posé et fonctionnel, il suffirait de l'ouvrir aux deux bouts pour pouvoir utiliser une dérive.

 

Avant le collage, je fais un essayage des sièges.

 

J'ai ajouté deux petites réglettes, qui seront collées à l'époxy en plus des deux vis inox, pour aider à positionner et supporter le grand siège arrière. Ces réglettes ne sont pas prévues dans le kit ni mentionnées dans le manuel de construction en attendant la prochaine mise à jour.

         
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J'ai décidé de faire en une seule session le collage des cloisons et celui des sièges : je commence par passer une seconde couche d'époxy claire sur toute la surface intérieure des caissons (bordage, cloison et surface inférieure des sièges) afin de renforcer l'étanchéité de la couche de protection, puis je fais les joints-congés des cloisons.

 

En effet, la surface intérieure des caissons avant et arrière sera pratiquement inaccessible dans très peu de temps...

 

Le chant de tous les éléments verticaux est tartiné d'une bonne couche d'époxy "crème de marrons" (tiens, tiens, mais d'où viennent donc ces analogies ?)

         
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Puis les sièges sont posés en place, après que j'aie passé une couche d'époxy claire sur leur surface inférieure, et lestés par des gueuses de plomb. Je fais ensuite un joint-congé le long de tous leurs joints avec le bordage.

 

Le niveau à bulle m'a servi à régler l'angle de la béquille que l'on aperçoit au premier plan (avec de bons yeux) calée sous le bordé 4. C'est en effet la dernière chance pour rattraper un très léger voilage à la proue.

 

Interruption des opérations pour 4 jours du fait de la Semaine du Golfe (avec un "e", je vois tout plein de gens l'écrire sans, et je ne vois guère de clubs ou de caddies dans les bateaux...) Cette photo montre l'un des nombreux arrêts de regroupement de la flottille pour attendre les plus lents et/ou la renverse. En effet, les courants dictent le sens de navigation dans le Golfe.

         
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Retour sur le PassageMaker Dinghy : je prépare la finition de la surface extérieure. Ici, je viens de couper le bout de la mortaise bâbord de la cloison arrière à l'aide d'une scie à affleurer.

 

J'utilise ensuite ce petit rabot pour rabattre l'arête du bas des bordés 1 sur le bord de la sole, car la stratification doit couvrir la sole et les deux bordés 1, et il est hors de question que le tissu de verre se plie en Z sur cette arête.

 

Puis je "nettoie" tous les joints que je n'ai pas repris depuis le premier collage et je refais les joints partout, en faisant un joint très large entre la sole et les deux bordés 1 afin que le tissu de verre se conforme sans faire de bulles. Ici, je ponce tous ces nouveaux joints en vue de l'étape suivante.

         
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Je drape la pièce de tissu de verre qui doit donc couvrir la sole et les deux bordés 1 (ah, je l'ai déja dit ?)

 

Et je commence à saturer le tissu de verre de résine époxy au rouleau.

 

Quand tout le tissu est saturé, je coupe l'excédent non saturé sur le joint entre les bordés 1 et 2 et je passe dans la foulée une seconde couche d'époxy "mouillé sur mouillé" sur la stratification en étendant cette seconde couche à l'ensemble de la surface extérieure.

         
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Après avoir laissé durcir l'époxy, poncé toute le surface extérieure, je retourne le PassageMaker Dinghy et je colle les listons.

 

Après divers ponçages dont je vous fais grâce des détails (ça parait bizarre écrit comme ça, mais je crois que c'est correct, ou bien), je passe une nouvelle couche d'époxy claire sur toute le surface intérieure.

 

Je retourne encore la coque et je colle le grand aileron et les deux lattes qui font office de fausses-quilles en avant de l'aileron. Comme on le voit ici, je m'apprête à poser des bandes de renfort en fibre de verre sur les gros joints-congés qui renforcent latéralement le collage de l'aileron.

         
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Je fais aussi un petit joint-congé autour du petit "blason" qui sert à augmenter l'épaisseur du tableau arrière à l'endroit où on fixera éventuellement un moteur hors-bord un jour.

 

Et j'enchaine avec la peinture, en vert "brume de jade" (je crois déja avoir eu l'occasion de dire que les fabriquants de peinture sont au fond de grands poêtes ignorés).

 

Je termine ces "nouvelles" avec un sujet souvent discuté à la veillée lors des rassemblements voile-aviron : le cabanage ! Je vais devoir dormir à bord de Gandalf pendant le prochain Challenge Naviguer Léger (un truc quasi inconnu mais vachteu bien). J'ai confectionné une plateforme de 2 m par 1 m en lattes de frisette sur laquelle je peux déployer une petite tente pour deux personnes (à condition qu'elles aient des affinités) en fixant la voile et le fagot d'avirons sur les listons.

         
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Voila ce que ça donne avec la tente montée : plus qu'à allumer le feu de camp devant la tente !

 

Une de mes inquiétudes reste la tenue de cette tente par bonne brise, car je répugne à planter les sardines dans "Gandalf". Quatre boucles de cordage tiennent les quatre angles de la tente et ses haubans sont frappés sur les taquets d'amarrage, mais... Pour cette raison autant pour des aspects authentiques (cf. un peu plus loin), cette tente est le plan B.

 

Pour le plan A, j'utilise le mât comme faitière pour dresser une bâche qui fleure bien plus le cabanage authentique, bien humide et puant le goudron et le poisson pourri ! La voile et les avirons restent avec le ou les dormeurs afin d'accentuer l'aspect humide et puant.

         
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On jette une bâche sur le mât et sur tout le bordel matériel de navigation. Au passage, j'ai essayé d'utiliser la voile à cet effet, pour souligner l'aspect authentique (humide et puant), mais la misaine de Gandalf est très haute et il est difficile de trouver des points d'amarrage, sauf dans la partie basse de la voile où les oeillets de prise de ris permettraient de l'amarrer. Mais les oeillets des hanets de ris sont un peu trop authentiques en fournissant une bonne douzaine de petites entrées d'eau, donc la voile reste ferlée et humide, et je pourrai la serrer sur mon coeur esseulé pendant la nuit.

 

J'en rêve déja...

 

J'ai prévu d'utiliser 6 lests de plongée de 1 kg pièce afin de tenir les côtés de la bâche, en lieu et place de ces jolis filets oranges. Je n'ai aucune idée de leur tenue en cas de bonne brise. En cas de besoin, je pourrai toujours m'enrouler dans la voile (humide et puante) si la bâche s'est envolée. Tout est dans l'expérimentation, que je suis impatient de mettre en oeuvre !

         
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François nous envoie les six photos suivantes su Skerry qu'il vient de terminer en Seine Maritime : il est tellement beau qu'on dirait un modèle réduit !

 

Très joli bleu pour cette peinture impeccable. Le nom "Cafaan" est formé avec les deux premières lettres du prénom des trois filles de François.

 

François me dit qu'il a utilisé du bambou qu'il fait pousser dans son jardin pour faire sa bôme et sa vergue. On voit ici comment il crée un capelage aux extrémités des bambous en insérant une pièce de bois tourné.

         
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François me dit aussi avoir utilisé beaucoup de dyneema pour remplacer des pièces d'accastillage, comme ce rocambeau.

 

Safran redessiné sur le gouvernail.

 

Dernier clin d'oeil : le carbone sur la dérive !

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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