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Images des activités en cours à l'atelier

15 février 2017

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Voici l'une des dernières photos du Mill Creek 16.5 que je vous montrais fin novembre, je venais de stratifier la surface intérieure du compartiment central et de passer une seconde couche d'époxy sur le reste de la surface.

 

 

 

J'ai ensuite installé une structure pour renforcer le pont autour des trappes d'accès aux compartiments avant et arrière, indispensables pour manipuler les vis et écrous d'assemblage de ce kayak qui sera démontable en trois parties.

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J'ai ensuite cousu en place (on voit les deux sutures de fil de cuivre de la courbe en attente au premier plan), puis collé les quatre courbes verticales qui doivent supporter les deux élongis qui rigidifieront le bord du pont autour de l'ouverture du cockpit, sous l'hiloire.

 

J'ai ensuite collé les élongis, que voit sur cette photo. Et c'est à ce moment que la construction a netement ralenti car j'ai passé beaucoup trop de temps à organiser l'agencement du cockpit qui doit accomoder le banc de nage amovible que l'on voit ici (il manque la coulisse et le bras et les haubans du portant qui se fixe transversalement sous le gros profil d'aluminium) et trois positions pour les sièges lattés que l'on verra un peu plus loin : deux positions avant et arrière pour l'utilisation à la pagaie ou à la voile en double et une centrale pour l'utilisation en solo. Il va de soi que le banc de nage sera déposé lorsque le kayak sera utilisé à la pagaie ou à la voile.

 

Ce gros plan sur le pied avant du banc de nage montre sa fixation au fond du cockpit : la partie horizontale de la cornière fine s'engage sous la cale en frêne. La partie verticale (trapézoïdale) de la cornière est jointe par deux vis à la cornière plus épaisse fixée sous le banc de nage. Les deux vis visibles sur la face avant permettent de régler la hauteur et l'assiette longitudinale du banc de nage. On aperçoit aussi à gauche de l'image l'un des six cale-pieds en bois qui seront vissés-collés sur les côtés du cockpit.

         
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Voici le pied de mât prêt à visser-coller au fond du cockpit. On voit qu'il a été passé à l'époxy et poncé, ce qui lui donne ces taches grisatres irrégulières.

 

Collage de la fixation avant du banc de nage : la cale en frêne est tenue par deux vis traversant le fond du cockpit par l'extérieur et le poids en plomb appuie sur la partie arrière du socle de la cale.

 

J'ai vissé-collé les six cale-pieds et le pied de mât et je finalise le positionnement des deux crémaillères que j'ai fabriquées pour caler les sièges, tant latéralement que longitudinalement. Le siège avant chevauche la fixation avant du banc de nage, une des raisons qui a compliqué ce positionnement, car je voulais conserver la possibilté de régler la position longitudinale sur tous les emplacements des sièges afin d'ajuster finement l'assiette du kayak. C'est plus facile pour le siège arrière dont la position la plus reculée se trouve deavant la fixation arrière du banc de nage.

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Collage des deux crémaillères des sièges. Le siège central est emprunté au Mill Creek 13 que j'ai construit cet automne, identique à ceux du 16.5. La pression des gueuzes de plomb est répartie sur les crémaillères par les assises des sièges.

 

Essayage du banc de nage après collage. les cornières des pieds du banc s'engagent d'arrière en avant sous les fixations en frêne (comme dans des pantoufles !) et aucun vérouillage n'est prévu car la pression du mouvement de nage s'exerce vers l'avant et maintient les pieds en place.

 

Je continue avec la construction du Mill Creek 16.5 : voici le collage de la partie avant du pontage. Je commence par passer une seconde couche d'époxy claire sur la face inférieure du panneau, puis je tartine le dessus des serres bauquières et des élongis ainsi que le haut des cloisons d'époxy "crème de marrons" et je pose le panneau en place avant de positionner trois sangles à cliquet que je repositionne au fur et mesure que je cloue le panneau sur les serres bauquières à l'aide de pointes laiton sans tête (de préférence au très beaux clous en bronze fournis avec le kit, car je préfère que les têtes soient moins visibles). J'utilise des presses et des pinces pour appliquer le bord du pont sur les élongis.

         
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Une fois toutes les pointes clouées en place sur la partie avant du pontage, je récupère les sangles et j'enchaine avec la partie arrière, en procédant de la même façon. J'attendrai que ces deux collages aient durci, le lendemain, avant de traiter les deux petites parties latérales du pontage, qui doivent être ajustées pour venir se joindre en bout avec les parties avant et arrière. Notez les petits rectangles de moquette placés sous les boucles des sangles qui évitent de poinçonner le pont.

 

Avant la mise en place, j'avais passé les quatre éléments de pontage au brou de noix afin de leur donner un aspect plus sombre que l'okoumé naturel. J'ai ensuite passé la couche d'imprégnation époxy puis poncé en prenant garde de ne pas passer à travers la couche d'époxy et le brou de noix, qui reste en surface.

 

Les quatre grandes presses servent à presser de niveau le bord des éléments médians avec ceux de l'avant et l'arrière. J'aurai tout de même un ponçage à faire ensuite afin d'effacer le joint et je ferai des retouches de brou de noix (invisibles) et d'époxy par-dessus.

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Ces deux "jauges à tracer" (je n'ose pas les gratifier du nom de "trusquin") servent à repérer le bord du pont pour celle du haut et l'emplacement des clous ou des pointes dans les serres bauquières pour celle du bas, pourvue d'un "bec" plus long. On tient un crayon au droit du bout de leur bec, posé sur le pont et on les tire tout le long du livet en maintenant leur bord droit (sous le bec) orthogonal sur le haut du panneau latéral.

 

Ce gros plan du pont à l'étrave montre les deux tracés réalisés avec les jauges : on voit la tête des pointes en laiton sur le trait intérieur, et je m'appête à couper l'excédent de contreplaqué un peu en dehors du trait extérieur.

 

Et voilà ce que cela donne après le coup de scis sauteuse. Surtout ne pas oublier de régler l'inclinaison de la lame de la scie afin de couper en oblique vers l'extérieur car à l'avant, le bouge du pont est très prononcé et l'angle dépasse allègrement les 90°...

         
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Je coupe aussi le bord intérieur du pont sur l'ouverture du cockpit et je finis d'affleurer partout à la ponceuse à bande, puis à la ponceuse orbitale.

 

Je fais ensuite la découpe des deux ouvertures de trappe.

 

J'ai eu la visite de Pierre et nous avons fait ensemble la stratification du pont. Le tissu de verre vient recouvrir le haut des panneaux latéraux sur une dizaine de centimètres. On voit d'ailleurs qu'il y a un petit pli à couper sur le côté tribord de l'étrave. Le tissu de stratification de la coque remontera jusqu'au livet en recouvrant ce premier tissu.

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Je passe ensuite au collage de l'hiloire : je commence par ajuster la longueur des trois pièces de contreplaqué, je visse les deux éléments latéraux sur le "nez" en sapelli et je fixe l'élément arrière avec trois courtes vis inox dans la cloison arrière (les vis doivent être courtes car je couperai prochainement le Mill Creek entre les deux cloisons du sandwich arrière, tout comme celui de l'avant). Après avoir ajusté toutes les pièces de sorte que le montage soit correct, je démonte tout, j'encolle partout et je remonte avec quantité de pinces en plus des 7 vis inox (3 à l'arrière et 4 dans le "nez").

 

Je termine en faisant un petit joint-congé dans l'angle entre le pont et l'hiloire.

 

Le lendemain, je colle les deux lattes de sapelli qui renforcent le haut de l'hiloire après après arrondi leurs deux arêtes extérieures à la défonceuse. Suite au prochain épisode.

         
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Fin novembre, j'ai reçu quelques photos d'un nouveau Skerry : celui que François construit à partir d'un kit en Seine Maritime. Entretemps, François a terminé la coque et va bientôt gréer son Skerry en misainier au tiers, le gréement de loin le plus populaire pour ce bateau en France.

 

En parlant de Skerry, Gérard a décidé de vendre son fameux Skerry "La Marie Pupuce", le plus ancien Skerry construit en France à ma connaissance (construit en 2007, pas encore un monument historique toutefois). Son nouveau propriétaire, Philippe, naviguera en Rance en compagnie de "Keleren", le Skerry de Denis lui aussi très ancien (le Skerry, pas Denis) et construit en Andalousie par un anglais (si, si).
Philippe a décidé de rebaptiser son Skerry car il voulait laisser à Gérard la disposition du nom pour son futur bateau (un Skerry Raid, dont nous reparlerons sans doute...) Philippe nous écrit : « J'ai choisi le nom "PHILOUP" dans lequel on retrouve PHIL pour Philippe et LOUP pour les deux SPIZ LOUP qui sont à la maison.»

 

Encore un nouveau Skerry, c'est celui que Xavier a terminé en décembre dans les Landes. Xavier nous écrit : « Après 4 ans, 4 mois et 4 jours d'un travail purement solitaire et enthousiasmant, j'ai l'immense plaisir de vous annoncer la naissance officielle du skerry "KI LU KRU"...»
Xavier a eu tellement de plaisir à construire ce bateau qu'il enchaine avec la construction d'un Mill Creek 13 !

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Alain a pris cette photo et la suivante le 4 décembre dernier à bord de l'un des deux Wood Duck 12 qu'il a construits dans le Jura. Comme on voit, il y avait déjà de la glace à ce moment, et il y en a eu bien plus en janvier.

 

Pas de glace sur cette plage côté soleil, il ne faisait pas encore assez froid. Les deux Wood Duck 12 construits par Alain sont au premier plan de l'image.

 

Jean-Marc a enfin terminé la construction de son "Knärr", magnifique réplique d'un bateau viking utilitaire. Voici deux images de la sortie du bateau du chantier, qui montrent la qualité du travail de Jean-Marc. Vous trouverez (beaucoup) plus de détails sur le site de Jean-Marc.

         
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Après avoir mis le "Knärr" sur la tranche, Jean-Marc a pu le sortir dans la rue où une chèvre a été gréée afin de remettre la coque à l'endroit et la poser sur la remorque.

 

Et voici les premiers essais du "Knärr" à l'aviron sur la Seine. Les premiers essais sous voiles sont prévus en mai sur la Manche : à suivre !

 

Le moins que l'on puisse dire, c'est que "Philoup" ne prend pas la poussière ! Le voici en compagnie de "Keleren" (Philippe et Denis sont voisins) pour une petite sortie sur la Rance le lendemain de Noël !

         
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Jean-François m'envoie de Suisse cette photo et la suivante avec les commentaires suivants : « C'est avec plaisir que je vous envoie des nouvelles de Suisse, mon Kaholo est maintenant terminé et je suis impatient de le faire de naviguer sur le lac (quand il ne sera plus gelé...) En attendant le printemps il a déjà fait sensation en tant que bar lors d'une expo de peinture ; ) La construction c'est très bien déroulée et je ne souhaite continuer dans ma lancée avec un nouveau projet ! »

 

Le projet en question est un Skerry (eh oui, ENCORE un Skerry !) En attendant, admirons la qualité du vernis de Jean-François (et celle de sa construction, directement à partir des plans, absolument impeccable)...

 

Voici une photo envoyée par un autre récidiviste : ce sont les premiers tests de flottabilité statique de l'Explorameur II que Didier construit actuellement en vue du prochain Challenge Naviguer Léger. Comme le premier du nom, l'Explorameur est basé sur le plan de l'Expedition Wherry que Didier a modifié en rehaussant les panneaux latéraux afin de donner plus de volume à la coque, en particulier en appui à la gite. A suivre !

         
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Ca y est, la page d'informations pratiques pour le rassemblement Arwen Marine au lac du Der-Chantecoq, sur le week-end du 1er mai (avec lundi férié) est en ligne ! Ne tardez pas à vous inscrire !

 

Les cinq dernières photos nous viennent d'Yves, qui construit un Shearwater Double. Voici un gros plan sur la partie avant de l'ouverture du cockpit arrière. On aperçoit un bout de la cloison temporaire centrale qui permet de faciliter le cintrage des panneaux de pont pendant leur couture.

 

Voici une vue de la coque collée avant pontage : celle-ci est constituée de huit panneaux, soit deux fois plus que les autres kayaks de la famille des Shearwater, qui n'en ont que quatre. La coque du Shearwater Double est ainsi plus "ronde", ce qui permet de réduire la surface mouillée.

         
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Détail de la face inférieure du pont : il s'agit de l'encadrement de la petite trappe qui se trouve juste derrière le cockpit avant. Tous les joints sont collés à l'époxy et renforcés par une bande de fibre de verre.

 

La construction est terminée, il ne reste plus qu'à poncer et vernir. L'étrave presque verticale permet de réduire la longueur de ce kayak double et de le rendre nettement moins encombrant que les K2 classiques.

 

Même étape vue de la poupe : un petit tableau arrière permet là aussi de réduire l'élancement tout en conservant du volume dans l'extrémité. Superbe kayak, et superbe réalisation par Yves !

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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