Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

10/09/12

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Je continue mes "améliorations" sur le Doris 17 : le puits de dérive est collé, mais je dois encore faire ses joints-congés, de même que ceux des cloisons avant du ballast liquide. Je fais l'essayage du couvercle du ballast, dont la stratification a durci, mais je n'ai pas encore découpé le tissu de verre excédentaire sur les ouvertures des trappes.

 

J'ai fait tous les joints-congés, et j'ai coulé de l'époxy avec une charge basse densité (pour le poids) de part et d'autre des tuyaux PVC, afin de faciliter la stratification de toute la surface intérieure du ballast, que je viens également de faire, comme le montrent les bouts de fibre de verre qui dépassent en haut des cloisons.

 

Je colle le second pli des listons, et je trouve les lignes tendues du Doris 17 de plus en plus belles !

         
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Nous sommes le 7 septembre, et je me demande de plus en plus dans quel état sera le Doris 17 quand je partirai pour La Rochelle, le 13.

 

Il est clair que je n'aurai pas le temps de peindre le bateau, mais je dois encore poncer l'extérieur de la coque et la stratifier.

 

J'espère aussi avoir le temps de réaliser les deux bancs en pin.

         
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Il faut aussi que je visse/colle le couvercle du réservoir à ballast.

 

J'ai percé les trous des nables et je les ai collés en place à l'époxy. J'ai collé des tasseaux sur le haut de la cloison avant et sur le bordé, afin de compléter les surfaces de contact qui me permettront de visser le couvercle, en plus du collage à l'époxy.

 

Collage du couvercle du ballast. J'ai aussi collé deux tasseaux de part et d'autre du haut du puits de dérive afin de le renforcer.

         
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J'ai arasé les listons à la ponceuse à bande, et j'ai arrondi leur coin extérieur haut à la défonceuse.

 

J'hésite toujours sur l'arrondi à donner aux extrémités des listons sur l'étrave : ça n'a jamais l'air très élégant de prime abord, mais on finit par s'habituer...

 

A l'arrière, je me contente d'un arrondi léger pour "casser" l'angle des listons.

         
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J'ai collé le rehausseur des trappes de visite du ballast et passé une couche d'imprégnation époxy sur les listons.

 

Gros plan sur le collage des rehausseurs de trappe du ballast. Leur intérêt est de donner un point haut afin de remplir le ballast au maximum et ainsi éviter la présence nuisible d'air en haut du réservoir.

 

Cette chose étrange posée sur l'un de mes futurs bancs est le résultat de la découpe que je viens de faire au ras du tableau, coté bâbord : de bas en haut, on a une tranche du liston collée au bordé 4, puis le 3, le 2, le 1 et enfin la sole avec un petit bout du bordé 1 tribord. Je suis assez content d'avoir réussi à découper le morceau sans le briser (on a les plaisirs que l'on peut s'offrir !)

         
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J'ai en effet retourné le Doris 17 (sans l'aide d'Igor, car la coque est maintenant assez solide pour utiliser ma chèvre) afin de finir l'extérieur : outre la découpe des bordés au ras du tableau, j'ai fait un ponçage général et j'ai passé une seconde couche pour reboucher les trous des sutures. En effet, le contreplaqué autour du trou "boit" l'époxy chargée et il faut systématiquement en remettre pour faire disparaitre les trous.

 

Je reviens sur ce que j'écrivais 7 images plus avant : sous cet angle, la courbe des listons à l'étrave me parait très satisfaisante.

 

Cette photo explique mieux qu'un commentaire laborieux pourquoi ce Doris 17 sera rapide et stable : la coque est fine à la sole et s'évase rapidement en montant au dessus de la flottaison.

         
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Les élancements de l'étrave et du tableau très incliné allongent la flottaison quand le bateau est lancé (donc qu'il crée son système de vagues) et légèrement gité, augmentant ainsi son potentiel de vitesse.

 

Nouveau retournement de situation, grâce à la chèvre. Je n'ai pas pu peser la coque, qui dépasse la capacité de mon peson à carpe (50 kg). On ne doit cependant pas être trop loin au-dessus, et je vais tenter la mesure avec un pèse personne (la difficulté étant de centrer le bateau sur le pèse-personne !)

 

Voilà la coque à l'endroit, je n'ai plus qu'à la déposer sur le chariot. Il manque encore le petit skeg qui augmente la stabilité directionnelle à l'aviron. Je collerai aussi des "patins" par dessus la stratification afin d'épargner la peinture du dessous de la sole.

         
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J'ai sorti le Doris 17 pour faire un ponçage de finition sur l'intérieur, suivi d'un coup d'aspirateur et d'un dépoussièrage au chiffon humide.

 

Car ça y est, j'ai passé la première couche de vernis sur l'intérieur, afin de protéger l'époxy pendant le temps du Grand Pavois.

 

Je vais passer une seconde couche de vernis et la suite attendra le retour à Clairoix (petit ponçage et 4 nouvelles couches).

         
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11 septembre... Une pensée pour les 3000 morts et les 6000 blessés causés par les attaques, et une grande consternation sur la médiocrité de nos médias qui ne savent nous parler que d'un petit pasteur idiot et d'une polémique sur l'implantation d'une mosquée à proximité de Ground Zero... (Photo : Reuters)

 

Je retourne de nouveau le Doris 17 : maintenant que l'intérieur est raisonnablement protégé, il est temps de s'occuper du dessous...

 

Je profite de la situation pour prendre cette image de l'un des nables vu à travers sa trappe.

         
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J'ai coupé 6 mètres de tissu de verre pour la stratification.

 

La stratification est faite d'une seule pièce de bout en bout, qui va du haut de l'étrave jusqu'au haut du tableau arrière.

 

Le tissu est suffisamment malléable pour se conformer à la forme de la coque sans trop faire de plis.

         
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Vue après saturation du tissu à l'époxy : j'ai quand-même du négocier assez longuement avec le tissu afin déliminer les bulles caussées par le talon du tableau.

 

Moins de difficultés à l'étrave : le brion est assez effacé pour ne pas poser de problème.

 

Je vais maintenant couper l'excédent de tissu de verre, qui apparait en blanc, car non saturé d'époxy.

         
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C'est chose faite, sauf en haut du tableau.

 

J'enchaine en passant une seconde couche d'époxy "wet on wet" (comme on dit à Compiègne) afin de rempir la trame du tissu, et une première couche d'imprégnation sur le reste de la coque. Elle est ainsi suffisamment protégée pour affronter les voyage et le séjour au Grand Pavois.

 

Voici les ébauches des bancs, qui viennent aussi de recevoir une couche d'imprégnation époxy. Il n'y a plus qu'à les visser sur leurs cales de support, qui ne sont pas encore collées dans la coque : à suivre.

         
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Jean nous envoie les photos suivantes de la randonnée voile-aviron "Adour 2010" organisée par l'association Les Escumayres-Talasta. Voici le Skerry de Jean attendant sa mise à l'eau en excellente compagnie. Jean invite chaudement tous les autres Skerry à mettre "Adour 2011" sur leur agenda...

 

La randonnée se déroule sur plusieurs jours et mélange avec bonheur des parcours à l'aviron et d'autres sous voile au coeur du Pays Basque. Jean nous écrit : "Adour 2010 a été un beau succès (lieux,découverte du milieu fluvial,convivialité etc...) plus une météo parfaite avec un vent quotidien et même une journée musclée (F5.)"

 

Et voici le Skerry de Jean sous voile, photo empruntée à Philippe Raffin : vous pouvez voir toutes les images de Philippe ici, et une autre série faite par Zappo.III, en attendant les photos "officielles" sur le blog des Escumayres. Un grand merci à tous pour ce beau bol d'air !

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué et de l'époxy. Construire son propre bateau est une expérience très enrichissante, et sans difficulté réelle car toutes les pièces sont découpées avec une grande précision et vous êtes guidé étape par étape grâce à un manuel de construction très détaillé. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !
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