Arwen Marine
 
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Construction accompagnée d'une Yole de Chester avec Pierre et Jean

Octobre 2010

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En prévision de la "construction accompagnée" que nous allons commencer ce lundi avec Jean et Pierre, j'ai ouvert un kit de Yole de Chester et je vais commencer les préparatifs, comme le collage des scarfs de tous les bordés.

 

En fait ce n'est pas un kit de Yole de Chester que j'ai commencé à déballer, mais deux, car je compte construire une seconde yole pour l'exposer au salon nautique de Paris du 3 au 11 décembre prochain.

 

Sur la table au premier plan, c'est la paire de bordés 1 du Grand Skerry de 18 pieds dont je viens de coller les scarfs. Ce projet va être mis en attente pour le moment. On voit à droite et à l'arrière-plan les deux kits de Yole de Chester.

         
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Voici les membrures et les cloisons des deux Yoles de Chester, dont j'ai collé les divers éléments.

 

Pressage du collage des scarfs de 4 bordés en même temps, soit deux paires de bordés pour les deux bateaux. Le tasseau du dessus est vissé dans l'établi et presse les deux bouts de tasseau de la couche d'en-dessous, qui eux-mêmes appuient sur les quatre scarfs.

  J'agrandis l'encoche du tableau arrière afin de permettre de godiller. L'encoche "standard", à droite, est trop petite pour être utilisable, sa fonction est purement esthétique. J'imagine plein de moments où je souhaiterais pouvoir godiller dans une Yole de Chester, par exemple pour me faufiler entre les pontons de Brest 2012 pour voir les beaux bateaux...
         
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J'ai accroché les membrures et cloisons des deux Yoles de Chester afin de laisser durcir la couche d'imprégnation que je viens de passer. Dessous, le Jimmy Skiff est revenu à l'atelier pour que je remonte l'accastillage qui en refera un voilier.

 

Jean et Pierre sont arrivés ce lundi et nous finissons ensemble les opérations de préparation pour la construction des Yoles de Chester. Ici, ils passent une couche d'imprégnation époxy sur les éléments de plancher.

 

Le mardi, nous attaquons la partie "couture" du cousu-collé : des "sutures" en fil de cuivre vont servir à coudre toutes les pièces les unes aux autres en attendant leur collage. Les deux galbords (bordés numéro 1) ont été cousus ensemble le long de la ligne de quille et juchés sur des tréteaux posés sur la grande table de travail. Jean et Pierre sont occupés à coudre dessus les ribords, ou bordés 2.

         
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Puis c'est le tour des bordés 3, et on en est ici aux bordés 4. Ce sont plus de trente sutures, une tous les quinze centimètres, qui sont utilisées pour chaque couture entre les bordés.

 

Et c'est enfin le tour de la sixième et dernière paire de bordés. Notez que nous n'avons pas encore cousu l'étrave. Les "béquilles" latérales (de simple lames de frisette munies de pinces) soutiennent les cotés de la coque et favorisent son ouverture progressive.

 

Toujours la couture des bordés 6, on voit que l'arrière est encore ouvert, nous n'installerons le tableau arrière qu'après avoir totalement terminé la suture des bordés et fermé l'étrave.

         
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Nous avons cousu l'étrave et le tableau, et Jean et Pierre sont occupés à resserrer individuellement chacune des 350 sutures qui tiennent les bordés ensemble. Un juron ponctue de temps en temps ce travail, au moment où une suture en fil de cuivre casse pour avoir été trop travaillée... Il faut alors en repasser une nouvelle, la nouer et la serrer...

 

Conférence au sommet, pince à la main...

 

Fin de journée : nous avons retourné la coque cousue et installons les cloisons et membrures, avec les panneaux de dessus des caissons et les éléments de plancher. Demain nous allons coudre cloisons et membrures puis commencer le collage.

         
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La semaine dernière, nous avions commencé (et bien entamé) la construction accompagnée de la Yole de Chester de Jean, avec l'aide de Pierre. Nous avions "cousu" la coque, et j'avais mis en ligne mes premières photos au bout de deux jours, avant que nous collions les bordés, puis fassions (quand on est parti au subjonctif, il faut assumer !) ensemble les joints intérieurs et la stratification. Jean et Pierre sont partis après 5 jours de travail ensemble (fort agréable au demeurant) et je finis maintenant la construction tout seul, comme nous l'avions prévu.

 

En partant Pierre m'a laissé une copie de toutes ses photos, et je vais donc commencer par un petit flashback, comme on dit dans nos campagnes. Une bonne partie des photos du début de ces pléthoriques "nouvelles de l'atelier" (57 pages !) est donc de Pierre, que l'on voit ici à l'oeuvre. Pour ceux qui passent par Rennes au cours des deux prochaines semaines, Pierre expose une sélection de ses images au Virgin Megastore du 22 octobre au 14 novembre (du lundi au samedi, de 10h à 20h).

  Sur cette image, je trace une ligne à 13 mm du bord d'un bordé, afin de positionner en profondeur les trous des sutures que nous allons bientôt percer. L'écartement permet de positionner les trous au delà de la feuillure du système "Lapstitch".
         
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J'avais déjà collé les membrures et les cloisons, et fait dessus une couche d'imprégnation époxy avant le début des opérations, et c'est Jean qui va poncer les surfaces imprégnées. Nous discutons ici de l'état de surface à atteindre.

 

Suite de l'imprégnation sur l'élément milieu des planchers : Jean a passé une couche d'époxy au rouleau et nous traitons au pinceau la tranche du contreplaqué dans les trous de calage du cale-pieds de nage.

 

Jean passe une suture à travers les bordés 1, sur le bord qui constituera la ligne de quille. Sur ce joint, on voit que les trous ne sont qu'à 6 mm du bord, car il n'y a pas de feuillure à enjamber.

         
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Les deux bordés 1 sont ensuite ouverts comme un livre et posés à l'envers sur deux tréteaux juchés sur la table de travail.

 

Mise en place du bordé 4 : les trous des sutures ont été percés sur le bord haut du bordé précédent avant de commencer le montage, et nous perçons les trous du bord bas de chaque bordé lors de sa mise en place (haut et bas sont inversés car la coque est montée à l'envers. C'est confus : prenez votre temps). Notez le bout de ruban adhésif sur le forêt, qui évite de marquer le bois avec le bout du mandrin en fin de perçage.

 

Les sutures sont des segments de fil de cuivre, métal choisi pour sa ductilité et sa résistance à la corrosion, au cas où l'on doive laisser certaines sutures dans le bateau fini (ce sera le cas des sutures des cloisons et membrures, qu'il est difficile d'extraire sans abîmer les joints). De plus, le cuivre est excellent conducteur, de courant éléctrique aussi bien que de chaleur, propriété dont nous verrons l'utilité plus bas. Enfin, le cuivre est antiseptique : petit bonus car on ne manquera pas de se griffer sur les pointes aigües...

         
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Petit aperçu des rangées de sutures sur la surface extérieure de la coque en cours de montage.

 

Présentation anticipée du tableau arrière : il manque encore les bordés 6. Le tableau sera monté après que les carreaux soient montés et que l'étrave soit fermée.

 

Vue de l'intérieur de la coque : les 12 bordés sont cousus et on voit que l'étrave n'a pas encore été cousue. La coque repose toujours sur les tréteaux et les "béquillles" latérales maintiennent son équilibre et l'aident à prendre sa forme.

         
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Fermeture de l'étrave : il manque encore une pince entre les deux du bas, qui sont montées sur des feuilles de papier de verre plié afin de leur donner de l'accroche, sans quoi elles ont une fâcheuse tendance à vous sauter à la figure... Le petit maillet sert à tapoter l'extrémité des bordés (sous la cale en sapin pour ne pas les marquer) afin de faire rentrer dans le rang ceux qui dépassent par rapport à leurs voisins.

 

Et ça y est, l'étrave est fermée. Notez que les bordés, qui sont montés "à clin" arrivent à franc-bord sur l'étrave afin d'éviter d'avoir une étrave en escalier. Pour réaliser la transition, les 75 derniers mm de la feuillure "Lapstitch" sont coupés et un biseau est taillé sur l'amorce de la feuillure à la lime ou à la cale à poncer.

 

Couture du tableau : les deux sutures de la pointe vont être nouées après être passées à travers des trous jumeaux de part et d'autre de la ligne de quille. Nous passerons ensuite les sutures du haut du carreau et toutes les suivantes.

         
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Et c'est fait. Il ne restera plus qu'à couper les extrémités des bordés au ras du tableau, quand celui-ci sera collé par des joints-congés.

 

On voit très bien sur cette image que nous avons déplacé l'ouverture de la trappe de visite avant, légèrement pré-découpée sur la cloison, pour la recentrer et l'agrandir : nous monterons une trappe de 8 pouces au lieu des 6 pouces prévus. Je suis en train de décoller les étiquettes d'identification des bordés qui ne servent plus guère.

 

Nous avons retourné la coque, enfin à l'endroit, afin d'insérer la structure transversale : les cloisons des compartiments étanches et les membrures. Il est clair que nous avons un peu de travail en perspective pour amener la cloison avant à sa place...

         
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Nous ajustons finement la position des deux cloisons et des deux membrures afin de distribuer au mieux la longueur disponible en fonction des 5 éléments qui doivent l'occuper : deux dessus de caissons séparés par trois éléments de plancher. De petites cales sont fournies avec le kit pour laisser 2 mm de part et d'autre de chaque plancher afin qu'il reste amovible.

 

Jean vérifie que notre positionnement "ad hoc" correspond encore au positionnement théorique fourni sur les plans.

 

Nous avons ensuite marqué l'emplacement des cloisons et membrures, puis les avons suturées en place, et Pierre fait cette amusante image de l'intérieur de la Yole de Chester à travers l'ouverture de la trappe de visite avant.

         
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Et ça y est, toute la structure interne est en place, nous allons pouvoir passer au collage. Pierre et Jean sont contents de leur travail (et ils peuvent !)

 

Dernière inspection avant le collage. A ce stade, on pourrait couper toutes les sutures et démonter complètement la Yole de Chester et la remettre dans le carton du kit (sauf pour les scarfs des bordés.

 

Et c'est parti : nous déposons à la seringue un filet d'époxy chargée sur chacun des joints entre les virures. Cette image montre au premier plan le joint entre les deux galbords, et derrière celui entre le galbord tribord et le ribord, vers le milieu de la yole : la coque est très ouverte à cet endroit et ces joints ont peu d'angle, ce qui fait qu'il n'y a qu'assez peu de colle qui entre dans le joint. Heureusement, l'époxy est quasiment aspirée dans le joint par capilarité, et nous nous rattraperons sur le joint intérieur qui sera nettement plus costaud.

         
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Jean travaille ici sur les joints de l'avant, et on voit clairement qu'ils sont nettement plus ouverts dès que la coque s'arrondit. Le mélange d'époxy chargée que nous déposons à la seringue doit être assez liquide pour "descendre" à l'intérieur des joints, mais pas trop pour ne pas couler à travers.

 

Collage : nous avons d'abord déposé la colle (époxy chargée) à la seringue, puis avons lissé les joints à la cuiller afin de pousser l'époxy au fond des joints, et nous nettoyons grossièrement l'excédent de colle (sans jurer, ça c'était quand nous cassions des sutures en les resserrant).

 

Et voila, tous les joints sont collés, nous laissons durcir jusqu'au lendemain. Nous avons délibérément noyé les sutures dans l'époxy, et nous les chaufferons pour les extraire. Une autre technique consiste à coller "en pointillés" afin de ne pas coller les sutures. Il faudra de toutes façons revenir pour une deuxième couche afin de finir ces joints.

         
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Le lendemain, nous avons remis la coque à l'endroit et Pierre et Jean sont en train de couper chacune des 340 sutures (une tous les 15 cm sur chacun des 11 joints de 4.60 m de long) qui ont servi à tenir les bordés les uns aux autres.

 

En effet, les sutures sont maintenant inutiles car les joints sont collés sur l'extérieur. Nous conservons les sutures qui tiennent l'étrave, le tableau, les membrures et les cloisons, car rien de tout cela n'est encore collé.

 

Pendant que Jean et Pierre travaillent, je me prélasse à faire des photos aériennes ! Je ne me lasse pas de contempler la Yole de Chester, qui est de loin ma préférée parmi mes bateaux, pour la grâce et la force de ses lignes. Comme presque tous les autres, c'est un dessin de John C. Harris.

         
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La Yole de Chester n'a pas encore totalement pris sa forme, car le haut de l'étrave sera nettement plus ouvert, presque tulipé, lorsque nous mettrons en place la guirlande.

 

Nous avons encore retourné la coque pour extraire les sutures coupées : Pierre a une pince dans la main gauche et le décapeur thermique dans la droite : 5 secondes de chaleur par suture et elle "vient" gentiment, car le fil de cuivre (très conducteur) transmet la chaleur à l'époxy, qui ramollit juste assez pour libérer la suture.

 

Jean utilise la même technique pour chauffer et tirer les sutures, sauf qu'il est plus droitier que Pierre.

         
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Le niveau à bulle nous a servi à vérifier que la coque n'était pas vrillée : nous l'avons promené d'avant en arrière sur le haut des carreaux et vérifié que la bulle, elle, ne se promenait pas.

 

Jean et Pierre coupent maintenant les sutures des deux membrures, que nous allons déposer afin de faire les joints et la stratification intérieure d'un seul tenant sur le grand compartiment central.

 

Nous commençons par appliquer au rouleau une couche d'imprégnation sur toute la surface intérieure. Cette couche de résine va créer une couche étanche et dure à la surface du contreplaqué. Elle va aussi éviter que l'époxy chargée que nous allons bientôt appliquer dans les joints intérieurs pénètre dans le bois, qui sera déjà saturé, et crée des taches qui resteraient visibles sous le vernis.

         
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Juste après l'imprégnation de la surface intérieure, nous avons enchainé avec les joints et le collage de l'étrave, du tableau et des deux cloisons (mais pas encore des membrures). Malheureusement, nous avons été tous les trois trop occupés pour faire des images de cette phase de travail. Jean et Pierre procèdent ensuite de même pour les petits tabourets de nage, qui sont aussi réalisés en cousu-collé : imprégnation, puis joints.

 

Nous avons sorti la Yole de Chester pour poncer au soleil et en plein air. Toute la surface doit être lisse et impeccable, en particulier sur les 8 bordés bas, que nous allons tout à l'heure couvrir par une stratification verre-époxy. Nous venons aussi de couper les extrémités des bordés au ras du tableau arrière, maintenant que tout est collé.

 

Il est 9h26, mais le soleil d'automne est encore bas, comme le montrent la jolie lumière et la longueur des ombres.

         
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Jean ne cache pas son plaisir de voir arriver la fin de ce long ponçage, que nous finissons à la main, après avoir utilisé la ponceuse orbitale et la petite ponceuxe triangulaire.

 

Stratification : nous avons coupé 6 pièces de tissu de verre : une grande pour le compartiment central, deux pour le compartiment arrière, qui se chevauchent largement au fond du caisson, et trois pour le compartiment avant : deux croisées comme à l'arrière, plus une bande d'une quinzaine de centimètres de large qui remonte depuis le bas de la cloison avant jusqu'en haut de l'étrave.

 

Nous avons versé l'époxy au centre de la pièce du milieu et Jean et Pierre, armés chacun d'une "squeegee", l'étalent et la font pénétrer dans le tissu qui devient transparent.

         
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Un autre truc qui ne cesse de m'émerveiller est la façon dont le tissu de verre devient invisible quand on le mouille de résine...

 

Jean et Pierre sont rentrés chez eux après 5 journées à l'atelier, et je vais finir seul la construction de la Yole de Chester de Jean, comme nous l'avions prévu.

 

Après une seconde couche d'époxy sur la partie stratifiée pour "remplir la trame" du tissu de verre, je fais un bon ponçage de cette zone en prenant soin de ne pas couper à travers le tissu.

         
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J'ai recousu en place les membrures et je les ai collées, de même que la guirlande et les dessus de caissons.

 

Gros plan sur la guirlande, dont on voit clairement qu'elle force l'ouverture du haut de l'étrave.

 

Voici les courbes qui vont renforcer les angles du tableau arrière, avec leurs vis en bronze et les tapons qui vont venir cacher les têtes des vis sur le tableau. Elles sont livrées découpées et équerrées dans les deux plans avec le kit, et je me suis borné à passer leur bord courbe à la défonceuse pour casser les arêtes.

         
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Gros plan sur la courbe tribord en place : on voit bien le tapon qui cache la tête de la vis qui passe à travers le tableau : je devrai encore le couper au ras du tableau et le poncer pour le rendre presque invisible. Les deux vis qui tiennent la courbe coté bordé sont simplement fraisées car elles seront couvertes par le liston. On voit d'ailleurs le trait de crayon qui délimite la zone que je vais encoller pour la pose du liston.

 

Je viens de coller le premier pli des listons : ils sont fournis dans le kit en deux "lattes" qui se collent l'une sur l'autre afin de faciliter leur cintrage, assez fort à la proue. Les deux lattes du second pli des listons sont posées sur la yole, prêtes pour le collage demain.

 

Encore un gros plan sur la zone de la courbe tribord : on voit qu'une vis temporaire et une pince prennent le relais des presses au niveau de la courbe, où il est impossible de poser correctement les presses.

         
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Il en est de même au niveau de la guirlande : ce sont deux vis temporaires, montées à travers des cales en contreplaqué, qui assurent le pressage du collage.

 

Le second pli des listons est en place. Les deux vis temporaires du premier pli ont été extraites et sont remplacées par une vis inox unique, cachée sous un tapon. Cette fois-ci, j'ai mis des cales sous les deux bouts de mes presses, afin de protéger le bois, alors que je n'en avais mis que sur le coté intérieur pour le premier collage, sachant que le second pli couvrirait d'éventuels dommages.

 

Il restera du travail quand l'époxy aura durci : l'extrémité avant des listons doit être coupée en arc de cercle et leur arête supérieure devra être arrondie à la défonceuse après que la surface ait été arasée à la ponceuse à bande.

         
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A part du ponçage, il ne restera plus sur l'intérieur qu'à coller les sabots sur lesquels se poseront les pieds du portant Piantedosi Row-Wing. Par contre, presque tout reste à faire sur l'extérieur de la coque : à suivre !

 

J'ai tracé un arrondi à l'étrave et coupé l'extrémité avant des listons. A l'arrière, je les ai coupés au ras du tableau.

  Puis j'ai passé un bon coup de "tank" (ponceuse à bande) pour éliminer les excédents d'époxy durcie et araser les deux épaisseurs du liston au niveau du haut du carreau. J'ai aussi "fini" l'arrondi à l'étrave à la ponceuse à bande. Il ne reste plus qu'à casser leur angle supérieur extérieur à la défonceuse, avec la fraise à guide en quart de rond.
         
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J'ai aussi collé les toletières, petits sabots qui remontent de 20 mm la dame de nage et donc le point de pivotement des avirons, ce qui permet de leur donner un meilleur angle de travail, notamment de gagner un peu de hauteur par rapport aux genoux en phase de replacement de l'aviron. Il faut avouer que leur contribution est aussi esthétique !

 

Il y a 6 toletières, pour accueillir les 3 paires de supports de dames de nage : la paire centrale pour nager en solo, sans passager (ou avec un passager devant et un derrière), les positions avant et arrière pour nager en double. On peut aussi utiliser la position avant pour nager seul avec un passager à l'arrière.

 

J'ai passé une couche d'imprégnation sur l'ensemble des listons, des tolétières, de la guirlande, des courbes, le tableau arrière et sur la tranche exposée du carreau.

         
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J'ai sorti ma chèvre pour retourner la yole.

 

Je m'arrête dans le retournement pour faire cette image de la coque, que je trouve tellement jolie !

 

Le retournement est terminé, et j'ai reposé la coque sur le chariot, afin de la sortir et gratter/poncer le premier collage extérieur.

         
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J'ai ensuite repassé une couche sur tous les joints et bouché les trous des sutures. J'ai aussi fait un petit joint-congé dans l'angle entre le dessous du liston et le carreau.

 

Encore un ponçage après cette deuxième couche : je suis déjà passé sur le joint de droite, mais pas encore sur celui de gauche. On voit (sur la grande version de cette image) qu'il va falloir passer une seconde couche aussi sur les trous des sutures (en bas à gauche): le contreplaqué a "bu" l'époxy chargée. Je profite aussi de ce ponçage pour arrondir très légèrement les arêtes de clins, trop aigües pour prendre l'époxy des couches d'imprégnation à venir, puis la peinture.

 

Stratification : seuls les bordés de fond sont stratifiés sur toute leur longueur, et une seconde couche couvre l'arrière des 6 bordés bas sur 80 cm afin de renforcer la poupe pour reprendre les efforts de l'aileron. Une bande de tissu de verre remonte aussi sur l'étrave.

         
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A l'étrave, je mets en place une seconde pièce de tissu de verre de 10 cm de large par dessus la première de 15 cm de large, et je vais maintenant finir de la saturer d'époxy. Au brion, ce sont 4 couches de tissu qui se chevauchent, car c'est une des parties les plus exposées de la carène.

 

Cette vue du brion montre le chevauchement de nombreuses pièces de tissu de verre, à la fois pour obtenir une couche épaisse, donc une forte résistance, et pour éviter les bulles qui seraient causées par les plis du tissu, du fait de la courbure du brion.

  Il va falloir maintenant "effacer" les surépaisseurs de fibre de verre aux jonctions des différentes pièces. Notez que, avant de poser le tissu, j'ai poncé assez fortement l'extrémité du bordé 3 tribord, au point de passer à travers le premier pli du contreplaqué, afin de rectifier la ligne d'étrave. L'absence de pièce de structure dans l'étrave rend un peu délicate l'obtention d'une étrave rectiligne, ce qui est peu cher payé pour la simplicité de cette construction.
         
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Cette vue des trois bordés de fond bâbord montre la lisière du renfort de la poupe. Les traces d'époxy montrent que j'avais commencé à saturer une autre pièce de tissu de verre plus grande et de grammage plus lourd, que j'ai finalement otée car je n'arrivais pas à éliminer les bulles sur les clins, pour la ...

 

Et voilà ce que cela donne après "effaçage" de la lisière, et ce n'est pas du photoshop !

 

Je me suis glissé sous la coque pour faire les joints-congés dans l'angle entre le dessus des caissons et les cloisons des compartiments étanches, à l'arrière et à l'avant, visible ici.

         
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J'ai rentré la yole pour passer la première couche d'imprégnation sur l'extrérieur de la coque, qui n'a pas encore reçu d'époxy à part les joints et la stratification de la ligne de quille..

 

Lorsque cette première couche a durci, je colle l'aileron, simplement maintenu par ces trois bouts de bande adhésive pendant que l'époxy durcit.

 

Je ressors la coque pour un ponçage complet de la surface extérieure, que voici en phase "loukoum".

         
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J'ai fait les joints-congés à la racine de l'aileron et fixé la "chaussure à vers" (traduction littérale du terme anglais, wormshoe) que nous appelons semelle de quille en français. Cette pièce d'usure protège la tranche de l'aileron et permet de se dispenser de poser une bande-molle.

 

J'ai encore ressorti la yole pour finir la semelle de quille et poncer les joints-congés de l'aileron, afin de donner une accroche mécanique aux bandes de fibre de verre que je vais poser pour renforcer la liaison entre l'aileron et les bordés à la poupe.

 

Les bandes de tissu de verre sont saturées. J'ai coupé ces bandes en triangle très allongé : de 5 cm de large à l'avant de l'aileron, elles arrivent à 15 cm au tableau, là où l'aileron est le plus haut et le plus sollicité.

         
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En parallèle, j'ai posé les bandes de lisière sur les trois éléments des planchers, afin de délimiter les zones sur lesquelles je vais faire l'antidérapant. Je vais maintenant passer une couche d'époxy fraîche que je vais saupoudrer de micro-sphères de verre.

 

Voilà qui est fait, sur le panneau central. Après durcissement, je passerai un coup de brosse pour éliminer les micro-sphères non fixées, puis je passerai une nouvelle coupe d'époxy pour finir la fixation et atténuer un peu le mordant de cet antidérapant. La flêche servira à identifier facilement la face avant de ce panneau, quasiment symétrique.

 

L'adhésif de masquage doit être enlevé immédiatement, sans attendre le durcissement de l'époxy. Voilà ce que ça donne à l'avant du panneau central des planchers. Pour l'instant, la flêche est surtout visible du fait du "mouillé" de la couche d'époxy, mais ensuite la différence de texture fera ressortir l'empreinte lisse de la flêche sur le panneau fini.

         
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Cette vue des trois éléments de planchers montre également les tabourets de nage de la Yole de Chester. Les deux tabourets de la yole de Jean sont à droite, les trois autres présentent des variations à valider. Les tabourets sont simplement posés sur les planchers, l'effort du rameur sur les avirons est transmis au bateau par les dames de nage et par le cale-pieds, que l'on aperçoit à droite.

 

J'ai encore sorti la yole pour effacer les lisières des renforts en fibre de verre de l'aileron, puis j'ai passé une seconde couche d'époxy générale (et quatirème sur la stratification principale). Normalement, je ne fais jamais d'époxy en extérieur, mais le calme de cette matinée m'incite à la transgression... Et je récolte quelques moucherons collés dans l'époxy fraîche, sans importance (sauf pour eux, désolé les gars) car cette couche sera poncée pour la suite des opérations.

 

En principe, cette seconde couche générale d'époxy devrait être finale (sauf sur l'aileron) avant la peinture, mais j'ai déjà décidé de passer une troisième couche afin d'obtenir une surface plus lisse pour la finition.

         
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Encore un ponçage...

 

Puis une nouvelle couche d'époxy.

 

Sous certains angles, on voit très bien les taches d'époxy chargée autour des trous de sutures bouchés : si on prévoit de vernir, il faut passer une couche d'imprégnation époxy avant de faire les joints et boucher les trous des sutures, cela évite ces taches.

         
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Je sors la coque pour son dernier (si si, c'est décidé) ponçage avant la peinture, et je profite du soleil pour faire quelques photos pendant que la coque brille de tous ses feux. C'est bien l'arrière du Skerry du concours du Chasse-Marée que l'on aperçoit derrière. Je le bichonne avant de l'exposer au Salon Nautique de Paris, du 3 au 11 décembre prochains.

 

Je trouve en principe que les coques totalement vernies font "clinquant", mais là je serais prêt à me laisser tordre le bras...

 

Et encore plus là... Seul le tableau restera verni, le reste de l'extérieur sera peint en blanc cassé. Les listons et tout l'intérieur seront aussi vernis.

         
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La coque est dans sa phase "loukoum" pour la dernière fois. Plus qu'à passer un coup d'aspirateur et un chifon humide pour enlever la poussière et elle sera prête pour la finition.

 

J'ai sorti ma chèvre pour tourner la coque afin de la remettre à l'endroit.

 

Et je passe une nouvelle couche d'époxy, la seconde sur l'intérieur.

         
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Suite de la construction de la Yole de Chester de Jean. Dans la dernière mise à jour, je venais de passer la seconde couche d'époxy sur l'intérieur de la coque, après avoir terminé le travail sur l'extérieur. Une belle journée s'annonce et j'ai sorti la coque en vue du ponçage. Cette seconde couche d'époxy parachève l'étanchéification de la surface du contreplaqué (j'ai du sortir de dictionnaire pour étanchéification...)

 

J'ai découpé dans du sapelli les patins des sabots qui supporteront le système de portant à coulisse amovible. Je dois encore ajuster le profil et l'équerrage de leur bord inférieur qui sera en contact avec le bordé, et ajouter la "plateforme" en contreplaqué.

  Voici les plateformes en contreplaqué makoré de 6 mm d'épaisseur posées sur les patins. Ce contreplaqué est nettement plus dur et résistant que l'okoumé (mais deux fois plus lourd, quelle injustice !) Le petit sabot est celui de l'avant, et le grand celui de l'arrière. J'ai dessiné pour faire une découpe d'allègement "artistique" (un drakkar, vent arrière, pour ceux pour qui c'est trop artistique) à l'extérieur de la zone qui supportera le pied du portant à coulisse.
         
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Après avoir ajusté les pieds des supports, je me suis encore adonné au ponçage (j'essaie d'arrêter, mais c'est dur). C'est en principe le dernier gros ponçage pour cette coque.

 

J'ai fait la découpe du drakkar, collé la plateforme sur ses deux patins, et j'ai passé sur l'ensemble une couche d'imprégnation époxy.

 

Une grosse partie de l'ajustage des patins a pour but d'assurer l'horizontalité de sa plateforme.

         
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A l'avant, le sabot est nettement plus court car le pied du Piantedosi est tout près de la membrure. Du coup, pas de decoupe "artistique" à l'avant...

 

Sachant que la plateforme sera au fond du bateau, je renforce ma découpe "artistique" par cette pièce vissée et collée : on pourra marcher dessus sans risquer d'en casser un bout.

 

La plateforme des sabots se trouvera à quelques mm en dessous de la face inférieure des planchers mobiles de la yole : les 9 kg de planchers mobiles seront déposés lorsque l'on utilise le Piantedosi (qui pèse à peu près le même poids), mais il doit rester possible de les installer par-dessus les sabots pour la pratique de l'aviron "fixe" traditionnel.

         
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J'ai passé une seconde couche d'époxy sur les sabots et je les ai collés. J'ai ensuite fait des retouches de ponçage. Là, je viens de tout dépoussiérer et de passer un coup de chiffon humide sur tout l'intérieur de la coque en prélude au vernis : ouf ! on y arrive...

 

Et ça y est, je viens de passer la première couche de vernis !!! A l'arrière plan à gauche, on aperçoit l'un des deux tabourets de nage "fixe" sur les tréteaux et à droite les planchers, devant le pontage avant d'une autre Yole de Chester. Les tabourets de nage sont simplement posés sur les planchers, l'effort de nage est transmis au bateau par les cale-pieds.

 

J'utilise un vernis polyuréthane bi-composant dont le rôle est de protéger l'époxy des UV. En effet, l'époxy deviendrait à la longue opaque et blanchâtre si on la laissait exposée aux UV. Le vernis contient des pigments spécifiques, relativement peu abondants, et l'accumulation des couches (4 couches selon la préconisation du producteur) constitue un filtre protecteur transparent.

         
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Voici la dernière photo de la Yole de Chester de Jean dans la précédente édition des "nouvelles de l'atelier" : j'étais occupé à vernir l'intérieur de la coque. Entretemps, j'ai (heureusement) fini le vernis, fait la peinture, et la Yole trône actuellement sur mon stand du Nautic de Paris (pourquoi "Nautic", moi j'aimais bien "Salon Nautique" de Paris...) Sur cette première image, c'est donc le vernis.

 

Igor m'a aidé à retourner la Yole et j'ai ensuite passé les quatre couches de peinture, blanc cassé, toujours en PU bi-composant, et sur cette image je viens d'ôter le masquage qui protégeait le vernis des listons et du tableau.

  J'utilise ma chèvre pour remettre la coque sur ses pieds.
 

Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !
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