11/07/10 |
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La semaine dernière, j'avais fait le premier collage sur l'Oxford Shell que je construis en ce moment pour un client de Dubai. |
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Je coupe et j'extrais toutes les sutures en fil de laiton, en abîmant le moins possible le joint d'époxy chargée. |
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Je passe une couche d'imprégnation (époxy "claire", sans charge) sur toute la surface intérieure et extérieure, puis je repasse une couche d'époxy chargée sur les joints, sur l'intérieur de la coque. |
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Je me suis appliqué pour les trois joints (sur la ligne de quille et à l'intérieur de chacun des bouchains) et je leur ai donné une section légèrement convexe qui accroit leur fonction de raidisseurs de la coque. |
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Ponçage de toute la surface intérieure et extérieure avant la stratification. |
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La stratification de l'intérieur n'est pas normalement prévue : en principe, seules des bandes de fibre de verre sont posées sur les joints afin de les consolider. Je préfère remplacer les bandes par un tissu léger qui couvre toute la surface intérieure du cockpit et le fond des compartiments avant et arrière, en remontant légèrement sur les cotés pour couvrir les joints des bouchains. |
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Tout le tissu de verre est saturé d'époxy. |
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Je retourne la coque et drape le tissu de verre en vue de la stratification de sa surface extérieure. |
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Mission accomplie : tout le tissu est imprégné et il est devenu transparent ! |
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Jeudi et vendredi, je suis en excursion : trois étapes sur une boucle dans l'ouest. D'abord Tours pour installer une voile carrée sur le PassageMaker d'Alain, qui naviguera avec sur la Loire et le Cher. Second arrêt à Baden, pour livrer un kit de Yole de Chester sur l'Ile-aux-Moines, et enfin Guipavas (photo), tout près de Brest, pour rendre visite à l'équipe qui prépare la construction de deux Skerry par les jeunes de la commune, sur la prochaine année scolaire, dans le but de participer à Brest 2012. |
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L'équipe a collé les joints-puzzle de la sole et des bordés de l'un des deux Skerry : première expérience avec l'époxy pour tous, et ils ont fait un excellent travail. Sur cette image, on trace l'emplacement des cloisons et membrures sur la sole, en vue de la "couture" du premier bateau. |
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De retour à l'atelier, je colle à mon tour les joints des bordés d'un autre Skerry, que Benoît vient réaliser en "construction accompagnée" avec moi la semaine qui vient. A gauche, le PassageMaker de Gilles, pas encore tout à fait fini. |
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Gilles ponce la dernière couche d'époxy sur son PassageMaker, intérieur-extérieur, tandis que je fais de même sur l'Oxford Shell. |
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Je m'aprête à passer un coup d'aspirateur sur l'Oxford Shell "loukoum". |
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Gilles s'installe sous la coque de son PassageMaker pour visser les quatre vis qui tiendront (avec l'époxy chargée) les deux patins qui protègeront le dessous de la coque, |
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Gilles a monté le chariot de mise à l'eau en aluminium et nous vérifions qu'il convient parfaitmeent au PassageMaker. |
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Nous avons découpé et vissé les "martyrs" qui protègeront le vernis du tableau arrière de la pince du moteur électrique. |
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Retour sur l'Oxford Shell : voici la fixation arrière du portant à coulisse. La cornière de chacun des deux pieds
se glisse dans la fente horizontale et c'est tout, il n'y a pas de fixation
"dure", ce qui permet de monter et démonter très facilement le portant à coulisse. Les vides sous et sur les cotés des plaques de contreplaqué sont remplis d'époxy chargée.
Je pense modifier un peu cette partie de l'arrangement : à suivre. |
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J'ai taillé et profilé un aileron en contreplaqué de 12 mm pour remplacer le morceau de tôle d'aluminium fourni avec le kit. |
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Et voilà l'aileron collé, avec un bon gros joint-congé tout autour. |
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Les neuf photos suivantes nous sont envoyées par Michel, que l'on reconnait sous son déguisement "Darth Vador, l'été", en plein ponçage de la guirlande de son Doris 12. |
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Et voici la guirlande en place dans l'étrave du Doris 12. |
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Le Doris 12 de Michel a l'air hirsute : les sutures ont l'air de poils sur la carapace d'un animal étrange... |
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Premier collage : Michel a déposé de l'époxy chargée dans les joints entre les bordés de son bateau. |
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Une fois que l'époxy a durci, Michel a coupé et extrait toutes les sutures en fil de cuivre. Nous avons récemment pesé avec Gilles les sutures démontées de son PassageMaker et sommes arrivés à 200 grammes à peine : même au cours actuel du cuivre (6.97 € le kg au moment où j'écris), cela justifie difficilement le voyage chez le ferrailleur... |
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Après une seconde couche d'époxy sur ses joints, Michel a remis son Doris 12 à l'endroit afin de faire les joints intérieurs et la stratification. |
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Michel a drapé le tissu de verre sur l'intérieur de la coque. Notez qu'il a déposé la membrure centrale afin de faire la stratification du compartiment central d'un seul tenant. |
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Une fois saturé d'époxy, le tissu de verre est devenu transparent. |
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Michel a passé une seconde couche d'époxy afin de "remplir la trame" du tissu de verre et réduire encore sa visibilté. Cette nouvelle couche d
'époxy s'étend sur l'ensemble de la surface intérieure. |
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Hervé et Frédérique ont hissé et saisi la Yole de Chester sur les barres de toit de la 407 pour son voyage inaugural vers le Loing, près de Barbizon. |
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Hervé a enfin la place de border ses avirons... |
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Et ces deux photos confirment que la Yole a si peu de tirant d'eau qu'elle flotterait sur une prairie humide (texte de Goscinny dans "En remontant le Mississipi", aventure de Lucky Luke de la bonne époque). |
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