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Images des activités en cours à l'atelier

30 mai 2016

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Voila près de deux mois que je n'ai pas mis à jour les Nouvelles ! C'est un scandaal (et un record !) Je reçois des demandes inquiètes, des sollicitations, des lettres de menace, des demandes de rançon et des injonctions... Bref, il était temps de publier quelque chose, d'autant plus que j'ai accumulé tout plein d'images. Voici ci-dessus les panneaux de coque du Silmaril, dernière photo d'actualité du chantier publiée dans les Nouvelles du 3 avril, à la veille du début de la construction accompagnée du Wood Duck Double avec Jérôme et Léo. Nous avons terminé le Wood Duck le samedi 9, en même temps que nous démarrions celle du Silmaril avec Benoît, pour laquelle nous n'avions que 12 jours, car nous avions parié de le lancer le vendredi 22, au début du Rassemblement Arwen Marine au Lac du Der.

 

Vous trouverez les photos de la construction accompagnée du Wood Duck Double de Jérôme sur cette page, qui est en ligne depuis une semaine.

 

Et vous trouverez les photos du lancement du Silmaril de Benoît (qu'il a baptisé "Mounouf") dans le compte-rendu du Rassemblement Arwen Marine au Lac du Der, qui est en ligne depuis plus de deux semaines. C'était effectivement déjà trois semaines après l'évènement, ce qui ne s'appelle pas réellement "coller à l'actualité" non plus. C'est que sur la masse de superbes photos, j'en ai traité et mis en ligne 234 ! Ceux qui ont un compte FesseBouc avaient pu en déguster une petite partie en avant-première.

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Nous avons remis "Mounouf" sur le métier afin de le terminer, car s'il était navigable pour le rendez-vous du Lac du Der (vous pouvez vérifier sur le compte-rendu), il n'était en fait pas réellement terminé. Comme on le voit ici, nous avons ajouté une seconde couche de fibre de verre sur l'extérieur, fait les joints sous les sièges, ajouté un petit brise-lames, modifié le banc avant amovible qui se coinçait dans la dérive, ajouté un petit aileron...

 

Puis je l'ai peint...

 

Et verni, et Benoît est revenu le chercher pour l'emporter pour de bon... Et nous reverrons "Mounouf" sur l'eau à l'occasion de la prochaine Route du Sable, qui aura lieu les 18 et 19 juin prochains sur l'Aulne Maritime. Pour ceux qui ne s'en rappellent plus, l'Aulne était remontée jusqu'à Chateaulin, où commençait le canal de Nantes à Brest, par des bateaux chargés de maerl (concrétion calcaire) qui servait à amender la terre bretonne acide.

         
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Entretemps j'avais commencé la construction d'un Skerry, qui est le 22e exemplaire que je construis, ou 24e si je compte Gandalf, qui n'est après tout qu'un grand Skerry, et le Skerry Raid. Celui-ci ira naviguer sur les lacs suisses.

 

Voici des images que vous avez donc déjà vu tout plein de fois, la seule différence est le niveau de désordre qui monte inexorablement dans l'atelier, au fil des années sans que je prenne le temps de faire le vrai rangement qui s'impose de plus en plus...

 

J'ai un réel plaisir à coudre ce Skerry, que je trouve d'une simplicité biblique après le Silmaril...
Ne prenez pas cela pour une critique contre le Silmaril (j'ai très envie de m'en construire un pour mon usage personnel, mais en même temps je n'arrive pas à me décider à me séparer de Gandalf), mais le Skerry est tellement minimaliste...

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On pourrait dire du Skerry que c'est un bateau duquel on a retiré toutes les pièces qui n'étaient pas strictement essentielles. Il ne reste plus que la sole et les 3 panneaux latéraux, les trois cloisons, (et bientôt sur vos écrans) les trois sièges, le puits de dérive et les cale-pieds. Difficile de faire plus simple...

 

Mon épouse est passée pour m'aider à retourner la coque en vue du premier collage : à ce stade, je n'ose pas la tourner tout seul en la suspendant de crainte de casser ou déformer quelque chose.

 

Une fois le premier collage (sur l'extérieur de la coque) durci, j'ai coupé toutes les sutures et j'ai retourné la coque en la suspendant dans mes sangles. J'ai ensuite déposé la cloison centrale en vue de la suite des opérations (car le premier collage suffit à verrouiller la forme de la coque) et j'ai fait les joints intérieurs et bouché les trous des sutures. Notez au passage tout le bazar que j'ai entreposé dans le Skerry à dérive pivotante, que je n'ai toujours pas essayé.

         
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En parlant de ce Skerry, je le soulève à l'aide de mes fidèles palans afin de libérer la remorque de "Mounouf" que Benoît vient chercher ce dimanche (voir photo 6).

 

Une fois "Mounouf" bien installé sur sa remorque et le Skerry noir retourné dans son coin, je fais la stratification de la surface intérieure du nouveau Skerry, après avoir poncé les joints et les rebouchages des trous des sutures. J'ai appliqué une bande de fibre de verre sur le gros joint-congé de l'étrave et de l'étambot.

 

Après avoir poncé la stratification, je réinstalle la cloison centrale et je visse le puits de dérive : une vis à travers le haut de la cloison et deux à travers la sole, une dans chacune des "jambes" du puits.

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Puis je visse et colle le pied de mât. Le bout de tasseau permet de tenir le pid de mât en place pendant que je visse les quatre vis qui le tiennent à travers la sole, en plus du collage à l'époxy.

 

Et je fais les joints-congés autour de la cloison et du puits de dérive.

 

Et je colle les sièges.

         
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Puis je colle les listons. Je me suis habitué à coller les deux paires de listons en même temps, ce n'est finalement pas plus compliqué que de faire l'opération en deux temps, et on gagne une journée sur le planning.

 

 

Je sors le Skerry afin de "nettoyer" le dessus des listons à la ponceuse à bande, faire les arrondis des extrémités et passer un coup de défonceuse avec la fraise en quart de rond sur l'arête supérieure extérieure.

 

Je rentre afin de passer une couche d'imprégnation époxy sur le liston. On voit que j'ai aussi repassé une couche sur les joints des sièges, car le "jour" autour des panneaux est assez important par endroits (ne le répétez pas, mais je pense que l'architecte pourrait redessiner ces panneaux) et le premier joint est souvent un peu concave car l'époxy tombe dans le trou.

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Puis je prépare la fixation des trois paires de cale-pieds. Il est indispensable de pouvoir se caler les pieds si l'on veut nager en puissance. Ils seront tenus par deux vis chacun à travers le bordé 1 et un collage à l'époxy avec un joint-congé tout autour de chaque cale-pied.

 

J'ai de nouveau retourné le Skerry afin de "nettoyer" les joints extérieurs, que je n'ai pas touchés depuis le premier collage. Après ce ponçage, j'ai rentré le bateau et repassé une couche d'époxy chargée sur tous les joints, et bouché les trous des sutures (oui je sais je l'ai déjà dit plus haut, mais c'est qu'il faut le faire à chaque bout de chaque trou, donc sur l'extérieur comme sur l'intérieur).

 

Puis je juche le Skerry en hauteur afin de faire les joints sous les sièges : ceux-ci seront ainsi à hauteur de mes yeux, et je n'aurai pas besoin de travailler à genoux. La manoeuvre est un peu délicate mais la coque est encore assez légère pour que je puisse l'effectuer sans aide. Je passe deux sécurités afin d'éviter de faire tomber la coque en la bougeant.

         
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La manoeuvre est un peu plus délicate pour redescendre mais j'arrive à m'en débrouiller sans rien faire tomber ni utiliser de joker (non pas "demander l'avis du public", je pensais plutôt à "appeler un ami"). D'une main je tiens le bateau, de l'autre je soulève le tréteau, de l'autre je pousse l'établi sur le côté, ah flute je n'en ai que deux... Mais heureusement j'ai une tête pourvue de deux oreilles préhensiles.

 

Je passe à la stratification de l'extérieur de la coque. Je viens de draper le tissu de verre et je m'aprête à le saturer d'époxy claire.

 

Et voila ce que cela donne. On voit par rapport à l'image précédente que j'ai ajouté une bande de renfort le long de l'étrave, visible ici, tout comme le long de l'étambot. J'avais fait de même sur l'intérieur des extrémités, on pourra éperonner, capitaine !

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Je passe une seconde couche d'époxy "mouillé sur mouillé" afin d'augmenter l'épaisseur de résine sur le tissu de verre et ainsi "noyer la trame", ce qui permettra de poncer la surface sans trop couper de fibres. Comme on le voit ici, j'étends cette couche à l'ensemble de la surface extérieure.

 

Le lendemain je sors le Skerry afin de poncer la surface de la stratification en vue du collage de l'aileron.

 

J'en profite pour "gommer" les lisières des renforts de l'étrave et de l'étambot.

         
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Je colle l'aileron et lui adjoins des joints-congés de grand rayon que je renforce de fibre de verre.

 

Je pose également des bandes de renfort sur l'arête de l'ouverture du puits de dérive à travers la sole.

 

Et je passe une dernière couche d'époxy sur l'ensemble de la surface extérieure après avoir bien sûr poncé les renforts stratifiés.

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J'ai posé la bande-molle en laiton sur la semelle de l'aileron avant de soulever le Skerry pour le remettre à l'endroit pour la fin des opérations.

 

Hervé Bellenger nous envoie les deux images suivantes prises lors de notre rassemblement au Lac du Der. On reconnait ici "Gandalf".

 

Trois personnes à bord de "Mounouf", apparemment chacun trouve sa place. Benoît a passé la barre à Francis.

         
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Dominique nous envoie cette photo de Pierrick à bord de son Mill Creek 13 "Ventre Plat" de l'autre côté de l'église de Champaubert.

 

Ce n'est plus l'église de Champaubert sur cette photo envoyée par François : il s'agit d'un équipage enthousiaste (mais peu entrainé) qui a participé à la dernière Vogolonga à Venise à bord du Skerry qu'il a construit l'été dernier.

 

Et nous terminons avec un autre Skerry : il s'agit de "Snarkinho", que construit Etienne à Rio de Jameiro afin de participer prochainement aux Jeux Olympiques (enfin il pourrait, s'il ne se retenait pas et si le Skerry était reconnu comme série olympique...)

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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