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Images des activités en cours à l'atelier

23 février 2016

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Dans ma précédente édition des "nouvelles", je vous quittais après avoir fait les joints-congés du dessous des sièges de ce Skerry modifié dans sa partie centrale pour recevoir une dérive pivotante, un grand caisson étanche transversal et de petits bancs latéraux. Les endroits qui paraissent mouillés sur l'image ci-dessus sont ceux où j'ai fait des retouches d'époxy car j'avais poncé un peu fort et j'étais passé à travers la couche d'imprégnation qui protège le contreplaqué.

 

J'ai redescendu la coque et l'ai replacée sur un chariot afin de sortir pour poncer la surface extérieure.

 

Voici venu un moment que je ne redoute plus, mais qui reste tout de même assez désagréable : l'ouverture du puits de dérive à travers la sole. Je commence par percer un trou de 8 mm à chaque extrémité de la fente à ouvrir.

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J'utilise ensuite la scie sauteuse pour relier les trous en suivant le tracé de l'ouverture. Ce tracé est centré sur les deux vis qui fixent les extrémités du puits.

 

Je sors ensuite une défonceuse équipée d'une fraise à affleurer. Il s'agit d'une fraise droite munie d'un roulement à billes à son extrémité. Le roulement vient s'appuyer sur la paroi intérieure du puits et la fraise coupe la sole au droit de la paroi. On voit clairement la partie de l'ouverture où je viens de passer la défonceuse, sur la droite.

 

Après avoir affleuré l'ensemble de l'ouverture, je change de fraise (et de défonceuse) pour arrondir l'arête de l'ouverture, grâce à une fraise en quart de rond, elle aussi munie d'un roulement.

         
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Je suis retourné dans la partie chauffée de l'atelier afin de coller des bandes de fibre de verre pour renforcer le pourtour de l'ouverture du puits de dérive, ainsi que sur les cotés de l'aileron. On voit que la bande de droite (côté bâbord du puits) est déjà en place et saturée, et je viens de passer de l'époxy sur le côté tribord du puits. Je positionnerai ensuite la bande de fibre de verre sur l'époxy, qui commencera à la "mouiller", puis j'utiliserai le pinceau pour finir de la saturer.

 

Je sors le Skerry afin de poncer le bord des bandes de renfort pour atténuer le relief peu élégant qu'elles font sur la coque.

 

Je repasse ensuite une couche d'époxy sur l'ensemble de la surface de la coque.

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Et je m'apprête à poncer cette dernière couche d'époxy afin de lisser ses imperfections et surtout de créer une "accroche mécanique" pour la peinture. Les gants rappellent que la température est négative malgré ce joli soleil matinal.

 

Ce lundi, Bernard est arrivé à l'atelier avec son Doryplume "Prise de Ris'k", âgé de 25 ans, et qui avait besoin d'une petite révision. Le seul vrai souci venait du compartiment étanche arrière moussé, dont la cloison s'était décollée au pied, du fait de la flexion de la sole (en CP de 6 mm comme le reste du bordage). Bernard avait refait un joint-congé entre la sole et le pied de la cloison, mais il n'avait pas pu faire sortir toute l'eau restée dans les interstices entre les plaques de mousse remplissant ce caisson.

 

Et voilà le travail ! Nous avons utilisé la scie japonaise que l'on voit ici pour découper les plaques de mousse en morceaux assez petits pour les sortir par l'ouverture préalablement découpée pour poser une trappe de visite ronde de 5 pouces (et ma femme croit que je n'ai pas de patience !) Nous avons ensuite épongé le petit fond d'eau qui restait. L'ouverture permettra de sêcher les derniers restes d'humidité par évaporation, et la trappe à joint torique restaurera l'étanchéité du caisson.

         
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Nous avons aussi poncé toute la surface intérieure du Doryplume afin de repasser une couche d'époxy pour protéger le contreplaqué.

 

Bernard retouche des détails de ponçage sur la serre. La surface intérieure brille de tous ses feux sous une fraîche couche d'époxy, que Bernard dépolira avant de vernir. Nous n'avons pas encore touché l'extérieur verni du Doryplume.

 

Entretemps, nous pesons le Skerry à dérive pivotante afin de déterminer le gain de poids par rapport à la version standard. Le peson annonce 58 kg, soit 13 kg au-dessus du poids théorique (et vérifié sur plusieurs autres Skerry). Je suis un peu déçu car je ne m'attendais qu'à la moitié de ce surpoids.

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Nous avons retourné le Doryplume afin de poncer la surface extérieure et venons de le rincer à l'eau claire après un dépoussièrage complet.

 

 

Et le revoilà brillant comme un sou neuf après une couche générale d'époxy.

 

Hervé Bellenger m'a envoyé cette magnifique photo du Skerry Raid prise pendant la Semaine du Golfe 2015. On comprend en la voyant la nécessité de changer la bôme creuse pour une autre plus rigide, ce que j'ai fait juste après. Je suis surpris par l'efficacité du petit liston qui renvoie les embruns à l'horizontale.

         
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Franck me fait passer une pétition contre l'extension de la pratique du jetski sur le lac de l'Ailette. Ce petit lac artificiel de 1.6 km2 a été créé par l'édification d'un barrage sur un affluent de l'Oise en 1983, afin d'être l'un des "ancrages" d'un parc départemental de loisirs. Autant le jetski peut être un outil très utile pour certains sauvetages dans les vagues à proximité de la côte, autant j'ai du mal à comprendre comment on peut éprouver du plaisir à faire des ronds dans l'eau sur ce type d'engin...
Aller voir la pétition.

 

 

François Vivier m'a envoyé cette vue 3D de l'intérieur du Silmaril, nouvelle version. En effet, à la demande de Benoit, qui va construire avec moi le N°3, nous avons fermé la "fosse avant" qui se trouve au pied du mât au même niveau que le dessus du ballast. Cette modification a deux intérêts : tout d'abord on augmente significativement le volume de flottabilité global tout en réduisant le volume d'eau qui devrait être écopé suite à un gros incident comme un chavirage. En second lieu, on prolonge la plateforme constituée par le dessus du ballast à une longueur de 1.84 m, ce qui permet d'étaler deux couchages à plat de part et d'autre du puits de dérive et permet d'envisager de cabaner.

 

Le banc transversal avant est rendu amovible, et une petite cloison transversale est ajoutée juste en arrière du pied de mât. Un tube PVC (montré en violet) emmène l'eau qui s'écoulerait dans le petit compartiment du pied de mât vers la "fosse arrière", qui est conservée pour le confort de la position assise du barreur. Une cloison longitudinale ajourée contribue à supporter le dessus du nouveau caisson étanche. Nous construirons le premier Silmaril modifié à partir du 9 avril prochain, en pariant de le terminer à temps pour le lancer au lac du Der, le 22 du même mois !!!

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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