Arwen Marine
 
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Challenge Naviguer Léger 2015 dans les Pertuis

Commencez donc par aller faire un petit tour sur le site du Challenge Naviguer Léger afin de vous faire une idée de ce qui était proposé aux concurrents. Comme vous pouvez le voir ci-dessous, onze bateaux ont relevé le gant... qui ne leur était finalement pas jeté : le Challenge a été annulé, puis rétabli, puis définivement annulé l'avant-veille du départ ! Certains skippers ont annulé le déplacement, mais pour la majorité des inscrits, il a été impossible de se résoudre à ne pas naviguer sur ce superbe parcours dans les Pertuis, avec une météo idéale (soleil, faible brise le matin renforcée à force 4-5 chaque après-midi grâce au thermique)... La plupart des photos sont d'Arwen Marine, mais j'en ai également emprunté à Emmanuel Mailly, président de la FVA et à Alban Gorriz, skipper de l'Ilur "Bénétin". Vous trouverez également ci-dessous des photos prises par le photo-journaliste Jean-Yves Poirier, qui nous a suivis sur un bateau accompagnateur la première journée, puis nous a retrouvés à l'étape de Rochefort et à l'arrivée à La Rochelle. Qu'ils soient tous trois chaleureusement remerciés.

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Le rendez-vous était à Marans le soir du jeudi 18 juin (normal, l'Appel...) Et le lendemain matin, départ sur les chapeaux de roue à 5h, pour arriver à la pleine mer à l'écluse du Brault, au bout du canal de Marans et attrapper le jusant pour descendre l'embouchure de la Sèvre Niortaise et sortir de la baie de l'Aiguillon. Ici, c'est François sur son doris.

 

Et voilà Gérard sur son Skerry "La Marie Pupuce".

 

Et Pierre sur sa Yole de Chester modifiée "Atipik". La petite brume du matin, alliée à l'heure matinale et au quasi-silence de notre progression à l'aviron donne une ambiance très singulière à ces moments...

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Le soleil commence à chauffer et le canal est tout embrumé : on en vient à se dire que ça valait la peine de se lever à 4h15 pour voir ça !

 

Emmanuel Mailly, président de la Fédération Voile-Aviron participe au Challenge sur son Ilur "Tournepierre", un bateau un peu lourd pour les parties "aviron" du parcours.

 

Atmosphère...

         
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Mon Skerry Raid est bien chargé avec 12 litres d'eau, les vivres et les vêtements pour trois jours et tout le matériel de camping, les outils, les batteries et les piles pour alimenter le téléphone, le GPS, la VHF, les deux appareils photo et la caméra... Avec le recul, j'avais emporté deux à quatre fois trop de tout !

 

Gérard s'est limité à deux sacs étanches sur La Marie Pupuce.

 

Le Brol de Gilles Montaubin, du Chantier M.E.R. en attente devant l'écluse du Brault. Gilles s'était encore plus limité sur son chargement, on voit l'expérience !

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Le Skerry standard et le Skerry Raid bord à bord : on reconnait bien la même coque, mais les 15 cm de largeur en plus sont bien visibles.

 

Entrée dans l'écluse du Brault. Au premier plan à droite, c'est l'Ilur "Bénétin" skippé par Alban.

 

Attente dans le bassin de l'écluse. On aperçoit le Brol de Gilles Montaubin à gauche et le Wayfarer "Whimbrel". Le Wayfarer est un dériveur anglais de randonnée sorti en 1957 et toujours très populaire outre Manche.

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L'écluse nous libère vers la Sèvre Niortaise. Je suis suivi par Didier, sur son Skerry "Chasse-Marée". Didier avait prêté son bateau à Gwendal Jaffry, rédacteur en chef du Chasse-Marée, lors de la première édition de reconnaissance pour le Challenge, en juin 2014.

 

Puis nous passons sous le pont basculant du Brault.

 

Et nous voilà enfin en mer, en baie de l'Aiguillon !

         
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Arrivée sur la tourelle des Islattes.

 

Le Skerry "Chasse-Marée" de Didier est le moins toilé des onze participants avec sa petite voile à livarde de 5.10 m2. Il n'était gêné que le matin, car chaque après-midi, nous avons bénéficié d'une bonne brise thermique montant à force 4-5.

 

Atipik, La Marie Pupuce et le Skerry Raid vus depuis "Tournepierre".

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L'Ilur "Avel Dro" de Roger Barnes, président de la Dinghy Cruising Association, mon Skerry Raid, La Marie Pupuce et Atipik.

 

Arrêt sur la plage des Sablanceaux pour regrouper la flottille.

 

Il m'est arrivé de barrer en gardant la voile sur la fausse panne afin de rester à l'ombre de celle-ci, une tactique rarement nécessaire en Bretagne...

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La Yole de Chester modifiée "Atipik" de Pierre a supris tout le monde par sa vitesse et sa tenue de mer !

 

La meilleure position dans le Skerry Raid est la même que dans le Skerry standard : assis au fond !

 

Le Skerry Raid parait très chargé sur cette image. J'ai identifié 20 kg de matériel et de provisions qui n'étaient pas indispensables pour le raid.

         
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A la poursuite du Brol et d'Atipik.

 

Chaque après-midi, la brise thermique s'est levée et a soufflé à force 4 en moyenne, levant un clapot court et désordonné, que la vitesse rendait humide ! Voyez aussi la petite vidéo que j'ai tournée à ce moment.

 

Sur son Ilur "Bénétin", Alban a enregistré une vitesse maximum de 6.7 noeuds sur cette portion du parcours au largue. Le plaisir de la vitesse était un peu gâté par la nécessité de surveiller les vagues afin de limiter la fréquence d'écopage.

         
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Arrivée à Boyardville : nous avons porté tous les bateaux (sauf deux) au-delà de la laisse de haute mer, sur la plage du chenal d'entrée. Les deux qui sont restés à l'eau sont Avel Dro, car Roger préfère dormir à plat (et donc à flot, car il dort à bord), et le monotype des Pertuis, qui répare une avarie (dérive bloquée) dans le port.

 

Nous avons parcouru une distance totale de 36 milles pour cette première journée : ça fait du bien de se poser ! Nous avons monté les tentes au pied des arbres et dinons tous ensemble près des bateaux.

 

Le lendemain, lever à 6h, car une colonie voisine de goélands nous empêche de faire la grasse matinée. Le catamaran ne fait pas partie de la flottille, ce serait une option viable en triple sur le Challenge, car il faudrait deux pagayeurs et un barreur. Mais comment transporter le matériel et les provisions ? A l'intérieur des coques ?

         
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6h41 : on commence à ranger et à replier les tentes.

 

On s'affaire auprès des bateaux avant le départ pour la seconde journée.

 

Comme on le voit sur le Skerry Raid, le rangement est un vrai problème sur un petit bateau...

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En route vers la tour de Juliar.

 

Le Wayfarer "Whimbrel" pose pour la photo devant Fort Boyard.

 

Le choc des cultures : l'Ilur "Avel Dro" et le Brol.

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Nous avons très peu vu le monotype des Pertuis, seul participant local, et qui navigait généralement de son côté.

 

Gros plan sur Whimbrel.

 

Et sur Avel Dro, dont l'allure de bateau de travail est soignée.

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Gilles se dégourdit les jambes.

 

De même que Didier.

 

Fin de l'attente à Port des Barques, à l'entrée de la Charente. François a arraché le puits de dérive de son doris en talonnant sur la pointe des Palles, et nous avons attendu de le savoir ramené en sécurité avant de reprendre notre route vers Rochefort.

         
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Didier démarre à l'aviron (mais enverra tout de même sa voile un peu plus loin, car le vent est portant et assez soutenu. Notez que les Ilur Tournepierre et Bénétin ont chacun pris un ris.

 

Sur Avel Dro, Roger Barnes n'a pas pris de ris. Son bateau est plus chargé que les deux autres Ilur du fait qu'il vit réellement à bord pour des durées dépassant la semaine, et il peut donc porter plus de toile pour un vent donné.

 

C'est la même chose sur le Skerry Raid : le bateau est plus lourd et plus large que le Skerry standard, et je n'ai pris qu'un ris alors que Gérard en a pris deux. Je pense que je ne mettrai plus les quatre boudins de fottabilité que j'avais sous le pont avant, car ils ne sont pas vraiment utiles (j'ai largement assez de flottabilité avec les caissons avant et arrière) et ils prennent beaucoup de place, qui devrait être utilisée pour mieux ranger...

         
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Gérard a sur la tête la fameuse casquette que l'on a crue perdue dimanche et qu'il a finalement retrouvée lundi matin !

 

Arrivée au pont transbordeur de Rochefort, le dernier en activité en France !

 

Atipik va passer sous le pont transpordeur. Celui-ci est encore en service, nous avons vu la nacelle en mouvement.

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Les trois Skerry et la Yole de Chester au ponton d'attente sur la Charente, à l'entrée du port de Rochefort.

 

On se prépare à entrer dans le port de Rochefort.

 

Dimanche matin, Alban prend son petit déjeuner à bord de Bénétin.

         
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Et Roger prend le sien à bord d'Avel Dro.

 

Tandis que certains préfèrent avoir un peu plus de place sur le ponton.

 

Didier se prépare au départ de cette dernière journée.

         
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De même qu'Emmanuel sur Tournepierre.

 

Gros plan sur le Brol.

 

La flottille au complet, il ne manque que le monotype des Pertuis, arrivé après la fermeture des portes, et le doris naufragé de François.

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Arrivée à la cale du port des Minimes à La Rochelle : le Skerry Raid fait office de bar.

 

Vous faites quoi, en juin 2016 ? On parle déjà du prochain Challenge...

 

Un produit local dont la couleur se marie bien avec celle de l'okoumé verni !

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Les participants, moins Emmanuel Mailly, pas encore arrivé et l'équipage du monotype des Pertuis, déja parti.

 

Cette photo du lundi matin montre le campement sauvage que nous avons établi avec Gérard à Marans. En effet, nous avons été refoulés du Camping Minicipal de La Rochelle lorsque nous nous y sommes présentés avec Emmanuel Mailly, au prétexte que Le Réglement (avec majuscules) interdisait les remorques à bateau dans le camping. Je trouve ce réglement scandaleux dans une ville comme La Rochelle, dont la plaisance est un poumon économique essentiel (mais peut-être préfère-t-on les gros bateau bien gras en plastique dans les marinas). On peut de plus questionner la différence d'encombrement entre un Skerry sur remorque et une caravane... Bref, nous nous sommes réfugiés tardivement à Marans, où nous avions été accueillis à bras ouverts jeudi soir.
Honte sur La Rochelle et son camping municipal !

 

J'ai fait tout plein de petites vidéos avec mon appareil étanche, qui complètent bien les photos.

         

Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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