Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

11/05/30

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La semaine dernière, j'avais fini la peinture du Skerry du Chasse-Marée, et j'avais enchaîné avec le vernis de "Numéro 33" (le Skerry que je me dépèche de construire pour participer à la Semaine du Golfe, et qui est le 33e bateau que je construis). Voilà ce vernis, et j'ai posé le cale-pied d'aviron sur ses réglettes de calage, pour montrer comment ça marche. On peut donc le régler sur quatre posiitons : sur l'image il est sur la seconde position : moyen-court (pour les jambes !)

 

Plateau gastronomique : de gauche à droite, les deux dérives, puis les deux safrans, les deux gouvernails déjà poncés (pâles et poussiéreux). En travers par dessus, les deux barres franches et le cale-pied de l'image précédente.

 

Soldes sur les espars : si l'on omet la paire d'avirons du Skerry du Chasse-Marée, à gauche, on a quatre bômes ou vergues pour Numéro 33 et le Doris 17 (je refais le gréement du Doris 17 pour son nouveau propriétaire, avec une voile plus raisonnable de 7.20 m2, au lieu de 9 m2); le nouveau mât du Doris 17, celui de Numéro 33 et enfin la bôme puis le mât et la livarde du Skerry du Chasse-Marée.

         
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Je viens de passer deux heures à masquer Numéro 33 pour la peinture de l'extérieur de la coque : je vais laisser l'essentiel du carreau vernis, seuls deux pieds à la proue et à la poupe seront peints comme le reste de la coque.

 

Quand on s'amuse à ça, la difficulté est la transition entre la zone peinte et celle qui est vernie. Certes, on peut se faciliter la vie en laissant le carreau vernis de l'étrave à l'étambot, mais je trouve ça un peu bateau (50 points de malus pour une expression aussi éculée que mes chaussures d'atelier).

  J'ai fait réaliser le logo du Chasse-Marée qui sera collé sur le carreau du Skerry qu'il offrent comme premier prix de leur concours de trentième anniversaire. Pour l'instant, il est simplement scotché en place pour visualiser l'échelle.
         
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Essayage du mât du Skerry du Chasse-Marée : je fais systématiquement un mât plus fin que l'étambrai et le pied de mât afin de lui adjoindre des cales en biseau (et aussi en contreplaqué). Ainsi, le mât peut être bien ajusté et néanmoins facile à mâter et surtout à démâter : ceux qui n'ont pas passé une demi-heure à tenter de débloquer un mât trop bien installé dans son emplanture ne peuvent pas comprendre.

 

Cette image pourrait s'intituler "Crépuscule avec Skerry du Chasse-Marée"... Les débris blancs que l'on aperçoit au sol derrière lui sont des copeaux provenant de la taille des derniers espars.

 

Sur Numéro 33, j'ai commis l'irréparable ; j'ai mélangé plusieurs teintes de peinture PU bi-composant pour obtenir ce gris qui me rapelle curieusement le gris "Marine Nationale"... Je dois avouer que je suis un peu perplexe devant ce résultat, et je me dis que je pourrai toujours le repeindre si je n'arrive pas à m'y faire.

         
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J'ai fini la peinture sur Numéro 33, et il vient de libérer ma "cabine de peinture" sous la mezzanine. J'ai encore un peu de mal à m'habituer à cette teinte... Comme je n'avais pas initialement prévu de vernir l'extérieur du carreau, on voit des traces d'époxy chargée au bouchage des trous des sutures.

 

Cela tombe bien car le Skerry du Chasse-Marée doit y retourner pour des retouches de vernis : j'avais des traces de pinceau disgracieuses sur les sièges, que j'ai donc reponcés et sur lesquels je vais repasser quelques couches de vernis...

 

Igor m'a aidé à remettre Numéro 33 sur ses pieds, (car sa peinture est encore trop tendre pour le tourner dans les sangles sous la chèvre)et je fais l'essayage de mes bancs latéraux. Faute de temps, j'ai choisi du sapin du nord de 27 mm d'épaisseur afin de me dispenser de la construction d'une structure de renfort sous les bancs. Ils sont rigides sans renfort, mais lourds : 3.5 kg par banc ! Ils seront tenus par des bouts de garcette à chaque extrémité (en cas de chavirage, ils resteront avec le Skerry...)

         
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Numéro 33 est prêt pour la pose de son accastillage : supports de dames de nage, chaumards, trappe du caisson arrière et soupape du caisson avant.

 

Ma chèvre est de sortie pour mettre Numéro 33 sur la tranche afin de poser la trappe du caisson arrière et la soupape du caisson avant, et pour faire les trous dans la membrure centrale pour fixer le tendeur qui servira à saisir les avirons quand je ferai de la voile (à suivre).

 

Vue de la trappe à joint torique du compartiment arrière juste avant sa pose : j'ai déposé du mastic silicone sur son pourtour afin de créer une joinction étanche au vissage.

         
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Enfin j'ose : je vais poser des "lèvres" de puits de dérive en "terphane" (vous non plus, vous ne saviez même pas que le terphane, ça existait, avouez-le !) Le problème est qu'on est assis sur l'ouverture du haut du puits de dérive pour ramer en position standard. Or, lorsque la coque se déplace un peu vite, le mouvement crée des pertubations dans le puits de dérive, et du coup ou a le fond de l'âme humide (enfin la culotte et ce qu'il y a dedans, quoi !)

 

J'ai fixé les lèvres en terphane sous des réglettes en aluminium, et j'espère que ces lèvres vaudront la traînée ajoutée... Les horreurs rouges sont des excès de mastic silicone qui fait colle et étanchéité. Je me demande ce que va donner la combinaison de l'aluminium avec les vis en laiton : je pense que le Skerry ne pasera pas assez de temps dans l'eau pour que la corrosion galvanique puisse me causer des soucis. C'est le nable que l'on aperçoit à droite des lèvres.

 

Et voilà ce que cela donne avec la dérive. Les lèvres se recouvrent de 4 millimétres afin de fermer le bas du puits de dérive et supprimer les perturbations dans le puits lorsque la dérive est absente. Je ne sais pas si ce recouvrement est suffisant ou excessif. Notez au passage l'effet miroir de la peinture : on y voit le reflet du Doris 17 garé sur le parking...

         
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J'ai presque fini de monter la remorque qui sera offerte avec le Skerry du Chasse-Marée, à gauche, et j'ai "marqué "Numéro 33" ! il gardera cette désignation, faute de nom, car je ne me suis pas décidé à le baptiser.

 

Suspension du gouvernail du Skerry du Chasse-Marée : les pinces tiennent un bout de tasseau sous la quille afin de matérialiser la ligne sous laquelle le bas du gouvernail ne doit pas dépasser. Elles sont si nombreuses parce que je suis un crâneur et que j'aime bien montrer mes pinces... Non, c'est parce que je veux pouvoir poser dessus le gouvernail sans que son poids fasse descendre le tasseau et fausse la mesure. Même ceux qui ont de très bons yeux ne peuvent pas voir la cale en contreplaqué sui donne 6 mm de hauteur au gouvernail par rapport à l'aileron, car je viens de l'enlever.

 

Igor est venue m'aider à poser la sérigraphie sur le Skerry du Chasse-Marée, maintenant c'est marqué dessus ! Il me reste encore toute une journée pour finir l'aménagement des coques, presque fini, et le gréement. C'est là que le bât blaisse, car je n'ai pas encore reçu les voiles... Je rassure tout de suite Gwendal et Stéphane, j'ai bien la voile à livarde de leur bateau depuis un bon moment, mais il me manque la misaine au tiers du mien et du Doris 17. Autrement dit, qui est plus en retard que les constructeurs de bateaux ? Les voiliers, bien sûr !!! Fred m'a promis l'arrivée des deux voiles manquantes pour demain, mardi 31 mai, et je mets en ligne ce soir toutes ces images accumulées depuis 8 jours.

         
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Hervé est de retour dans nos pages avec les trois photos suivantes : les occupations familiales ont quelque peu ralenti la progression de son chantier pendant le mois de mai, mais il espère baptiser sa Yole de Chester très prochainement.

 

Hervé a teminé la construction de sa Yole de Chester et il ne lui reste plus qu'à poncer pour attaquer la finition de son bateau.

 

Voici une photo amusante des trois fils d'Hervé posant devant son bateau poncé, prêt à vernir.

         
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Je pense pouvoir maintenant confirmer que je serai bien sur l'eau avec Numéro 33 à la Semaine du Golfe. Si vous pouvez vous libérer pour les quatre jours du pont de l'Ascension, venez donc aussi participer à la Semaine du Golfe !!!

 

Deux semaines plus tard, les samedi 18 et dimanche 19 juin, c'est la Route du Sable, rassemblement voile-aviron à taille nettement plus humaine que la Semaine du Golfe, et très sympa. Il s'agit de remonter un bout de l'Aulne maritime avec le flot : superbe balade en excellente compagnie.

 

Voici encore une toute nouvelle occasion de naviguer en compagnie de jolis bateaux dont la première édition aura lieu en baie de Morlaix fin juillet. Lire le document Escales. Pour vous inscrire, le formulaire est disponible ici, ou sur le site web en construction.

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué et de l'époxy. Construire son propre bateau est une expérience très enrichissante, et sans difficulté réelle car toutes les pièces sont découpées avec une grande précision et vous êtes guidé étape par étape grâce à un manuel de construction très détaillé. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !
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